Conduire après un AVC ou un AIT : Les règles à connaître

Conduire après un AVC ou un AIT : Les règles à connaître

Lorsqu’on a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un accident ischémique transitoire (AIT), se pose la question de savoir si l’on est autorisé à reprendre la conduite. Bien qu’il soit possible de se sentir physiquement apte à conduire, il est important de comprendre les implications légales et médicales liées à cette décision.

L’avis médical : Vous pouvez « physiquement » conduire

En tant que personne ayant personnellement récupéré d’un AVC, j’ai trouvé rassurant d’entendre l’avis d’un médecin neurologue sur cette question. Selon le docteur X, neurologue du GHNE d’Orsay, il n’y a pas de contre-indication à la conduite après un AVC ou un AIT. Il est conseillé de commencer avec de petits trajets, d’être accompagné au début et de faire attention à la fatigue. Cependant, il est important de noter que cet avis est propre à ma situation et qu’il est toujours préférable de consulter votre médecin traitant.

Les règles légales : Votre permis sera invalidé

Selon l’Arrêté du 21 décembre 2005, après un AVC ou un AIT, votre permis de conduire est invalidé. Cette règle est établie pour des raisons de sécurité routière. L’annexe 1 de cet arrêté précise les affections médicales incompatibles avec le maintien du permis de conduire, y compris les AVC et les AIT.

Les conséquences d’une conduite sans permis valide

Il peut être tentant de continuer à conduire sans demander un nouveau permis de conduire après un AVC ou un AIT, mais cela peut avoir des conséquences graves. En cas d’accident, votre assureur vérifiera votre dossier médical et si vous conduisiez sans permis valide, cela constituera une exclusion d’indemnisation. De plus, l’assureur a l’obligation d’informer la préfecture de police de la situation, ce qui peut entraîner des poursuites pénales.

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Quelles sont les étapes à suivre ?

Pour déterminer si votre permis de conduire a été invalidé, il est essentiel de vérifier s’il existe un document écrit mentionnant votre diagnostic d’AVC ou d’AIT. Si vous ne trouvez aucune mention de votre condition médicale, vous pouvez considérer que votre permis est valide. Cependant, si vous avez des doutes, il est préférable de demander un nouveau permis de conduire.

Il est important de se rappeler que ces informations ne sont pas exhaustives et qu’il est essentiel de se référer aux règles spécifiques à votre pays et de consulter votre médecin traitant pour obtenir des conseils personnalisés.

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