Comparatif des frais d’assurance-vie 2023

Comparatif des frais d’assurance-vie 2023

Les coûts liés à une assurance-vie peuvent varier considérablement. Cependant, ils jouent un rôle central dans votre stratégie d’investissement : plus ils sont élevés, plus ils ont un impact sur vos performances globales. Il est donc essentiel de comparer les contrats d’assurance-vie avant d’en souscrire un : frais de gestion, frais de versement ou encore frais d’arbitrage. Nos experts font le point.

🤔 Les frais d’ouverture d’une assurance-vie sont-ils toujours d’actualité ?

Lors de l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie, des frais sont généralement facturés, que l’on appelle frais de dossier ou frais d’adhésion. Ces frais sont fixes et ne sont payables qu’une seule fois, au moment de la souscription. Les frais d’ouverture ne sont pas obligatoires et leur montant varie en fonction des courtiers et des banques. Alors que l’inscription est souvent offerte par les banques en ligne, les banques traditionnelles facturent plutôt une dizaine d’euros.

Pour finaliser la souscription de votre assurance-vie, vous devrez effectuer un premier dépôt. Le montant minimum de ce dépôt peut varier selon les banques. Actuellement, Boursorama propose l’offre la plus abordable en ligne, avec un montant minimum de 300 euros, contre une moyenne de 1 000 euros pour les autres banques. Cependant, il est recommandé de comparer les contrats d’assurance-vie pour choisir celui qui convient le mieux à vos besoins.

💸 Zoom sur les frais de versement en assurance-vie

Négocier les frais de versement : est-ce possible ?

Chaque versement effectué sur votre assurance-vie entraîne des frais, appelés frais de versement. En d’autres termes, chaque fois que vous alimentez votre compte d’assurance-vie, votre courtier peut appliquer un pourcentage de frais. Le montant prélevé varie selon les assureurs, cependant, la loi française impose un pourcentage maximal de 5% par an.

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En raison de leur régularité, les frais de versement de votre assurance-vie peuvent rapidement réduire les rendements de vos investissements financiers. Pour minimiser leur impact sur vos performances globales, il est recommandé de négocier les tarifs appliqués afin qu’ils soient moins élevés. Nous vous déconseillons d’ailleurs de souscrire à une assurance-vie dont les frais de versement dépassent les 3% par an. Actuellement, les courtiers Yomoni, Nalo, Fortuneo et BforBank appliquent une politique de frais de versement nuls, il est donc judicieux de consulter les différentes offres du marché pour choisir la plus avantageuse.

Comparatif des différents frais de versement des assurances-vie

Les banques traditionnelles ont tendance à afficher des tarifs plus élevés par rapport aux assureurs en ligne. Ce choix résulte d’une stratégie interne qui privilégie la fidélité des clients existants plutôt que d’attirer de nouveaux investisseurs.

En revanche, les banques et assureurs en ligne ont opté pour attirer davantage d’épargnants en éliminant tous les frais superflus, notamment les frais de versement. Pour minimiser les frais liés à votre assurance-vie, il est donc préférable de se tourner vers ces acteurs.

🕵️ Les assurances-vie sans frais, est-ce possible ?

Les frais d’une assurance-vie sont inévitables quel que soit l’assureur que vous choisissez. Ces frais contribuent à rémunérer les établissements auprès desquels vous souscrivez. En d’autres termes, il n’existe pas d’assurances-vie réellement sans frais. Toutefois, Placement Direct propose actuellement les tarifs les plus bas du marché.

Le seul inconvénient des frais d’une assurance-vie est qu’ils réduisent votre rendement annuel. Face à cette réalité, les courtiers en ligne ont totalement bouleversé le marché en proposant des tarifs extrêmement compétitifs. En utilisant des robo-conseillers et en digitalisant certaines opérations telles que l’ouverture, la gestion et la clôture du contrat, ces nouveaux acteurs parviennent à réduire leurs coûts et à proposer des tarifs inférieurs à ceux pratiqués par les banques traditionnelles.

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💰 Frais de gestion d’une assurance-vie : qui se distingue de la concurrence ?

Les frais de gestion sont inévitables et sont prélevés chaque année. Le montant de ces frais se situe entre 0,50% et 1% de l’encours géré. Ils servent notamment à rémunérer votre courtier. Le montant des frais de gestion dépend à la fois du support d’investissement et du mode de gestion de votre assurance-vie.

Comparatif des frais de gestion d’une assurance-vie

Lorsque vous souscrivez une assurance-vie, vous avez le choix entre deux types de supports d’investissement :

  • L’assurance-vie en fonds euros, également appelée contrat monosupport.
  • L’assurance-vie en unités de compte, également appelée contrat multisupports.

Les frais de gestion des fonds euros sont généralement compris entre 0,30% et 1,00% de l’encours au 31 décembre, avec une moyenne d’environ 0,70%. Ces frais, inclus dans votre assurance-vie, sont prélevés chaque fin d’année, même s’ils ne figurent pas dans le bilan de rendement annuel. Ils passent donc souvent inaperçus, mais ils impactent bel et bien la performance globale de votre assurance-vie. Soyez attentif au montant inclus dans votre contrat.

Les frais des assurances-vie en fonds euros sont généralement moins élevés que ceux des assurances-vie en unités de compte, car ils sont composés de titres non cotés en bourse. Ces titres n’impliquent pas d’intermédiaire, de frais de taux de change ou de frais de conversion, ce qui les rend plus abordables.

Les frais de gestion des assurances-vie en unités de compte sont légèrement supérieurs à ceux des fonds euros, avec une moyenne d’environ 0,90%. Cette différence s’explique par la double facturation subie par les unités de compte : une première facturation rémunère votre courtier, c’est-à-dire la société de gestion avec laquelle vous avez souscrit votre contrat d’assurance-vie, et une deuxième facturation rémunère l’assureur, soit le partenaire de la société de gestion qui fournit les différents portefeuilles financiers dans lesquels vous investissez.

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Zoom sur les frais de sortie

À tout moment, vous pouvez clôturer votre assurance-vie pour récupérer une partie ou la totalité de votre capital investi. C’est ce qu’on appelle le rachat partiel ou total. Le montant des frais de rachat varie en fonction de l’option choisie :

  • Les frais de rachat partiel et total sont très rares et s’appliquent lorsque vous souhaitez récupérer une partie ou la totalité de votre capital investi.
  • Les frais de sortie en rente comprennent des frais de conversion d’environ 0,85% (le capital se transforme en rente viagère), des frais d’arrérage d’environ 3% (frais pour chaque versement de la rente) et des frais de gestion de la rente compris entre 0,90% et 1,5%.
  • Les frais de sortie en capital sont actuellement très peu appliqués.

Certains contrats d’assurance-vie comportent une durée minimum d’engagement. Si cette clause n’est pas respectée, le courtier est en droit d’appliquer des pénalités. Le montant de ces pénalités varie selon l’assureur, qui est libre de fixer le montant. Toutefois, dans les faits, très peu de courtiers appliquent réellement cette clause.

Frais d’arbitrage : à quoi s’attendre ?

En assurance-vie, les frais d’arbitrage sont prélevés par l’assureur lorsque la nature d’un actif est modifiée, c’est-à-dire lorsque la répartition interne du portefeuille change. Si vous vendez des parts d’un fonds X pour acheter un fonds Y, des frais d’arbitrage vous seront facturés. Ces frais ne peuvent s’appliquer que sur les contrats en unités de compte.

Selon le contrat, différents types de frais d’arbitrage existent :

  • Les frais d’arbitrage en pourcentage, généralement compris entre 0,5% et 1% du montant arbitré (un pourcentage supérieur à 1% est excessif).
  • Les frais d’arbitrage au forfait, généralement compris entre 10€ et 30€ par opération d’arbitrage effectuée.

Certains contrats permettent d’obtenir un nombre limité d’arbitrages gratuits chaque année (généralement de 1 à 3 arbitrages gratuits). Les frais d’arbitrage varient également en fonction de leur nature, qu’ils soient demandés par l’assuré ou s’ils s’agit de frais d’arbitrage automatiques.