Conseil n°1 : Prendre le temps de concevoir soigneusement votre extension
“En dehors des coûts de main-d’œuvre, c’est l’enveloppe extérieure qui représente le poste le plus cher, comprenant le plancher bas, la toiture et les murs. C’est pourquoi il est préférable de privilégier une extension suffisamment compacte”, explique Isabelle Anger. Évitez de concevoir une extension trop longue avec trop de décrochements ! De plus, en la collant au pignon de la maison, vous économiserez déjà sur la construction d’un mur supplémentaire.
Pour optimiser votre extension, envisagez de faire appel à un architecte. Bien que cela constitue une prestation payante, cela pourrait vous faire économiser de l’argent au final, en vous proposant des solutions auxquelles vous n’auriez pas pensé. Par exemple, il peut vous conseiller de transformer votre garage en suite parentale et de construire un carport à côté, plutôt que de construire une nouvelle extension de A à Z. C’est ce qui a été recommandé à cette propriétaire afin de respecter son budget, et le résultat est parfait.
Conseil n°2 : Moins de fenêtres, mais plus grandes
Un autre aspect coûteux est celui des vitrages et des menuiseries. “Il vaut mieux avoir moins d’ouvertures mais les rendre plus grandes”, estime Isabelle Anger. Avec une surface vitrée équivalente, une seule grande ouverture sera toujours moins chère que deux petites.
Si vous supprimez une baie vitrée pour créer une ouverture entre votre maison et votre extension, pensez à réutiliser cette baie vitrée dans l’extension !
Une alternative moins coûteuse pour apporter davantage de lumière naturelle dans une extension est l’utilisation de conduits de lumière, comme illustré dans la vidéo ci-dessous :
Conseil n°3 : Bien choisir les matériaux
Voici différentes options pour le bardage de votre extension, du moins cher au plus coûteux :
- Bois naturel
- Bois pré-peint
- Acier, similaire à celui utilisé dans les bâtiments agricoles
- Zinc
- Panneaux de résine
- Aluminium
Si l’accès à votre terrain est difficile, par exemple si votre maison est mitoyenne des deux côtés et que tous les matériaux doivent être transportés à travers l’intérieur de la maison, l’utilisation d’une ossature en bois sera plus facile à manipuler, ce qui vous permettra d’économiser sur le temps de travail de la main-d’œuvre.
Conseil n°4 : Envisager de réaliser le second œuvre
Pour économiser au maximum, vous pouvez vous lancer dans l’autoconstruction ! Mais vous pouvez également confier la construction de l’enveloppe à des artisans et vous occuper du second œuvre (cloisons, installation des sanitaires, etc.) ou du moins des finitions (peinture, pose du parquet, décoration, etc.). Tout dépend également de la pièce que vous souhaitez aménager : une suite parentale avec salle de bains nécessitera plus de travail (et de compétences) qu’un salon.
Conseil n°5 : Considérer la véranda comme une alternative
Une véranda vous coûtera moins cher qu’une extension en maçonnerie ou même en ossature bois. “Cependant, elle ne vous offrira pas le même confort”, prévient Isabelle Anger. Le principal inconvénient des vérandas réside dans leur isolation thermique, il est donc important d’étudier le rapport qualité-prix. Pour éviter d’avoir froid en hiver et de devoir supporter la chaleur estivale, suivez nos conseils pour aménager une véranda bioclimatique !