Découvrez le Tacot Club Calaisien : une passion inébranlable

Tacot Club Calaisien

Jacques, l’homme incontournable du Tacot Club Calaisien (TCC), est connu de tous. Présent à la Bourse, au Salon du Poids Lourd (où il est surnommé “l’homme aux stylos”) et bien sûr lors des différents rallyes, il incarne la fidélité.

Tacot Club Calaisien

Pendant son service militaire, Jacques conduisait une Jeep. À son retour, il a converti son permis de conduire militaire en un permis civil, car il n’avait pas le permis de conduire pour les voitures civiles.

Sa première voiture, offerte par son père en 1969, fut une 4CV. Malheureusement, le moteur de cette voiture rendit l’âme la veille de son mariage avec Monique en 1970. Bien que cette 4CV soit considérée comme une vieille voiture et soit envoyée à la casse, elle ne pouvait pas encore être considérée comme une voiture de collection, car les derniers modèles étaient sortis en 1961.

Jacques

Entre 1970 et 1972, Jacques et Monique n’ont plus de voiture. Jacques se déplace alors en mobylette pour aller à son travail en tant que peintre. En juin 1972, il achète une 4L avec galerie, principalement pour des raisons professionnelles.

L’achat d’une moto Peugeot 125 TC de 1953 marque un tournant pour Jacques dans sa passion pour les voitures anciennes. Son ami Bertrand Flahaut organise une fête rétro à Wierre-au-Bois, avec des tracteurs anciens, du matériel de moisson, de battage et même des motos. Jacques se charge de l’organisation d’un circuit en moto.

En tant qu’artisan, Jacques a peu de temps libre, mais il participe de temps en temps à des balades organisées par le Motocyclette Club de la Bresle, un club situé à Saint-Quentin-la-Motte dans la Somme. Jacques en est toujours membre, bien qu’il ait renoncé à la moto.

À lire aussi  Comment tester une voiture d’occasion avant de l’acheter ?

Quelle a été la première voiture ancienne achetée par Jacques ? Comme beaucoup d’entre nous, c’est la nostalgie qui l’a guidé, et Monique avait également beaucoup aimé leur première 4CV. C’est ainsi qu’en 1994, il achète une 4CV Sport de 1955. Bien que l’état mécanique ne soit pas aussi bon que l’aspect ne le laissait espérer, avec l’aide de son ami Bertrand Flahaut, Jacques parvient à ressouder le bloc moteur avec précaution, et c’est toujours ce moteur qui anime la 4CV de Jacques. La carrosserie est en très bon état, bien qu’elle ait été repeinte et que la sellerie ait été refaite à neuf.

Jacques et sa 4CV

Un an après l’achat de cette voiture, elle est prête pour le mariage de sa fille en juillet 1995, et devinez qui est le chauffeur ? Bertrand Flahaut, bien sûr !

Pendant plusieurs années, Jacques et Monique ont participé à de nombreux rallyes dans la région, sans pour autant faire partie d’un club spécifique. Leur adhésion aux Brigades de l’Aa, puis au Tacot Club Calaisien le 24 janvier 2008, marque le début d’une nouvelle aventure. Jacques connaissait déjà le TCC, étant un visiteur assidu de la Bourse.

Le 3 juin 2001, Jacques fait l’acquisition d’une MGB cabriolet. Restaurée par un ami, cette voiture ne nécessite aucun travail supplémentaire. Cependant, en 2014, suite à une fracture de la colonne vertébrale en 2009, Jacques se sépare de cette voiture car ses suspensions rigides lui causent trop de douleurs.

En 2003, lors de la Bourse du TCC, le président des Pétroleuses de l’Hesdinois propose à la vente une Talbot Samba cabriolet. Sans même la voir, Jacques l’achète immédiatement. La voiture est en cours de restauration, avec une nouvelle peinture en cours d’application. Jacques achète en réalité deux voitures : une berline et un cabriolet. Il récupère les pièces qui l’intéressent de la berline et revend le reste. Le remontage du cabriolet, datant de 1983, est en cours.

À lire aussi  Le marché des véhicules électriques en France en 2017 : une année de réussite

Talbot Samba cabriolet

Après avoir vendu sa MGB, Jacques continue sa quête de cabriolet, car il désire désormais un véhicule plus spacieux et confortable. Il envisage une Peugeot 504 et en visite une près d’Angers, puis une autre à Lens, mais aucune ne répond à ses attentes. C’est finalement grâce à ses amis Bruno Debove, André Coinon et Alain Goliot qu’il se retrouve chez un négociant en Belgique, où il découvre plusieurs Fiat. Jacques se laisse séduire par une Fiat 124 cabriolet de 1977 en parfait état.

Aujourd’hui, Jacques prend soin de ces trois voitures, qui lui permettent de participer à de nombreux rallyes. Bien qu’il soit toujours présent à la Bourse, il n’a plus le temps d’y faire son marché, car il gère les parkings pendant que Monique s’affaire en cuisine avec d’autres compagnes de membres du club.

Au fil des années, Jacques s’est également passionné pour les motos. Bien qu’il n’ait pas le permis moto, il s’est limité aux modèles de 125 cm3. Sa collection, aujourd’hui dispersée, comprenait notamment une Jonghi de 1930, une Thomann de 1949, une Honda 50 à moteur 4 temps de 1967, une Vespa 125 de 1953, une Yamaha 125 AS3 (2 cylindres) de 1974, ainsi que plusieurs mobylettes Motobécane, Motoconfort et Caddy.

La collection de Jacques ne se limite pas aux voitures et aux motos, car il est également passionné par les vélocipèdes. Une partie de sa collection a malheureusement été détruite dans un incendie il y a quelques années, mais il a pu conserver quelques pièces très rares, qu’il restaure avec le plus grand soin.

À lire aussi  Découvrir la gamme des véhicules hybrides électriques (PHEV)

Vélos anciens

Son aventure avec les vélos a commencé avec l’achat d’un vélo de 1898, sans chaîne, également appelé “vélo à transmission acatène”. Suite à cet achat lors d’un mariage, une nouvelle passion est née. Parmi sa collection, on peut trouver un vélo Terrot à chaîne Lavigne des années 1890-1900, une triplette (un vélo pour trois personnes en ligne) ou encore un vélo Française Diamant de 1904, ainsi que d’autres curiosités.

Vélos rares
Vélos rares 2

Bien entendu, Jacques possède également de nombreux objets et accessoires liés à la passion du vélo.

Accessoires vélo
Accessoires vélo 2

Comme vous pouvez le voir, Jacques est non seulement un passionné, mais aussi un ami fidèle et un compagnon de route inestimable.

Nous lui rendons hommage, Monsieur l’Ambassadeur.