Vous êtes-vous déjà demandé comment fonctionnent les “histoires à écouter” que vous trouvez chez les marchands de journaux ? Communément appelées “audiocontes magiques”, ces petites boîtes renferment un secret fascinant. Dans cet article, nous vous dévoilerons les mystères de ces boîtes enchantées et vous révèlerons tout ce que vous devez savoir sur leur fonctionnement.
Le rôle de la puce RFID
Tout d’abord, examinons le rôle de la puce spéciale qui permet de déclencher l’histoire. En utilisant une application NFC sur smartphone, nous avons pu scanner la base de la figurine et découvrir que celle-ci contient une puce RFID. Cette puce, d’une capacité de 1ko, renferme des données essentielles. Après avoir analysé le contenu de la puce, nous avons remarqué que la plupart des données sont des zéros, sauf pour une petite partie. De plus, en comparant les données de deux puces, nous avons constaté que seule une petite partie diffère :
- L’identifiant de la puce codé dans le bloc 0
- Un octet qui varie entre 21 et 22 à la fin des secteurs 0 et 1 du bloc 1
La carte micro SD
Chaque boîte est livrée avec une carte micro SD qu’il faut insérer pour que l’histoire fonctionne. En examinant le contenu de cette carte, nous avons découvert qu’elle est compatible avec les systèmes Windows. Elle contient un dossier contenant 30 fichiers portant l’extension “smp”. Ces fichiers, d’une taille comprise entre 10 et 30 Mo, semblent contenir les données audio des histoires racontées par la boîte. Bien qu’un internaute ait déjà tenté de décoder ces fichiers, il n’a pas réussi à éliminer les bruits parasites qui altéraient le son décodé.
Les noms des fichiers correspondent aux numéros des histoires : T1121, T1122, etc. Les différences dans les noms des fichiers correspondent exactement aux différences observées dans les données des puces des figurines.
La magie de la reprogrammation
En copiant le premier fichier dans un répertoire portant le même nom sur une autre carte micro SD, nous avons découvert que la boîte ne lisait que l’histoire du premier personnage, mais pas les autres histoires. En renommant le deuxième fichier avec le nom du premier, nous avons espéré que la première figurine déclencherait sa lecture. Malheureusement, cela n’a pas fonctionné. Nous en avons donc déduit que le contenu du fichier est vérifié en fonction de son nom, afin d’empêcher la lecture par une autre figurine. Nous avons également remarqué qu’un octet spécifique dans chaque fichier correspondait au nom du fichier lui-même.
En modifiant cet octet pour lui donner une valeur inférieure et en renommant le fichier, nous avons réussi à tromper la boîte qui a commencé à lire l’histoire associée à la deuxième figurine alors que nous avions posé la première.
Les différences avec les boîtes à histoire Disney
Il convient de noter que les boîtes à histoire Disney des éditions Altaya sont légèrement différentes. Les puces des personnages ne sont pas lisibles depuis un smartphone, ce qui signifie qu’elles utilisent une technologie basée sur une fréquence différente de 13,56 MHz. De plus, la carte micro SD fournie avec ces boîtes a une capacité de 1Go mais ne contient aucun fichier visible depuis un système Windows. Les 80 histoires de la collection doivent cependant être stockées sur cette carte, mais sous un format de fichier spécifique différent de celui des éditions Hachette.
Conclusion
En conclusion, toutes les histoires des boîtes à histoire sont contenues dans la carte mémoire fournie avec la boîte, mais elles sont codées. Une puce RFID, intégrée à la base des figurines, identifie le fichier correspondant à l’histoire du personnage et déclenche sa lecture. Nous espérons que cet article a répondu à toutes vos questions sur la technologie fascinante des “boîtes magiques”. Maintenant que vous connaissez le secret, il ne vous reste plus qu’à profiter de ces histoires merveilleuses !