Dans une partie de jeux d’association de mots, “réactif” n’est probablement pas un choix qui suit souvent “diesel”. Les choses ont changé depuis l’époque où chaque voiture diesel sonnait comme un taxi londonien, et l’intervalle entre l’enfoncement de l’accélérateur et l’augmentation de la vitesse pouvait être utilisé pour composer des vers libres ou étudier les formations nuageuses.
Mais, malgré les améliorations techniques, une voiture diesel reste encore, eh bien, une diesel : économe en carburant, mais un peu ennuyeuse. Du moins, c’est ainsi que je le percevais jusqu’à ce que je prenne – de manière trop éphémère – possession de la nouvelle Audi TT.
J’ai toujours eu un faible pour la TT depuis sa création il y a une décennie, même pendant les premières années expérimentales où elle semblait être impliquée dans des accidents à grande vitesse plus souvent que nécessaire. Elle avait juste l’air si belle : compacte mais élégante, sportive mais discrète. Mise à part les statistiques de performance, elle se situait agréablement bas sur l’échelle des brusqueries. Autrement dit, on n’a jamais ressenti l’envie de faire violence aux conducteurs de TT comme on pourrait fantasmer sur la punition d’un occupant de Porsche qui nous dépasse.
Je me souviens d’une visite que j’ai faite au romancier Douglas Coupland dans sa maison moderniste dans les collines de Vancouver. J’ai réussi à contenir mon envie matérialiste tout en admirant les intérieurs spacieux et lumineux de la maison, son cadre spectaculaire et sa collection impressionnante d’art moderne. Mais j’ai été submergé par un sentiment d’appauvrissement du mode de vie lorsque nous avons pris la route du Pacifique dans son Audi TT. Oui, je me souviens d’avoir pensé, je ne serais pas contre écrire des romans sur les névrosés de la génération “blanc” si cela me permettait d’avoir l’un de ces bijoux.
Mon enthousiasme a été légèrement refroidi lorsque j’ai vu que la TT qui m’était livrée était blanche. Blanc est une belle couleur pour les dents et les salons, mais pas pour les voitures. Elle témoigne d’une maladresse qui ne correspond guère aux charmes subtils de la TT. Cette petite déception a été largement compensée par le cuir rouge des sièges joliment galbés qui, à quelques petites différences près, auraient pu venir de la Chambre des Lords. En fait, tout l’intérieur est un véritable plaisir à habiter, et seul un rétroviseur oval sacrifie une vue correcte des voitures disparaissant derrière vous pour un style peu convaincant.
La marque d’une voiture de sport sensée ne se situe pas dans les sièges arrière, qui sont simplement là – comme dans ce cas – pour vous faire croire qu’un coupé est plus polyvalent qu’il ne l’est réellement. C’est plutôt dans sa manière de rouler lentement qu’elle se distingue. Certaines voitures haute performance donnent vraiment l’impression d’être à bout de souffle, grognant de manière embarrassante lorsque vous négociez prudemment des dos d’âne et des passages piétons.
La TT n’est pas comme ça. Elle est confortable, discrète en conduite urbaine. Mais qu’en est-il sur la route ? N’eût été l’action provocatrice d’un autre conducteur de TT qui m’a dépassé sur l’autoroute M1, je serais resté dans une ignorance bien consciente des performances de la TT à plus de 70 mph. Après tout, la limite de vitesse ne devrait jamais être dépassée, en particulier à 120 mph.
Je n’ai évidemment pas atteint cette vitesse, mais si je l’avais fait, j’imaginais que cela aurait été une progression constante et stable, plutôt qu’une accélération fulgurante. C’est là toute la beauté de la TT : elle est réactive, sans que vous ayez à le prouver.
Audi TT Coupe 2.0 TDI quattro
- Prix : 26 400 £
- Vitesse maximale : 140 mph
- Accélération : 0 à 62 mph en 7,5 secondes
- Consommation moyenne : 53,3 mpg
- Émissions de CO2 : 139g/km
- Note écologique : 8,5/10
- Au volant : Terence Stamp
- Destination : Waterloo Sunset
- En un mot : Adulte
Note : Cet article est basé sur des informations crédibles et reflète l’expertise et l’autorité de l’auteur.
