Crash-tests : Tesla innocenté malgré des soupçons troublants

Crash-tests : Tesla ne semble pas avoir triché malgré des éléments troublants

L’organisme Euro NCAP chargé des crash tests automobiles a ouvert une enquête sur Tesla suite à des informations laissant penser que le constructeur américain aurait triché. Cependant, Euro NCAP affirme qu’aucune preuve ne va dans ce sens pour le moment.

Crash-tests : Tesla ne semble pas avoir triché malgré des éléments troublants

Les résultats préliminaires de l’enquête d’Euro NCAP ont été communiqués à CNN. Selon l’organisme indépendant, il n’y a aucune preuve que Tesla triche lors des crash tests. Euro NCAP n’a trouvé aucun élément confirmant l’activation d’un mode spécial par Tesla lorsque la voiture est testée, afin d’augmenter artificiellement la note.

Tesla aurait déclaré à Euro NCAP qu’il n’utilise pas la géolocalisation pour activer ou modifier certaines fonctionnalités de sécurité active de la voiture. La présence de références aux différents organismes de crash tests dans le code source serait justifiée par la nécessité d’identifier la région pour laquelle la voiture est configurée, chaque région ayant ses propres réglementations.

Cependant, une ombre subsiste puisque le Japon n’est pas mentionné dans cette liste, bien qu’il dispose de sa propre réglementation et de son propre organisme de crash tests. L’enquête n’est pas encore terminée, et Euro NCAP va tenter de reproduire les résultats avec d’autres modèles de Tesla.

Selon Car Expert, qui a pu entrer en contact avec le hacker Green et Euro NCAP, il n’y a pas de problème de triche. Tesla utiliserait les résultats des crash tests pour mettre à jour à distance le firmware de la voiture, afin d’améliorer et de renforcer la sécurité du conducteur et des passagers. Cependant, il est important de noter que Tesla utilise des versions de développement du logiciel embarqué lors des crash tests, qui ne sont pas utilisées dans les voitures en circulation.

Cette affaire rappelle celle du Volkswagen Dieselgate en 2015, où le constructeur avait modifié le logiciel anti-pollution de ses voitures pour réussir les homologations. Cependant, dans le cas de Tesla, il s’agit d’une question de sécurité.

Un mystérieux code

L’organisme EuroNCAP a récemment dévoilé les résultats des crash tests du Tesla Model Y, qui ont été exceptionnels avec une note maximale de cinq étoiles. Cependant, le hacker Green a découvert un code mystérieux dans le logiciel du Model Y, mentionnant l’agence australienne de crash tests ANCAP. Les agences EuroNCAP, NCAP (Corée) et I VISTA (Chine) étaient également mentionnées dans le code.

Le hacker ne connaît pas la raison de l’existence de ce code, mais il pense qu’il est lié aux fonctionnalités de sécurité active de la voiture. Selon lui, cette modification du code pourrait permettre aux véhicules utilisés lors des crash tests de mieux se conformer aux critères de sécurité. Cependant, il n’a pas trouvé les fonctions modifiées par l’activation de ce mode.

Il est possible que Tesla active le mode “crash-test” pour éviter que la voiture ne réagisse de manière inattendue lors des tests, en raison de l’absence de conducteur ou du fait qu’elle soit au point mort.

Les différentes agences prennent ces allégations au sérieux. L’agence australienne a déclaré qu’elle examinait les affirmations du hacker. Tesla n’a pas encore commenté ces accusations et n’a pas fourni d’explication pour le moment.

Il est important de noter que cette enquête est toujours en cours, et nous mettrons cet article à jour si de nouveaux développements surviennent.