Comment vérifier que votre VPN fonctionne correctement ?

Comment vérifier que votre VPN fonctionne correctement ?

Si vous utilisez un VPN, vous vous attendez à ce qu’il vous protège contre le vol de données, masque votre adresse IP et vous rende invisible en ligne. Mais parfois, il peut y avoir des failles dans le système, telles que des fuites DNS, des fuites d’adresse IP ou des fuites WebRTC. Pour vous assurer que votre VPN fonctionne correctement, voici quelques tests à effectuer en quelques minutes seulement pour vous rassurer.

Comment repérer et réparer une fuite d’adresse IP ?

Lorsque vous utilisez un VPN, l’une des fonctionnalités les plus importantes est le masquage de votre adresse IP. Votre adresse IP est une série de chiffres qui permet de vous localiser géographiquement et de suivre votre activité en ligne. Il suffit de visiter n’importe quel site VPN, comme NordVPN, pour voir affichée votre adresse IP et prouver ainsi que votre machine est vulnérable sans un réseau privé virtuel.

Pour réparer ce type de fuite, il vous suffit de lancer votre VPN et de vous connecter à n’importe quel serveur, peu importe votre pays de résidence. Cela aura pour effet immédiat de changer et de masquer votre adresse IP.

Si votre VPN le permet, n’oubliez pas d’activer la fonction “Kill Switch”. Cette fonction coupe automatiquement toute connexion Internet si le VPN est déconnecté, protégeant ainsi vos données et votre identité. Elle se réactive une fois que la connexion au serveur est rétablie.

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Vérifiez votre adresse IP sur un site web ou demandez à votre moteur de recherche préféré de la trouver pour vous assurer qu’elle a bien changé. Si ce n’est pas le cas, essayez de changer de serveur, ou videz vos cookies et le cache de votre navigateur avant de refaire un test.

Qu’est-ce qu’une fuite DNS ?

DNS signifie “Domain Name System”. En simplifiant, il s’agit d’un gigantesque annuaire qui répertorie tous les sites Internet du monde. Au lieu de taper une adresse IP pour accéder à un site, vous écrivez simplement son nom de domaine, comme par exemple http://www.nordvpn.com/, et vous avez accès à son contenu.

Lorsque vous utilisez un VPN, toutes vos requêtes DNS passent par le tunnel chiffré du logiciel et des serveurs. Cela vous permet de vous connecter anonymement à votre site web préféré et d’y naviguer sans être surveillé. Cependant, en cas de fuite DNS, ces requêtes passent par des serveurs classiques et peuvent être accessibles à tout le monde.

Comment prévenir une fuite DNS ?

Si vous soupçonnez une fuite DNS avec votre VPN, vous pouvez vous rendre sur un site spécialisé dans la détection de ce genre de fuite, ou utiliser les outils fournis par votre fournisseur VPN. Prenons à nouveau NordVPN comme exemple, le site vous redirige vers une section dédiée où vous pouvez effectuer un test de fuite DNS en quelques minutes et obtenir rapidement des résultats concluants.

Lorsque vous examinez les résultats du test, vous pouvez voir que nous sommes connectés à partir d’un serveur à Marseille et qu’il n’y a pas de fuite DNS avec NordVPN. Cela est simplement dû au fait que l’adresse IP utilisée ne correspond pas à celle de notre fournisseur d’accès Internet.

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Si vous constatez une similarité entre les adresses IP avec et sans VPN, cela signifie qu’il y a une fuite DNS. Dans ce cas, contactez rapidement le service client de votre VPN ou envisagez de changer pour un fournisseur avec une meilleure réputation, comme NordVPN, Surfshark ou Cyberghost, pour n’en citer que quelques-uns.

Pourquoi éviter une fuite WebRTC ?

WebRTC, pour Web Real Time Communication, est un outil open-source intégré dans plusieurs navigateurs tels que Chrome, Firefox ou Safari. Cet outil, généralement invisible pour la plupart des utilisateurs, permet de lancer des appels vidéo ou audio et de partager des fichiers dans votre navigateur sans avoir à installer de logiciels supplémentaires.

Une fuite WebRTC se produit lorsque vous communiquez avec un site utilisant cette technologie et que votre navigateur divulgue votre adresse IP. Sans VPN, cette divulgation est inévitable. Si vous utilisez un VPN, vous êtes normalement protégé, sauf si le VPN n’est pas de bonne qualité. Pour savoir si vous avez une fuite WebRTC, vous pouvez également utiliser des outils externes.

Par exemple, dans cet exemple, l’adresse IP affichée correspond bien à celle fournie par Nord VPN et l’une des lignes indique “Aucune fuite” pour le test de fuite WebRTC, ce qui signifie qu’il n’y a aucune fuite. Si toutefois vous n’êtes pas rassuré, sachez qu’il est possible de désactiver manuellement WebRTC sur vos navigateurs. La méthode varie en fonction du navigateur :

  • Sur Chrome, vous pouvez utiliser une extension comme WebRTC Network Limiter ou uBlock Origin pour préserver l’intégrité de votre navigateur et votre identité virtuelle.
  • Sur Safari, vous devez aller dans les Préférences, cocher la case “Afficher le menu Développer dans la barre de menu”, puis cliquer sur le nouveau menu dans la barre et dans l’onglet WebRTC, cliquer sur “Désactiver les restrictions des candidats ICE”. Notez cependant que cette manipulation empêche l’affichage de tous les sites utilisant WebRTC.
  • Sur Firefox, dans la barre d’adresse, tapez “about:config” (sans les guillemets). Cliquez sur “Accepter les risques et continuer”, puis sur “Afficher tout”. Dans la barre de recherche, saisissez “media.peerconnection.enabled” (sans les guillemets), puis cliquez sur le logo des deux flèches se croisant pour passer la valeur à “false”. Cette méthode, tout comme celle de Safari, bloque l’affichage des sites utilisant WebRTC.
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En suivant ces conseils, vous vous assurez que votre VPN fonctionne correctement, ou vous constatez peut-être qu’il est temps de changer de fournisseur. N’hésitez pas à choisir des logiciels fiables et réputés pour réduire les risques de fuites, quelles qu’elles soient.