Nous nous sommes rendus sur le circuit de Zwartkops pour faire connaissance avec l’Arkana, le “parrain des véhicules hybrides” de Renault. Ce qui était une “course” d’endurance de 8 heures a servi de véritable mise à l’épreuve pour l’Arkana.
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Qu’est-ce que nous conduisons :
Le Renault Arkana est une séduisante berline hybride à quatre portes qui semble allier les caractéristiques d’un SUV et d’un coupé dans le segment émergent des styles de carrosserie hybrides. Deux Arkana, l’un rouge vif et l’autre gris métallisé, perchés de part et d’autre d’un modèle hybride Captur, ont été les premiers aperçus du “SUV-coupé” de la marque. Avec une garde au sol de 200 mm et une longueur totale de 4,57 mètres, l’Arkana surpasse facilement le Captur blanc et confirme son ADN de SUV. Au premier coup d’œil, l’avant semble presque identique, mais c’est la grille inférieure plus large et les phares à LED au design sobre qui distinguent la face avant de l’Arkana du Captur.
Alors qu’un angle en trois-quarts met en valeur les caractéristiques de SUV de l’Arkana, le flanc quant à lui met en évidence son style de coupé. Une face avant robuste mène à une ligne de toit plongeante et à des passages de roue marqués, abritant des jantes en aluminium de 18 pouces. L’intérieur n’a rien d’exceptionnel, car il n’est pas très différent de la disposition de l’habitacle déjà familière du Captur.
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Quoi de neuf dans la Renault Arkana ?
Le principal élément qui distingue l’Arkana de notre gamme actuelle locale est son groupe motopropulseur hybride E-Tech. Le groupe motopropulseur se compose d’un moteur quatre cylindres atmosphérique de 1,6 litre d’une puissance de 67 kW, couplé à un “e-moteur” de 36 kW et à un générateur de démarrage haute tension de 15 kW, ce qui confère à l’Arkana une puissance totale combinée d’environ 108 kW. De plus, l’Arkana est équipé de la boîte de vitesses à embrayage multidisque multi-mode de Renault, qui est directement reliée au moteur thermique quatre cylindres. Le système E-Tech ajuste automatiquement le fonctionnement des moteurs et les rapports de boîte de vitesses pour atteindre des niveaux de consommation de carburant “optimaux”.
Renault affirme que le système hybride-E permet à l’Arkana de fonctionner en mode électrique jusqu’à 80 % du temps lorsqu’il est utilisé pour des déplacements en zone suburbaine, ce qui permet de réduire la consommation de carburant jusqu’à 40 %. Bien que notre essai avec l’Arkana se soit déroulé sur le circuit de Zwartkops plutôt que dans une zone suburbaine, il était relativement facile de doser l’accélérateur pour maintenir une conduite exclusivement électrique. Un simple graphique illustrant le flux de puissance permettait au conducteur de comprendre à quel point il pouvait enfoncer l’accélérateur avant de faire démarrer le moteur. Lorsque c’était nécessaire, le moteur électrique assistait le moteur à essence, ce qui est devenu particulièrement évident lorsqu’il a fallu récupérer quelques tours vers la fin de notre endurance de huit heures.
Pourquoi la Renault Arkana est-elle significative ?
L’Arkana est le “fer de lance” de Renault dans la bataille pour dominer le marché des véhicules hybrides. La société reconnaît la demande pour les véhicules hybrides et a donc décidé de combler ce vide dans sa gamme locale. Si elle était commercialisée localement, l’Arkana serait à la pointe de la mobilité hybride de la flotte de Renault. Cependant, une performance défavorable du Rand constitue le plus grand obstacle à l’arrivée de l’Arkana sur le marché sud-africain. À titre de curiosité, si elle était approuvée et importée immédiatement, son prix se situerait autour d’un million de Rands.
Renault espère introduire l’Arkana sur le marché local vers la mi-année prochaine. Si elle arrive selon le planning prévu et que la monnaie sud-africaine s’améliore, nous pourrions voir le prix de l’Arkana se situer autour de 700 000 Rands.
Quelle est l’expérience de conduite ?
Huit heures de conduite continue autour du circuit de 2,4 km sous la chaleur étouffante de Johannesburg ont révélé les faiblesses de l’Arkana et confirmé certaines des affirmations que Renault avait faites lors du briefing matinal. À bord de cet habitacle familier, les sièges en cuir à réglage électrique avec inserts en suédine, le tableau de bord brillant avec un motif en fibre de carbone et le volant gainé de cuir rehaussent le sentiment de luxe par rapport au Captur standard. La hauteur sous plafond est compromise à l’arrière en raison de la ligne de toit inclinée. Les passagers de plus grande taille peuvent avoir du mal à s’asseoir confortablement en raison de la hauteur sous plafond réduite à l’arrière et de l’espace aux genoux également réduit.
La suspension est souple et sur une route normale, cela devient un aspect positif de l’Arkana. Lors des virages plus rapides que ceux auxquels on peut s’attendre lors d’un trajet quotidien normal sur piste, on peut remarquer une certaine inclinaison de la carrosserie. De plus, la garde au sol de 200 mm permet à l’Arkana de franchir les dos d’âne avec une relative facilité. Cependant, associée à une inclinaison excessive de la carrosserie et à une position de conduite élevée, cela crée un sentiment de déconnexion entre le conducteur et la chaussée lors des prises d’angle pour des raisons d’efficacité.
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Le moteur de 1,6 litre met du temps à prendre de la vitesse et nécessite une accélération franche pour amener la voiture de 1,9 tonne à des vitesses supérieures à 120 km/h. Bien qu’il puisse être lent à atteindre des vitesses proches de la limite légale, sa plage de puissance linéaire est satisfaisante dans une situation de conduite normale. Le composant le plus remarquable du groupe motopropulseur est la boîte de vitesses à embrayage multidisque multi-mode. Qu’elle soit conduite avec fougue ou de manière plus conservatrice, cette boîte de vitesses offre des changements de vitesses remarquables et ne faiblit que rarement lorsque l’accélérateur passe de légères pressions à une enfoncée complète. Renault affirme une consommation de carburant de 5,0 L/100 km, mais après près de 560 km et 246 tours (et un coéquipier qui a réalisé le meilleur temps au tour de la journée, dans un défi d’endurance axé ironiquement sur la consommation de carburant), la nôtre est passée à 8,5 L/100 km.
Verdict
Une fois la poussière retombée et le soleil couché, il m’est apparu que l’Arkana que nous avions piloté de 10 heures à 18 heures n’avait jamais failli. La tentative de Renault d’introduire un modèle hybride dans sa gamme est louable, et l’Arkana n’est en aucun cas un HEV médiocre. De la puissance à la finition intérieure, ce SUV coupé peut rivaliser avec certains des modèles HEV établis actuellement disponibles. Cependant, son prix projetté est le principal obstacle à son attrait. Seul le temps nous dira si elle finira par faire son apparition sur notre marché.
Faits rapides sur la Renault Arkana E-Tech hybride 145 AT :
- Moteur : 1,6 litre, quatre cylindres, atmosphérique
- Transmission : Boîte de vitesses automatique à embrayage multidisque multi-mode
- Puissance : 67 kW à 5 600 tr/min (puissance totale combinée de 108 kW)
- Couple : 148 N.m à 3 600 tr/min
- 0-100 km/h : 10,8 secondes
- Vitesse maximale : 172 km/h
- Roues motrices : Avant
- Consommation de carburant : 5,0 L/100 km (consommation annoncée) – 8,5 L/100 km lors de l’événement d’endurance de l’Arkana
- Émissions de CO2 : 98,8 g/km
- Prix : À déterminer
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