Vous avez décidé de vous lancer seul dans l’aventure de la création d’entreprise et vous souhaitez constituer une société unipersonnelle ? Dans cet article, nous vous informons sur les différentes formes juridiques disponibles et vous expliquons comment procéder à l’immatriculation de votre société unipersonnelle.
Les différentes formes juridiques pour une société unipersonnelle
Lorsque vous démarrez votre projet de création d’entreprise en solitaire, vous avez plusieurs options concernant la forme juridique de votre société :
- L’entreprise individuelle
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
- La société à responsabilité limitée unipersonnelle (EURL)
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Il est important de bien comprendre les spécificités et les différences de ces formes juridiques pour choisir celle qui convient le mieux à votre projet.
Comparaison entre l’EURL et la SASU
Le tableau suivant présente les principales caractéristiques de l’EURL et de la SASU, facilitant ainsi la comparaison entre ces deux formes juridiques :
Caractéristiques | EURL | SASU |
---|---|---|
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
Statuts à rédiger | Oui | Oui |
Durée de la société | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation |
Objet social | Toutes les activités possibles et licites | Toutes les activités possibles et licites |
Capital social | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible |
Apports de biens communs | Information préalable ou consentement obligatoire du conjoint. Droit de revendication, sauf en cas de renonciation, de la moitié des parts sociales. Droit à la moitié des parts sociales en cas de liquidation de la communauté | Pas d’information préalable mais consentement obligatoire pour certains biens. Droit à la moitié des actions en cas de liquidation de la communauté |
Direction de la société | Gérant personne physique, qui peut être l’associé unique ou un tiers. | Président personne physique ou morale, qui peut être l’associé unique ou un tiers. |
Régime de sécurité sociale du dirigeant | Sécurité sociale des indépendants | Régime général de la sécurité sociale |
Rémunération et avantages en nature | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Pas de bulletin de paie. | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Un bulletin de paie est nécessaire. |
Base de calcul des cotisations sociales | Bénéfices (si bénéfices imposés à l’impôt sur le revenu), rémunérations + une partie des dividendes (si bénéfices imposés à l’impôt sur les sociétés) | Rémunérations |
Aides à la création du dirigeant associé | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si option pour l’IS et dirigeant non rémunéré) | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si dirigeant non rémunéré) |
Statuts possibles pour le conjoint | Associé, salarié ou conjoint collaborateur | Associé ou salarié |
Imposition des bénéfices | Impôt sur le revenu (régime micro-entreprise possible), option possible pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés, option possible pour l’impôt sur le revenu pendant 5 exercices |
Régimes de TVA | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal |
Les étapes pour immatriculer votre société unipersonnelle
Une fois que vous avez choisi la forme juridique qui correspond le mieux à vos besoins et que vous êtes prêt à démarrer votre activité, vous devez immatriculer votre société unipersonnelle. Voici les étapes à suivre :
1. Rédigez les statuts de votre société unipersonnelle
Tout d’abord, vous devez rédiger les statuts de votre future société. Ces statuts doivent contenir plusieurs informations obligatoires, qui dépendront de la forme juridique choisie. N’hésitez pas à vous renseigner sur vos obligations concernant les mentions dans les statuts d’une SARL ou les mentions dans les statuts d’une SAS.
2. Libérez vos apports en numéraire sur un compte bloqué
Au moment de la constitution de votre société, vous devez libérer une partie de vos apports en numéraire. La proportion à libérer dépendra de la forme juridique choisie (un cinquième pour une SARL unipersonnelle et un quart pour une SAS unipersonnelle). Vous devrez déposer les fonds correspondants sur un compte bloqué, soit dans une banque, soit chez un notaire, soit à la caisse des dépôts et consignations.
3. Évaluez vos apports en nature
Si vous prévoyez de réaliser des apports en nature, vous devrez les évaluer. Vous pouvez vous baser sur les prix des factures ou sur les prix de biens similaires sur le marché de l’occasion. Dans certains cas, vous devrez nommer un commissaire aux apports chargé d’établir un rapport sur l’évaluation. Cependant, si aucun des apports n’a une valeur supérieure à 30 000 euros et que le total des apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social, vous pouvez vous dispenser de nommer un commissaire aux apports.
4. Publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces légales
Cette étape est obligatoire et consiste à publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Cet avis doit contenir certaines informations obligatoires. Vous pouvez utiliser une plateforme en ligne pour publier votre avis rapidement.
5. Complétez une déclaration de constitution
Pour terminer, vous devrez compléter une déclaration de constitution d’une personne morale, également appelée formulaire M0. Le formulaire à utiliser dépendra de la forme juridique de votre société (M0 SARL ou M0 SAS). Vous pouvez télécharger le formulaire correspondant sur le site service-public.fr. Une fois le formulaire complété, vous devrez réunir tous les documents demandés par le greffe pour l’immatriculation de votre société.
6. Demandez l’immatriculation de votre société unipersonnelle
Une fois que toutes les démarches sont terminées, vous pouvez demander l’immatriculation de votre société unipersonnelle. N’oubliez pas de demander également votre inscription au registre des bénéficiaires effectifs simultanément ou dans les 15 jours suivant la délivrance de votre récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.
En suivant ces étapes, vous pourrez facilement créer votre société unipersonnelle et commencer votre activité en tant qu’entrepreneur individuel.
Vous avez décidé de vous lancer seul dans l’aventure de la création d’entreprise et vous souhaitez constituer une société unipersonnelle ? Dans cet article, nous vous informons sur les différentes formes juridiques disponibles et vous expliquons comment procéder à l’immatriculation de votre société unipersonnelle.
Les différentes formes juridiques pour une société unipersonnelle
Lorsque vous démarrez votre projet de création d’entreprise en solitaire, vous avez plusieurs options concernant la forme juridique de votre société :
- L’entreprise individuelle
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
- La société à responsabilité limitée unipersonnelle (EURL)
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Il est important de bien comprendre les spécificités et les différences de ces formes juridiques pour choisir celle qui convient le mieux à votre projet.
Comparaison entre l’EURL et la SASU
Le tableau suivant présente les principales caractéristiques de l’EURL et de la SASU, facilitant ainsi la comparaison entre ces deux formes juridiques :
Caractéristiques | EURL | SASU |
---|---|---|
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
Statuts à rédiger | Oui | Oui |
Durée de la société | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation |
Objet social | Toutes les activités possibles et licites | Toutes les activités possibles et licites |
Capital social | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible |
Apports de biens communs | Information préalable ou consentement obligatoire du conjoint. Droit de revendication, sauf en cas de renonciation, de la moitié des parts sociales. Droit à la moitié des parts sociales en cas de liquidation de la communauté | Pas d’information préalable mais consentement obligatoire pour certains biens. Droit à la moitié des actions en cas de liquidation de la communauté |
Direction de la société | Gérant personne physique, qui peut être l’associé unique ou un tiers. | Président personne physique ou morale, qui peut être l’associé unique ou un tiers. |
Régime de sécurité sociale du dirigeant | Sécurité sociale des indépendants | Régime général de la sécurité sociale |
Rémunération et avantages en nature | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Pas de bulletin de paie. | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Un bulletin de paie est nécessaire. |
Base de calcul des cotisations sociales | Bénéfices (si bénéfices imposés à l’impôt sur le revenu), rémunérations + une partie des dividendes (si bénéfices imposés à l’impôt sur les sociétés) | Rémunérations |
Aides à la création du dirigeant associé | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si option pour l’IS et dirigeant non rémunéré) | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si dirigeant non rémunéré) |
Statuts possibles pour le conjoint | Associé, salarié ou conjoint collaborateur | Associé ou salarié |
Imposition des bénéfices | Impôt sur le revenu (régime micro-entreprise possible), option possible pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés, option possible pour l’impôt sur le revenu pendant 5 exercices |
Régimes de TVA | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal |
Les étapes pour immatriculer votre société unipersonnelle
Une fois que vous avez choisi la forme juridique qui correspond le mieux à vos besoins et que vous êtes prêt à démarrer votre activité, vous devez immatriculer votre société unipersonnelle. Voici les étapes à suivre :
1. Rédigez les statuts de votre société unipersonnelle
Tout d’abord, vous devez rédiger les statuts de votre future société. Ces statuts doivent contenir plusieurs informations obligatoires, qui dépendront de la forme juridique choisie. N’hésitez pas à vous renseigner sur vos obligations concernant les mentions dans les statuts d’une SARL ou les mentions dans les statuts d’une SAS.
2. Libérez vos apports en numéraire sur un compte bloqué
Au moment de la constitution de votre société, vous devez libérer une partie de vos apports en numéraire. La proportion à libérer dépendra de la forme juridique choisie (un cinquième pour une SARL unipersonnelle et un quart pour une SAS unipersonnelle). Vous devrez déposer les fonds correspondants sur un compte bloqué, soit dans une banque, soit chez un notaire, soit à la caisse des dépôts et consignations.
3. Évaluez vos apports en nature
Si vous prévoyez de réaliser des apports en nature, vous devrez les évaluer. Vous pouvez vous baser sur les prix des factures ou sur les prix de biens similaires sur le marché de l’occasion. Dans certains cas, vous devrez nommer un commissaire aux apports chargé d’établir un rapport sur l’évaluation. Cependant, si aucun des apports n’a une valeur supérieure à 30 000 euros et que le total des apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social, vous pouvez vous dispenser de nommer un commissaire aux apports.
4. Publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces légales
Cette étape est obligatoire et consiste à publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Cet avis doit contenir certaines informations obligatoires. Vous pouvez utiliser une plateforme en ligne pour publier votre avis rapidement.
5. Complétez une déclaration de constitution
Pour terminer, vous devrez compléter une déclaration de constitution d’une personne morale, également appelée formulaire M0. Le formulaire à utiliser dépendra de la forme juridique de votre société (M0 SARL ou M0 SAS). Vous pouvez télécharger le formulaire correspondant sur le site service-public.fr. Une fois le formulaire complété, vous devrez réunir tous les documents demandés par le greffe pour l’immatriculation de votre société.
6. Demandez l’immatriculation de votre société unipersonnelle
Une fois que toutes les démarches sont terminées, vous pouvez demander l’immatriculation de votre société unipersonnelle. N’oubliez pas de demander également votre inscription au registre des bénéficiaires effectifs simultanément ou dans les 15 jours suivant la délivrance de votre récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.
En suivant ces étapes, vous pourrez facilement créer votre société unipersonnelle et commencer votre activité en tant qu’entrepreneur individuel.
Vous avez décidé de vous lancer seul dans l’aventure de la création d’entreprise et vous souhaitez constituer une société unipersonnelle ? Dans cet article, nous vous informons sur les différentes formes juridiques disponibles et vous expliquons comment procéder à l’immatriculation de votre société unipersonnelle.
Les différentes formes juridiques pour une société unipersonnelle
Lorsque vous démarrez votre projet de création d’entreprise en solitaire, vous avez plusieurs options concernant la forme juridique de votre société :
- L’entreprise individuelle
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
- La société à responsabilité limitée unipersonnelle (EURL)
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Il est important de bien comprendre les spécificités et les différences de ces formes juridiques pour choisir celle qui convient le mieux à votre projet.
Comparaison entre l’EURL et la SASU
Le tableau suivant présente les principales caractéristiques de l’EURL et de la SASU, facilitant ainsi la comparaison entre ces deux formes juridiques :
Caractéristiques | EURL | SASU |
---|---|---|
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
Statuts à rédiger | Oui | Oui |
Durée de la société | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation |
Objet social | Toutes les activités possibles et licites | Toutes les activités possibles et licites |
Capital social | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible |
Apports de biens communs | Information préalable ou consentement obligatoire du conjoint. Droit de revendication, sauf en cas de renonciation, de la moitié des parts sociales. Droit à la moitié des parts sociales en cas de liquidation de la communauté | Pas d’information préalable mais consentement obligatoire pour certains biens. Droit à la moitié des actions en cas de liquidation de la communauté |
Direction de la société | Gérant personne physique, qui peut être l’associé unique ou un tiers. | Président personne physique ou morale, qui peut être l’associé unique ou un tiers. |
Régime de sécurité sociale du dirigeant | Sécurité sociale des indépendants | Régime général de la sécurité sociale |
Rémunération et avantages en nature | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Pas de bulletin de paie. | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Un bulletin de paie est nécessaire. |
Base de calcul des cotisations sociales | Bénéfices (si bénéfices imposés à l’impôt sur le revenu), rémunérations + une partie des dividendes (si bénéfices imposés à l’impôt sur les sociétés) | Rémunérations |
Aides à la création du dirigeant associé | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si option pour l’IS et dirigeant non rémunéré) | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si dirigeant non rémunéré) |
Statuts possibles pour le conjoint | Associé, salarié ou conjoint collaborateur | Associé ou salarié |
Imposition des bénéfices | Impôt sur le revenu (régime micro-entreprise possible), option possible pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés, option possible pour l’impôt sur le revenu pendant 5 exercices |
Régimes de TVA | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal |
Les étapes pour immatriculer votre société unipersonnelle
Une fois que vous avez choisi la forme juridique qui correspond le mieux à vos besoins et que vous êtes prêt à démarrer votre activité, vous devez immatriculer votre société unipersonnelle. Voici les étapes à suivre :
1. Rédigez les statuts de votre société unipersonnelle
Tout d’abord, vous devez rédiger les statuts de votre future société. Ces statuts doivent contenir plusieurs informations obligatoires, qui dépendront de la forme juridique choisie. N’hésitez pas à vous renseigner sur vos obligations concernant les mentions dans les statuts d’une SARL ou les mentions dans les statuts d’une SAS.
2. Libérez vos apports en numéraire sur un compte bloqué
Au moment de la constitution de votre société, vous devez libérer une partie de vos apports en numéraire. La proportion à libérer dépendra de la forme juridique choisie (un cinquième pour une SARL unipersonnelle et un quart pour une SAS unipersonnelle). Vous devrez déposer les fonds correspondants sur un compte bloqué, soit dans une banque, soit chez un notaire, soit à la caisse des dépôts et consignations.
3. Évaluez vos apports en nature
Si vous prévoyez de réaliser des apports en nature, vous devrez les évaluer. Vous pouvez vous baser sur les prix des factures ou sur les prix de biens similaires sur le marché de l’occasion. Dans certains cas, vous devrez nommer un commissaire aux apports chargé d’établir un rapport sur l’évaluation. Cependant, si aucun des apports n’a une valeur supérieure à 30 000 euros et que le total des apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social, vous pouvez vous dispenser de nommer un commissaire aux apports.
4. Publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces légales
Cette étape est obligatoire et consiste à publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Cet avis doit contenir certaines informations obligatoires. Vous pouvez utiliser une plateforme en ligne pour publier votre avis rapidement.
5. Complétez une déclaration de constitution
Pour terminer, vous devrez compléter une déclaration de constitution d’une personne morale, également appelée formulaire M0. Le formulaire à utiliser dépendra de la forme juridique de votre société (M0 SARL ou M0 SAS). Vous pouvez télécharger le formulaire correspondant sur le site service-public.fr. Une fois le formulaire complété, vous devrez réunir tous les documents demandés par le greffe pour l’immatriculation de votre société.
6. Demandez l’immatriculation de votre société unipersonnelle
Une fois que toutes les démarches sont terminées, vous pouvez demander l’immatriculation de votre société unipersonnelle. N’oubliez pas de demander également votre inscription au registre des bénéficiaires effectifs simultanément ou dans les 15 jours suivant la délivrance de votre récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.
En suivant ces étapes, vous pourrez facilement créer votre société unipersonnelle et commencer votre activité en tant qu’entrepreneur individuel.
Vous avez décidé de vous lancer seul dans l’aventure de la création d’entreprise et vous souhaitez constituer une société unipersonnelle ? Dans cet article, nous vous informons sur les différentes formes juridiques disponibles et vous expliquons comment procéder à l’immatriculation de votre société unipersonnelle.
Les différentes formes juridiques pour une société unipersonnelle
Lorsque vous démarrez votre projet de création d’entreprise en solitaire, vous avez plusieurs options concernant la forme juridique de votre société :
- L’entreprise individuelle
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
- La société à responsabilité limitée unipersonnelle (EURL)
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Il est important de bien comprendre les spécificités et les différences de ces formes juridiques pour choisir celle qui convient le mieux à votre projet.
Comparaison entre l’EURL et la SASU
Le tableau suivant présente les principales caractéristiques de l’EURL et de la SASU, facilitant ainsi la comparaison entre ces deux formes juridiques :
Caractéristiques | EURL | SASU |
---|---|---|
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
Statuts à rédiger | Oui | Oui |
Durée de la société | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation | 99 ans maximum, avec possibilité de prolongation |
Objet social | Toutes les activités possibles et licites | Toutes les activités possibles et licites |
Capital social | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible | Aucun minimum, apport en numéraire et en nature. Capital variable possible |
Apports de biens communs | Information préalable ou consentement obligatoire du conjoint. Droit de revendication, sauf en cas de renonciation, de la moitié des parts sociales. Droit à la moitié des parts sociales en cas de liquidation de la communauté | Pas d’information préalable mais consentement obligatoire pour certains biens. Droit à la moitié des actions en cas de liquidation de la communauté |
Direction de la société | Gérant personne physique, qui peut être l’associé unique ou un tiers. | Président personne physique ou morale, qui peut être l’associé unique ou un tiers. |
Régime de sécurité sociale du dirigeant | Sécurité sociale des indépendants | Régime général de la sécurité sociale |
Rémunération et avantages en nature | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Pas de bulletin de paie. | Rémunération pouvant être composée d’un fixe, d’un variable ou des deux, aucun salaire minimum imposé, avantages en nature possibles. Un bulletin de paie est nécessaire. |
Base de calcul des cotisations sociales | Bénéfices (si bénéfices imposés à l’impôt sur le revenu), rémunérations + une partie des dividendes (si bénéfices imposés à l’impôt sur les sociétés) | Rémunérations |
Aides à la création du dirigeant associé | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si option pour l’IS et dirigeant non rémunéré) | ACRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si dirigeant non rémunéré) |
Statuts possibles pour le conjoint | Associé, salarié ou conjoint collaborateur | Associé ou salarié |
Imposition des bénéfices | Impôt sur le revenu (régime micro-entreprise possible), option possible pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés, option possible pour l’impôt sur le revenu pendant 5 exercices |
Régimes de TVA | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal | Franchise, régime réel simplifié ou régime réel normal |
Les étapes pour immatriculer votre société unipersonnelle
Une fois que vous avez choisi la forme juridique qui correspond le mieux à vos besoins et que vous êtes prêt à démarrer votre activité, vous devez immatriculer votre société unipersonnelle. Voici les étapes à suivre :
1. Rédigez les statuts de votre société unipersonnelle
Tout d’abord, vous devez rédiger les statuts de votre future société. Ces statuts doivent contenir plusieurs informations obligatoires, qui dépendront de la forme juridique choisie. N’hésitez pas à vous renseigner sur vos obligations concernant les mentions dans les statuts d’une SARL ou les mentions dans les statuts d’une SAS.
2. Libérez vos apports en numéraire sur un compte bloqué
Au moment de la constitution de votre société, vous devez libérer une partie de vos apports en numéraire. La proportion à libérer dépendra de la forme juridique choisie (un cinquième pour une SARL unipersonnelle et un quart pour une SAS unipersonnelle). Vous devrez déposer les fonds correspondants sur un compte bloqué, soit dans une banque, soit chez un notaire, soit à la caisse des dépôts et consignations.
3. Évaluez vos apports en nature
Si vous prévoyez de réaliser des apports en nature, vous devrez les évaluer. Vous pouvez vous baser sur les prix des factures ou sur les prix de biens similaires sur le marché de l’occasion. Dans certains cas, vous devrez nommer un commissaire aux apports chargé d’établir un rapport sur l’évaluation. Cependant, si aucun des apports n’a une valeur supérieure à 30 000 euros et que le total des apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social, vous pouvez vous dispenser de nommer un commissaire aux apports.
4. Publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces légales
Cette étape est obligatoire et consiste à publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Cet avis doit contenir certaines informations obligatoires. Vous pouvez utiliser une plateforme en ligne pour publier votre avis rapidement.
5. Complétez une déclaration de constitution
Pour terminer, vous devrez compléter une déclaration de constitution d’une personne morale, également appelée formulaire M0. Le formulaire à utiliser dépendra de la forme juridique de votre société (M0 SARL ou M0 SAS). Vous pouvez télécharger le formulaire correspondant sur le site service-public.fr. Une fois le formulaire complété, vous devrez réunir tous les documents demandés par le greffe pour l’immatriculation de votre société.
6. Demandez l’immatriculation de votre société unipersonnelle
Une fois que toutes les démarches sont terminées, vous pouvez demander l’immatriculation de votre société unipersonnelle. N’oubliez pas de demander également votre inscription au registre des bénéficiaires effectifs simultanément ou dans les 15 jours suivant la délivrance de votre récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.
En suivant ces étapes, vous pourrez facilement créer votre société unipersonnelle et commencer votre activité en tant qu’entrepreneur individuel.