Cumuler CMU-C et mutuelle : profiter du meilleur des deux mondes

Cumuler CMU-C et mutuelle : profiter du meilleur des deux mondes

Le cumul de la CMU-C et d’une mutuelle santé supplémentaire est tout à fait possible, et rien ne change avec l’arrivée de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS). Cette combinaison entre deux formules de santé, dont l’une est entièrement financée par l’État pour les personnes à revenus limités, est tolérée par la loi.

Cependant, avant de décider de cumuler la CMU-C ou la CSS gratuite avec une mutuelle santé abordable, il est important de peser le pour et le contre. Il faut étudier l’impact financier, car il sera nécessaire de cotiser pour cette deuxième formule santé. Il est également essentiel de vérifier si la combinaison des deux couvertures peut réellement améliorer les remboursements médicaux.

Pour évaluer la pertinence de la combinaison entre la CMU-C et une mutuelle payante, le site “Mutuelles-Pas-Cheres.org” propose un argumentaire complet ainsi que toutes les informations nécessaires aux assurés pour prendre une décision éclairée. Le site souligne également qu’il est indispensable de réaliser un devis comparatif afin de savoir à quoi s’attendre après avoir souscrit aux deux formules.

Cumuler CMU-C et mutuelle : est-ce que tout bénéficiaire d’une complémentaire santé gratuite peut avoir une autre formule en parallèle ?

La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) est cumulable avec une autre mutuelle selon la loi, et cela n’a pas changé avec l’arrivée de la Complémentaire Santé Solidaire. Aucun bénéficiaire de ces aides ne se voit interdire la possibilité de souscrire à une autre mutuelle pour compléter sa couverture santé.

En effet, la CMU-C et la CSS sont toutes les deux des formules de santé gratuites, prévues par l’État pour les personnes à revenus modestes. Elles sont également conçues pour être utilisées en parallèle avec une mutuelle abordable et plus performante, afin d’améliorer la prise en charge des frais médicaux. Les raisons d’un tel consentement par la loi sont simples :

  • La CMU-C offre une couverture santé de base, limitée au remboursement des frais médicaux acceptés par l’assurance maladie, sans dépasser les tarifs conventionnés.
  • Toute mesure visant à faciliter l’accès aux soins est la bienvenue. Ainsi, l’ajout d’une mutuelle est autorisé, sans aucune restriction, pour bénéficier d’une prise en charge plus complète des services et produits médicaux, y compris ceux non couverts par l’assurance maladie.

Ces deux points justifient l’accumulation de ces deux couvertures santé. Toutefois, la question qui se pose est : “Est-il réellement avantageux de cumuler la CMU-C et une autre mutuelle ?” Pour y répondre de manière fiable, il existe trois situations possibles :

  1. Le bénéficiaire de la CMU-C ou de la CSS ne dispose d’aucun revenu : Dans ce cas, une couverture santé gratuite est largement suffisante et il vaut mieux éviter de souscrire à une mutuelle payante.
  2. Le détenteur de la complémentaire santé gratuite perçoit un revenu limité : La réponse dépend des besoins médicaux de l’assuré et de sa volonté de supporter financièrement les cotisations d’une deuxième formule santé. Cela peut être un frein, à moins d’opter pour une mutuelle couvrant uniquement l’hospitalisation, à un prix inférieur à 11 € par mois.
  3. La personne bénéficiant de la CMU-C est salariée et dispose d’un revenu modeste et régulier : Cette situation concerne les travailleurs à temps partiel percevant un salaire très bas. Dans ce cas, l’employeur propose une mutuelle collective, dont une partie est financée, et l’assuré peut s’en passer dès lors qu’il bénéficie de la CSS ou de toute autre formule de santé gratuite.

La possibilité de cumuler la CMU-C ou la CSS avec une autre mutuelle dépend donc des capacités financières de l’assuré et de sa situation médicale. Pour approfondir le sujet, l’assuré peut prendre en compte deux informations importantes :

  • La CMU-C interdit aux praticiens de pratiquer des dépassements d’honoraires lorsque le patient dispose d’une couverture santé entièrement ou partiellement financée par l’État. Cette règle s’applique également à la Complémentaire Santé Solidaire, ce qui permet d’éviter les frais restants à la charge du patient suite à des dépenses médicales prises en charge par le régime de base.
  • Une deuxième mutuelle n’est intéressante que pour rembourser les frais médicaux refusés ou mal couverts par l’assurance maladie, tels que les médecines douces, les lunettes et les prothèses dentaires non conventionnées, les chirurgies réfractives ou la chambre individuelle à l’hôpital. En dehors de ces cas, la CSS gratuite suffit amplement pour couvrir les frais médicaux ordinaires.

Si vous restez déterminé à profiter de deux mutuelles simultanément, passez à la comparaison des différentes formules en ligne et découvrez comment obtenir la couverture santé offerte par l’État.