Du 20 novembre au 18 décembre 2022, le Qatar accueillera la Coupe du monde de football. C’est un événement historique, marquant la première fois qu’un pays du Moyen-Orient organise cette compétition sportive suivie à travers le monde. Découvrez les enjeux de cette rencontre entre business et polémique.
Qatar 2022, une première mondiale
Le Qatar, un émirat situé au milieu de la péninsule arabique, a connu une forte croissance économique depuis les années 80, grâce à ses ressources en pétrole et en gaz. Aujourd’hui, le Qatar compte parmi les pays ayant le PIB par habitant le plus élevé au monde. Pour accroître son influence internationale et obtenir une reconnaissance diplomatique, le Qatar a investi massivement dans le monde du sport, notamment en rachetant le club de football du Paris Saint-Germain.
En 2010, le petit émirat s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du monde, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à accueillir cet événement planétaire. La cheikha Al-Anoud bint Mana Al Hajri, directrice générale adjointe et directrice des affaires du Centre financier du Qatar, a déclaré à propos de l’attribution de la Coupe du monde : “C’est une occasion unique de se placer sur la carte sportive internationale et commerciale et économique. La Coupe du monde n’est qu’un reflet d’un effort massif” (source : Euronews).
En raison des conditions météorologiques particulières du pays, la Coupe du monde 2022 se déroulera exceptionnellement en hiver, du 20 novembre au 18 décembre, afin de permettre aux joueurs de s’entraîner et de jouer dans des conditions favorables. 32 équipes nationales s’affronteront cet hiver pour remporter le plus grand trophée du football.
Qatar 2022, un budget 20 fois supérieur à la dernière édition
Au-delà de l’événement sportif, la Coupe du monde représente l’un des plus grands événements du sport business, avec des implications financières massives. Le budget alloué par le Qatar pour la prochaine Coupe du monde est colossal, atteignant 220 milliards de dollars, soit 20 fois le budget de la dernière édition organisée par la Russie.
Ce budget comprend la construction de 7 nouveaux stades à la pointe de la technologie, dotés de designs modernes, d’une connectivité avancée et de systèmes de climatisation innovants. Lors de l’attribution de la Coupe du monde en 2010, seul un stade était opérationnel, ce qui a contraint le pays à construire de nouvelles infrastructures.
Cependant, le coût de construction de ces nouveaux stades est estimé entre 6,5 et 10 milliards de dollars. Cette somme colossale investie par le Qatar s’explique principalement par son projet de développement territorial, le projet Qatar 2023. Les 220 milliards de dollars ont principalement servi à la construction d’infrastructures de classe mondiale telles que des routes, des transports souterrains, des aéroports, des hôtels et d’autres installations sportives. Comme pour les Jeux olympiques, la Coupe du monde est également l’occasion pour les pays et les villes hôtes de révolutionner leurs solutions de mobilité et leurs infrastructures.
Quels bénéfices à long terme pour le Qatar ?
Plus de 1,5 million de supporters sont attendus sur le territoire qatari pendant ce mois de compétition. Le pays espère générer plus de 20 milliards de dollars de bénéfices à court terme grâce aux recettes directes de l’événement. Le calendrier de cette compétition est un véritable atout pour sa rentabilité, car la période de Noël correspond au pic d’investissement publicitaire des annonceurs. Associée aux investissements massifs habituels des marques pour cet événement, cette Coupe du monde pourrait devenir l’une des plus rentables de l’histoire en termes de publicité, de marketing et d’événementiel.
Qatar 2022, une compétition controversée
Le bilan carbone de la Coupe du monde au Qatar, un sujet épineux
De nombreuses polémiques entourent cette Coupe du monde. Outre le fait que le Qatar ne possède aucune culture footballistique, son élection en tant qu’organisateur de la Coupe du monde 2022 soulève des interrogations sur le plan environnemental.
La question environnementale est devenue primordiale dans l’organisation de tous les événements. Cependant, en raison des conditions météorologiques locales, le pays hôte est contraint d’équiper tous les stades de systèmes de climatisation qui fonctionneront tout au long de la compétition. Cette décision a suscité de nombreuses critiques à travers le monde.
Si la climatisation des stades n’est pas une nouveauté, notamment aux États-Unis et en Angleterre où de nombreux stades sont chauffés, le Qatar défend son empreinte environnementale en assurant que la climatisation sera alimentée par l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques. Saud Abdulaziz Abdul Ghani, le créateur du système de climatisation installé dans ces nouveaux stades, estime que son innovation est “40 % plus durable que les techniques existantes”.
Le respect des droits de l’homme au cœur de la controverse
La plus grande controverse entourant cette Coupe du monde concerne le traitement des 1,7 million de travailleurs migrants qui ont participé à la construction des nouvelles infrastructures au Qatar. Entre conditions de vie déplorables, salaires impayés, travail forcé et interdictions de quitter le pays, les méthodes utilisées par le Qatar sont qualifiées de véritable esclavage moderne. On estime que plus de 6 500 ouvriers sont décédés depuis le début des chantiers.
Ce non-respect des droits de l’homme, associé à une politique anti-LGBT inscrite dans la loi du pays, a entraîné un rejet massif de l’attribution de cet événement au petit émirat. Du point de vue des marques, cette Coupe du monde si particulière est l’occasion de défendre des valeurs fortes. C’est le cas de la marque Hummel, équipementier officiel de la fédération de football danoise, qui propose des maillots atténuant ou effaçant sa propre marque et emblème afin de sensibiliser à la question du respect des droits de l’homme dans le pays hôte.
La Coupe du monde 2022, un événement clé dans la formation de nos étudiants
Au-delà des polémiques, la Coupe du monde reste un événement incontournable du sport business. C’est l’occasion pour les étudiants de l’ISG Sport Business Management d’analyser cette compétition sous différents angles. Ils étudieront l’histoire de cette compétition, ses enjeux, l’organisation et les aspects environnementaux d’un événement sportif d’envergure mondiale, ainsi que l’approche journalistique en analysant le traitement de la compétition dans les médias en ligne et hors ligne, et enfin les dimensions du sponsoring, de la communication et du marketing, ainsi que les problématiques de responsabilité sociale auxquelles sont confrontés les organisateurs et les marques.
Plusieurs événements sont prévus dans notre formation pour décrypter cette compétition de football, la plus importante au monde.
Vous souhaitez vivre la passion du sport au sein d’une école 100% Sport Business ? Inscrivez-vous dès maintenant ici.
Du 20 novembre au 18 décembre 2022, le Qatar accueillera la Coupe du monde de football. C’est un événement historique, marquant la première fois qu’un pays du Moyen-Orient organise cette compétition sportive suivie à travers le monde. Découvrez les enjeux de cette rencontre entre business et polémique.
Qatar 2022, une première mondiale
Le Qatar, un émirat situé au milieu de la péninsule arabique, a connu une forte croissance économique depuis les années 80, grâce à ses ressources en pétrole et en gaz. Aujourd’hui, le Qatar compte parmi les pays ayant le PIB par habitant le plus élevé au monde. Pour accroître son influence internationale et obtenir une reconnaissance diplomatique, le Qatar a investi massivement dans le monde du sport, notamment en rachetant le club de football du Paris Saint-Germain.
En 2010, le petit émirat s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du monde, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à accueillir cet événement planétaire. La cheikha Al-Anoud bint Mana Al Hajri, directrice générale adjointe et directrice des affaires du Centre financier du Qatar, a déclaré à propos de l’attribution de la Coupe du monde : “C’est une occasion unique de se placer sur la carte sportive internationale et commerciale et économique. La Coupe du monde n’est qu’un reflet d’un effort massif” (source : Euronews).
En raison des conditions météorologiques particulières du pays, la Coupe du monde 2022 se déroulera exceptionnellement en hiver, du 20 novembre au 18 décembre, afin de permettre aux joueurs de s’entraîner et de jouer dans des conditions favorables. 32 équipes nationales s’affronteront cet hiver pour remporter le plus grand trophée du football.
Qatar 2022, un budget 20 fois supérieur à la dernière édition
Au-delà de l’événement sportif, la Coupe du monde représente l’un des plus grands événements du sport business, avec des implications financières massives. Le budget alloué par le Qatar pour la prochaine Coupe du monde est colossal, atteignant 220 milliards de dollars, soit 20 fois le budget de la dernière édition organisée par la Russie.
Ce budget comprend la construction de 7 nouveaux stades à la pointe de la technologie, dotés de designs modernes, d’une connectivité avancée et de systèmes de climatisation innovants. Lors de l’attribution de la Coupe du monde en 2010, seul un stade était opérationnel, ce qui a contraint le pays à construire de nouvelles infrastructures.
Cependant, le coût de construction de ces nouveaux stades est estimé entre 6,5 et 10 milliards de dollars. Cette somme colossale investie par le Qatar s’explique principalement par son projet de développement territorial, le projet Qatar 2023. Les 220 milliards de dollars ont principalement servi à la construction d’infrastructures de classe mondiale telles que des routes, des transports souterrains, des aéroports, des hôtels et d’autres installations sportives. Comme pour les Jeux olympiques, la Coupe du monde est également l’occasion pour les pays et les villes hôtes de révolutionner leurs solutions de mobilité et leurs infrastructures.
Quels bénéfices à long terme pour le Qatar ?
Plus de 1,5 million de supporters sont attendus sur le territoire qatari pendant ce mois de compétition. Le pays espère générer plus de 20 milliards de dollars de bénéfices à court terme grâce aux recettes directes de l’événement. Le calendrier de cette compétition est un véritable atout pour sa rentabilité, car la période de Noël correspond au pic d’investissement publicitaire des annonceurs. Associée aux investissements massifs habituels des marques pour cet événement, cette Coupe du monde pourrait devenir l’une des plus rentables de l’histoire en termes de publicité, de marketing et d’événementiel.
Qatar 2022, une compétition controversée
Le bilan carbone de la Coupe du monde au Qatar, un sujet épineux
De nombreuses polémiques entourent cette Coupe du monde. Outre le fait que le Qatar ne possède aucune culture footballistique, son élection en tant qu’organisateur de la Coupe du monde 2022 soulève des interrogations sur le plan environnemental.
La question environnementale est devenue primordiale dans l’organisation de tous les événements. Cependant, en raison des conditions météorologiques locales, le pays hôte est contraint d’équiper tous les stades de systèmes de climatisation qui fonctionneront tout au long de la compétition. Cette décision a suscité de nombreuses critiques à travers le monde.
Si la climatisation des stades n’est pas une nouveauté, notamment aux États-Unis et en Angleterre où de nombreux stades sont chauffés, le Qatar défend son empreinte environnementale en assurant que la climatisation sera alimentée par l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques. Saud Abdulaziz Abdul Ghani, le créateur du système de climatisation installé dans ces nouveaux stades, estime que son innovation est “40 % plus durable que les techniques existantes”.
Le respect des droits de l’homme au cœur de la controverse
La plus grande controverse entourant cette Coupe du monde concerne le traitement des 1,7 million de travailleurs migrants qui ont participé à la construction des nouvelles infrastructures au Qatar. Entre conditions de vie déplorables, salaires impayés, travail forcé et interdictions de quitter le pays, les méthodes utilisées par le Qatar sont qualifiées de véritable esclavage moderne. On estime que plus de 6 500 ouvriers sont décédés depuis le début des chantiers.
Ce non-respect des droits de l’homme, associé à une politique anti-LGBT inscrite dans la loi du pays, a entraîné un rejet massif de l’attribution de cet événement au petit émirat. Du point de vue des marques, cette Coupe du monde si particulière est l’occasion de défendre des valeurs fortes. C’est le cas de la marque Hummel, équipementier officiel de la fédération de football danoise, qui propose des maillots atténuant ou effaçant sa propre marque et emblème afin de sensibiliser à la question du respect des droits de l’homme dans le pays hôte.
La Coupe du monde 2022, un événement clé dans la formation de nos étudiants
Au-delà des polémiques, la Coupe du monde reste un événement incontournable du sport business. C’est l’occasion pour les étudiants de l’ISG Sport Business Management d’analyser cette compétition sous différents angles. Ils étudieront l’histoire de cette compétition, ses enjeux, l’organisation et les aspects environnementaux d’un événement sportif d’envergure mondiale, ainsi que l’approche journalistique en analysant le traitement de la compétition dans les médias en ligne et hors ligne, et enfin les dimensions du sponsoring, de la communication et du marketing, ainsi que les problématiques de responsabilité sociale auxquelles sont confrontés les organisateurs et les marques.
Plusieurs événements sont prévus dans notre formation pour décrypter cette compétition de football, la plus importante au monde.
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Du 20 novembre au 18 décembre 2022, le Qatar accueillera la Coupe du monde de football. C’est un événement historique, marquant la première fois qu’un pays du Moyen-Orient organise cette compétition sportive suivie à travers le monde. Découvrez les enjeux de cette rencontre entre business et polémique.
Qatar 2022, une première mondiale
Le Qatar, un émirat situé au milieu de la péninsule arabique, a connu une forte croissance économique depuis les années 80, grâce à ses ressources en pétrole et en gaz. Aujourd’hui, le Qatar compte parmi les pays ayant le PIB par habitant le plus élevé au monde. Pour accroître son influence internationale et obtenir une reconnaissance diplomatique, le Qatar a investi massivement dans le monde du sport, notamment en rachetant le club de football du Paris Saint-Germain.
En 2010, le petit émirat s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du monde, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à accueillir cet événement planétaire. La cheikha Al-Anoud bint Mana Al Hajri, directrice générale adjointe et directrice des affaires du Centre financier du Qatar, a déclaré à propos de l’attribution de la Coupe du monde : “C’est une occasion unique de se placer sur la carte sportive internationale et commerciale et économique. La Coupe du monde n’est qu’un reflet d’un effort massif” (source : Euronews).
En raison des conditions météorologiques particulières du pays, la Coupe du monde 2022 se déroulera exceptionnellement en hiver, du 20 novembre au 18 décembre, afin de permettre aux joueurs de s’entraîner et de jouer dans des conditions favorables. 32 équipes nationales s’affronteront cet hiver pour remporter le plus grand trophée du football.
Qatar 2022, un budget 20 fois supérieur à la dernière édition
Au-delà de l’événement sportif, la Coupe du monde représente l’un des plus grands événements du sport business, avec des implications financières massives. Le budget alloué par le Qatar pour la prochaine Coupe du monde est colossal, atteignant 220 milliards de dollars, soit 20 fois le budget de la dernière édition organisée par la Russie.
Ce budget comprend la construction de 7 nouveaux stades à la pointe de la technologie, dotés de designs modernes, d’une connectivité avancée et de systèmes de climatisation innovants. Lors de l’attribution de la Coupe du monde en 2010, seul un stade était opérationnel, ce qui a contraint le pays à construire de nouvelles infrastructures.
Cependant, le coût de construction de ces nouveaux stades est estimé entre 6,5 et 10 milliards de dollars. Cette somme colossale investie par le Qatar s’explique principalement par son projet de développement territorial, le projet Qatar 2023. Les 220 milliards de dollars ont principalement servi à la construction d’infrastructures de classe mondiale telles que des routes, des transports souterrains, des aéroports, des hôtels et d’autres installations sportives. Comme pour les Jeux olympiques, la Coupe du monde est également l’occasion pour les pays et les villes hôtes de révolutionner leurs solutions de mobilité et leurs infrastructures.
Quels bénéfices à long terme pour le Qatar ?
Plus de 1,5 million de supporters sont attendus sur le territoire qatari pendant ce mois de compétition. Le pays espère générer plus de 20 milliards de dollars de bénéfices à court terme grâce aux recettes directes de l’événement. Le calendrier de cette compétition est un véritable atout pour sa rentabilité, car la période de Noël correspond au pic d’investissement publicitaire des annonceurs. Associée aux investissements massifs habituels des marques pour cet événement, cette Coupe du monde pourrait devenir l’une des plus rentables de l’histoire en termes de publicité, de marketing et d’événementiel.
Qatar 2022, une compétition controversée
Le bilan carbone de la Coupe du monde au Qatar, un sujet épineux
De nombreuses polémiques entourent cette Coupe du monde. Outre le fait que le Qatar ne possède aucune culture footballistique, son élection en tant qu’organisateur de la Coupe du monde 2022 soulève des interrogations sur le plan environnemental.
La question environnementale est devenue primordiale dans l’organisation de tous les événements. Cependant, en raison des conditions météorologiques locales, le pays hôte est contraint d’équiper tous les stades de systèmes de climatisation qui fonctionneront tout au long de la compétition. Cette décision a suscité de nombreuses critiques à travers le monde.
Si la climatisation des stades n’est pas une nouveauté, notamment aux États-Unis et en Angleterre où de nombreux stades sont chauffés, le Qatar défend son empreinte environnementale en assurant que la climatisation sera alimentée par l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques. Saud Abdulaziz Abdul Ghani, le créateur du système de climatisation installé dans ces nouveaux stades, estime que son innovation est “40 % plus durable que les techniques existantes”.
Le respect des droits de l’homme au cœur de la controverse
La plus grande controverse entourant cette Coupe du monde concerne le traitement des 1,7 million de travailleurs migrants qui ont participé à la construction des nouvelles infrastructures au Qatar. Entre conditions de vie déplorables, salaires impayés, travail forcé et interdictions de quitter le pays, les méthodes utilisées par le Qatar sont qualifiées de véritable esclavage moderne. On estime que plus de 6 500 ouvriers sont décédés depuis le début des chantiers.
Ce non-respect des droits de l’homme, associé à une politique anti-LGBT inscrite dans la loi du pays, a entraîné un rejet massif de l’attribution de cet événement au petit émirat. Du point de vue des marques, cette Coupe du monde si particulière est l’occasion de défendre des valeurs fortes. C’est le cas de la marque Hummel, équipementier officiel de la fédération de football danoise, qui propose des maillots atténuant ou effaçant sa propre marque et emblème afin de sensibiliser à la question du respect des droits de l’homme dans le pays hôte.
La Coupe du monde 2022, un événement clé dans la formation de nos étudiants
Au-delà des polémiques, la Coupe du monde reste un événement incontournable du sport business. C’est l’occasion pour les étudiants de l’ISG Sport Business Management d’analyser cette compétition sous différents angles. Ils étudieront l’histoire de cette compétition, ses enjeux, l’organisation et les aspects environnementaux d’un événement sportif d’envergure mondiale, ainsi que l’approche journalistique en analysant le traitement de la compétition dans les médias en ligne et hors ligne, et enfin les dimensions du sponsoring, de la communication et du marketing, ainsi que les problématiques de responsabilité sociale auxquelles sont confrontés les organisateurs et les marques.
Plusieurs événements sont prévus dans notre formation pour décrypter cette compétition de football, la plus importante au monde.
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Du 20 novembre au 18 décembre 2022, le Qatar accueillera la Coupe du monde de football. C’est un événement historique, marquant la première fois qu’un pays du Moyen-Orient organise cette compétition sportive suivie à travers le monde. Découvrez les enjeux de cette rencontre entre business et polémique.
Qatar 2022, une première mondiale
Le Qatar, un émirat situé au milieu de la péninsule arabique, a connu une forte croissance économique depuis les années 80, grâce à ses ressources en pétrole et en gaz. Aujourd’hui, le Qatar compte parmi les pays ayant le PIB par habitant le plus élevé au monde. Pour accroître son influence internationale et obtenir une reconnaissance diplomatique, le Qatar a investi massivement dans le monde du sport, notamment en rachetant le club de football du Paris Saint-Germain.
En 2010, le petit émirat s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du monde, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient à accueillir cet événement planétaire. La cheikha Al-Anoud bint Mana Al Hajri, directrice générale adjointe et directrice des affaires du Centre financier du Qatar, a déclaré à propos de l’attribution de la Coupe du monde : “C’est une occasion unique de se placer sur la carte sportive internationale et commerciale et économique. La Coupe du monde n’est qu’un reflet d’un effort massif” (source : Euronews).
En raison des conditions météorologiques particulières du pays, la Coupe du monde 2022 se déroulera exceptionnellement en hiver, du 20 novembre au 18 décembre, afin de permettre aux joueurs de s’entraîner et de jouer dans des conditions favorables. 32 équipes nationales s’affronteront cet hiver pour remporter le plus grand trophée du football.
Qatar 2022, un budget 20 fois supérieur à la dernière édition
Au-delà de l’événement sportif, la Coupe du monde représente l’un des plus grands événements du sport business, avec des implications financières massives. Le budget alloué par le Qatar pour la prochaine Coupe du monde est colossal, atteignant 220 milliards de dollars, soit 20 fois le budget de la dernière édition organisée par la Russie.
Ce budget comprend la construction de 7 nouveaux stades à la pointe de la technologie, dotés de designs modernes, d’une connectivité avancée et de systèmes de climatisation innovants. Lors de l’attribution de la Coupe du monde en 2010, seul un stade était opérationnel, ce qui a contraint le pays à construire de nouvelles infrastructures.
Cependant, le coût de construction de ces nouveaux stades est estimé entre 6,5 et 10 milliards de dollars. Cette somme colossale investie par le Qatar s’explique principalement par son projet de développement territorial, le projet Qatar 2023. Les 220 milliards de dollars ont principalement servi à la construction d’infrastructures de classe mondiale telles que des routes, des transports souterrains, des aéroports, des hôtels et d’autres installations sportives. Comme pour les Jeux olympiques, la Coupe du monde est également l’occasion pour les pays et les villes hôtes de révolutionner leurs solutions de mobilité et leurs infrastructures.
Quels bénéfices à long terme pour le Qatar ?
Plus de 1,5 million de supporters sont attendus sur le territoire qatari pendant ce mois de compétition. Le pays espère générer plus de 20 milliards de dollars de bénéfices à court terme grâce aux recettes directes de l’événement. Le calendrier de cette compétition est un véritable atout pour sa rentabilité, car la période de Noël correspond au pic d’investissement publicitaire des annonceurs. Associée aux investissements massifs habituels des marques pour cet événement, cette Coupe du monde pourrait devenir l’une des plus rentables de l’histoire en termes de publicité, de marketing et d’événementiel.
Qatar 2022, une compétition controversée
Le bilan carbone de la Coupe du monde au Qatar, un sujet épineux
De nombreuses polémiques entourent cette Coupe du monde. Outre le fait que le Qatar ne possède aucune culture footballistique, son élection en tant qu’organisateur de la Coupe du monde 2022 soulève des interrogations sur le plan environnemental.
La question environnementale est devenue primordiale dans l’organisation de tous les événements. Cependant, en raison des conditions météorologiques locales, le pays hôte est contraint d’équiper tous les stades de systèmes de climatisation qui fonctionneront tout au long de la compétition. Cette décision a suscité de nombreuses critiques à travers le monde.
Si la climatisation des stades n’est pas une nouveauté, notamment aux États-Unis et en Angleterre où de nombreux stades sont chauffés, le Qatar défend son empreinte environnementale en assurant que la climatisation sera alimentée par l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques. Saud Abdulaziz Abdul Ghani, le créateur du système de climatisation installé dans ces nouveaux stades, estime que son innovation est “40 % plus durable que les techniques existantes”.
Le respect des droits de l’homme au cœur de la controverse
La plus grande controverse entourant cette Coupe du monde concerne le traitement des 1,7 million de travailleurs migrants qui ont participé à la construction des nouvelles infrastructures au Qatar. Entre conditions de vie déplorables, salaires impayés, travail forcé et interdictions de quitter le pays, les méthodes utilisées par le Qatar sont qualifiées de véritable esclavage moderne. On estime que plus de 6 500 ouvriers sont décédés depuis le début des chantiers.
Ce non-respect des droits de l’homme, associé à une politique anti-LGBT inscrite dans la loi du pays, a entraîné un rejet massif de l’attribution de cet événement au petit émirat. Du point de vue des marques, cette Coupe du monde si particulière est l’occasion de défendre des valeurs fortes. C’est le cas de la marque Hummel, équipementier officiel de la fédération de football danoise, qui propose des maillots atténuant ou effaçant sa propre marque et emblème afin de sensibiliser à la question du respect des droits de l’homme dans le pays hôte.
La Coupe du monde 2022, un événement clé dans la formation de nos étudiants
Au-delà des polémiques, la Coupe du monde reste un événement incontournable du sport business. C’est l’occasion pour les étudiants de l’ISG Sport Business Management d’analyser cette compétition sous différents angles. Ils étudieront l’histoire de cette compétition, ses enjeux, l’organisation et les aspects environnementaux d’un événement sportif d’envergure mondiale, ainsi que l’approche journalistique en analysant le traitement de la compétition dans les médias en ligne et hors ligne, et enfin les dimensions du sponsoring, de la communication et du marketing, ainsi que les problématiques de responsabilité sociale auxquelles sont confrontés les organisateurs et les marques.
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