Comparez les offres des plateformes de bourse en ligne (Septembre 2023)

Comparez les offres des plateformes de bourse en ligne
(Septembre 2023)

bourse en ligne

Les différentes offres de bourse en ligne

Les intermédiaires financiers se regroupent en quatre catégories : les banques traditionnelles, les banques en ligne (Boursorama, Hello Bank!, Fortuneo, BforBank), les courtiers en ligne (Binck, Saxo Banque, De Giro, Bourse Direct) et les plateformes de trading spécialisées (eToro, trading via ETF et CFD). Pour comparer les offres, il est essentiel d’analyser les tarifs. Pour une transaction boursière de 1 000 €, les courtiers en ligne facturent en moyenne des frais de 0,37 %, tandis que les banques traditionnelles facturent 0,81 %. Ce différentiel augmente au fur et à mesure que la valeur de la transaction augmente. De plus, il est nécessaire de prendre en compte les frais globaux, car les banques traditionnelles ajoutent des frais de garde fixes et proportionnels qui réduisent la performance de votre portefeuille.

En comparant les offres des pure players et des banques de réseau, il est clair que les banques en ligne ont un avantage indéniable, certaines étant même des courtiers en ligne historiques. Par exemple, au 28 avril 2023, une transaction boursière Euronext de 1 500 € / mois coûte 46,80 € chez Fortuneo, 60 € chez BforBank et 34,80 € chez Bourse Direct. En revanche, du côté des banques traditionnelles, les prix approchent ou dépassent les 100 € : 71,88 € chez BNP Paribas, 90 € pour la Société Générale et le Crédit Agricole Ile-de-France, 96 € au CM Arkéa et même 144 € chez le Crédit Mutuel Ile de France. Ces dernières sont également très coûteuses en termes de frais de garde, des frais que nous jugeons dépassés.

Cependant, il est important pour les investisseurs en bourse de ne pas se concentrer uniquement sur les tarifs (attention aux offres promotionnelles attrayantes) et les actions boursières, mais également de prendre en compte les services proposés par l’intermédiaire financier : ergonomie de l’application mobile, transparence des informations, outils d’aide à la décision, notifications, dispositif d’alerte, disponibilité d’un conseiller spécialisé, astuces et conseils professionnels, etc.

Bien choisir son courtier en ligne

Pour choisir la meilleure plateforme de courtage en ligne et ouvrir un compte-titres, il est nécessaire de connaître vos besoins et de vous poser les questions suivantes :

  • Quel est votre profil d’investisseur ?
  • Quel est votre budget dédié à la bourse ?
  • Sur quels marchés boursiers souhaitez-vous intervenir : Bourse de Paris, marché Euronext, bourses étrangères, Nasdaq, etc. ?
  • Quels produits financiers souhaitez-vous acheter : actions, obligations, Opcvm, SICAV et FCP, warrants, produits dérivés, etc. ?
  • Quels services et informations fournis par les plateformes de trading allez-vous avoir besoin : analyse technique et graphique, cours de bourse, conseils boursiers, cours en temps réel, etc. ?
  • Souhaitez-vous une gestion libre ou une gestion pilotée de votre portefeuille ?
  • Souhaitez-vous trader avec un compte-titres ordinaire ou souscrire un PEA (Plan d’épargne en actions) ?
  • Le courtier vous permet-il de participer aux introductions en bourse ?
  • Souhaitez-vous accéder au SRD (service de règlement différé) pour investir ?
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Se poser toutes ces questions vous permettra de savoir quels critères sont importants pour vous. Ces critères vous aideront à cibler plus facilement les plateformes et courtiers qui correspondent à votre profil et à vos attentes, vous permettant ainsi de faire une présélection. Pour vous aider, nous vous conseillons de privilégier les courtiers français, car en cas de litiges sur une transaction boursière, les démarches seront simplifiées. Si votre réclamation ne trouve pas de solution facilement, vous aurez la possibilité de saisir le médiateur de l’AMF (Autorité des marchés financiers). Choisir un courtier français peut également s’avérer utile pour certains aspects fiscaux, tels que l’obtention d’un IFU (imprimé fiscal unique) pour votre déclaration d’impôts sur le revenu ou la possibilité de souscrire un PEA, une enveloppe fiscale française complexe à mettre en place pour les courtiers étrangers.

Une fois votre présélection établie, il est temps de comparer les courtiers en termes de tarifs. En effet, si vous voulez rentabiliser vos investissements et gagner de l’argent, un moyen efficace est de limiter les frais pour augmenter vos rendements.

Comment procéder ? Il suffit de comparer les frais de courtage appliqués par les courtiers en fonction du nombre et du montant des transactions effectuées. Il est important de noter que plus vous effectuez des transactions avec des montants élevés, plus les tarifs ont tendance à baisser. Les courtiers appliquent en effet des tarifs dégressifs pour les investisseurs les plus expérimentés et proposent des packages. Cependant, il est essentiel de remplir les conditions de ces offres pour qu’elles soient économiques (nombre minimum ou maximum de transactions effectuées par mois ou trimestre, montant minimum ou maximum du portefeuille, etc.). Compte tenu des offres différentes proposées par chaque courtier, la comparaison peut être difficile à réaliser ! Notre outil tient compte des différentes offres des courtiers en ligne et vous permet de comparer les frais de courtage en fonction du nombre et du montant moyen des transactions effectuées chaque mois.

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Conclusion

Il est important de noter que les courtiers en ligne (Bourse Direct, EasyBourse, Fortuneo, Boursorama Banque…) sont plus performants que les acteurs traditionnels, à savoir les grandes banques de réseau, en matière de trading en bourse. Bien que les courtiers en ligne soient souvent des filiales de ces grandes banques (Fortuneo : Crédit Mutuel Arkéa, Boursorama Banque : Société Générale, BforBank : Crédit Agricole, Hello Bank : BNP Paribas, Monabanq : Crédit Mutuel…), ils proposent des tarifs plus avantageux. En effet, les banques traditionnelles facturent des frais de garde annuels pour les titres détenus en portefeuille, ce qui peut rapidement faire grimper la facture, tandis que les courtiers en ligne offrent des frais de garde gratuits. De plus, les frais de courtage sont plus élevés chez les banques traditionnelles que chez les banques en ligne.

L’ouverture d’un compte bourse en ligne auprès d’un courtier en ligne se fait rapidement et facilement en ligne. C’est à la portée de tous. Il vous suffit de fournir les informations demandées et de préparer les documents justificatifs nécessaires, et en quelques clics, c’est fait. Cependant, faites attention aux offres promotionnelles des courtiers en ligne, elles peuvent sembler attractives, mais n’oubliez pas qu’elles sont limitées dans le temps ! Analysez vos critères et les frais de courtage avant de faire votre choix et trouvez le meilleur courtier en ligne pour vous.

L’investissement en bourse est imposé, mais il est important de comprendre que les revenus de l’épargne peuvent être soumis à différents prélèvements et impôts. Il est donc essentiel de prendre en compte ces aspects fiscaux lors de vos décisions d’investissement.

Les prélèvements sociaux, qui sont destinés au financement de la protection sociale, s’appliquent à toutes les catégories de placements boursiers, à l’exception des livrets réglementés tels que le livret A, le LDDS et le LEP. Leur taux annuel est de 17,20 % depuis le 1er janvier 2018.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également appelé Flat-tax, est par défaut applicable depuis 2018 aux revenus financiers, avec un taux de 30 %. Pour un compte-titres ordinaire (CTO), les gains de toute nature (plus-values, dividendes, etc.) sont soumis au PFU de 30 %, composé de 12,8 % d’impôt et de 17,2 % de prélèvements sociaux. Cependant, il est possible de choisir l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR) sur option. La taxation dépendra alors de votre tranche marginale d’imposition (TMI) déterminée par l’administration fiscale. Il est important de noter que l’IR est calculé de manière progressive, ce qui signifie que tous vos revenus ne sont pas imposés au même taux, mais seulement ceux qui dépassent chaque tranche d’imposition.

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Le choix entre le PFU et l’IR doit être fait en tenant compte de l’ensemble de vos revenus mobiliers de l’année. Il n’est donc pas possible de choisir le PFU pour une partie de votre épargne et l’IR pour une autre partie. De manière générale, un contribuable avec une TMI de 0 % ou de 11 % a intérêt à opter pour l’imposition au barème progressif de l’IR, car ce taux est plus favorable que les 12,8 % du PFU. Pour les dividendes, il est possible de privilégier l’imposition progressive au barème de l’impôt afin de bénéficier de l’abattement de 40 % sur les dividendes et de réduire une partie de la CSG (6,8 %), y compris parfois les frais de garde.

En ce qui concerne les plus-values, seuls les titres acquis avant le 1er janvier 2018 bénéficient d’un abattement en fonction de la durée de détention. Cet abattement est de 50 % pour les titres détenus entre 2 et 8 ans (65 % au-delà de 8 ans). La participation aux investissements en capital d’une PME détenue depuis plus de 8 ans donne également droit à un abattement fiscal pouvant aller jusqu’à 85 %.

En ce qui concerne le PEA, les gains (revenus et plus-values) sont exonérés d’impôts en cas de sortie du plan après 5 ans. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % sont dus. Les retraits partiels après 5 ans sont désormais autorisés sans clôturer le PEA, et les versements ultérieurs sont acceptés dans la limite de plafonds (150 000 €). Avant le 5ème anniversaire du PEA, les gains réalisés depuis l’ouverture du plan sont imposés au taux du PFU de 30 %. L’option pour une imposition au barème progressif de l’IR reste possible. Tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du PEA, sauf dans certaines situations spécifiques telles que la création ou la reprise d’entreprise, un licenciement, une invalidité de 2e ou 3e catégorie ou la mise à la retraite. En cas de décès du titulaire du PEA, quel que soit la durée de détention, les gains nets observés sur le PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu mais restent soumis aux prélèvements sociaux de 17,2 %. Enfin, les moins-values d’un PEA sont imputables sur les éventuelles plus-values réalisées sur d’autres comptes-titres pendant 10 ans.