Le nouveau Lexus NX 350h a déjà fait parler de lui. Après l’avoir découvert en avant-première à Bruxelles il y a presque un an, nous avons eu l’opportunité de l’essayer en fin d’année dernière. Et nos premières impressions étaient plutôt positives. Aujourd’hui, nous vous proposons notre avis complet sur ce SUV, accompagné de toutes nos mesures. Et le verdict est également positif !
Un SUV élégant et raffiné
Le design du Lexus NX est plus sobre que celui de son prédécesseur, avec des dimensions qui restent raisonnables : une longueur de 4,66 mètres, une largeur de 1,87 mètre et une hauteur de 1,66 ou 1,67 mètre, en fonction de la taille des jantes. Ces dimensions se rapprochent de celles de l’Audi Q5.
Mais dès que vous mettez la main sur la poignée de porte, le charme japonais opère. Les portières sont équipées d’une assistance électrique, ce qui peut être déconcertant au début. Elles se déverrouillent en effleurant la poignée ou en appuyant sur un bouton à l’intérieur. Pour des raisons d’homologation, cette commande est également doublée par des poignées classiques. Le luxe réside dans les détails, et le bruit feutré à la fermeture témoigne du travail d’insonorisation effectué par Lexus. Entre les joints épais et le double vitrage de série, on se sent comme dans un véritable cocon, coupé du monde extérieur. Vous pourriez presque regarder la télévision à l’intérieur ! Ou plutôt, profiter de l’écran central de 14 pouces (9,8 pouces sur la version de base), qui occupe une place centrale dans une planche de bord soigneusement conçue. Les matériaux souples et le cuir de qualité donnent au NX une sensation de luxe comparable à celle des marques allemandes.
Une interface complexe
Cependant, en termes d’ergonomie, il y a toujours des points à améliorer. Si personne ne regrettera le pavé tactile peu précis de l’ancien NX, l’interface multimédia et les boutons tactiles situés sur le volant peuvent être déroutants. Les boutons à gauche sont dédiés à la radio ou à la commande vocale, mais ils ne sont pas très efficaces. Les boutons à droite sont destinés aux équipements de sécurité, tels que le régulateur de vitesse adaptatif. Ces touches projettent leurs menus sur l’affichage tête haute, ce qui est une bonne idée. Cependant, elles sont très sensibles et il est facile de composer un numéro de téléphone par accident. À part cela, le NX mérite des éloges. Il est spacieux, avec une banquette confortable et un coffre suffisamment grand. De plus, il est bien plus agréable à conduire que son prédécesseur grâce à son système hybride optimisé et plus puissant (244 ch au total). Ce système combine un moteur atmosphérique de 2,5 litres fonctionnant selon le cycle Atkinson et deux moteurs électriques. La version quatre roues motrices est également équipée d’un moteur électrique supplémentaire pour les roues arrière. Bonne surprise : l’effet “variateur de mobylette” typique des hybrides Toyota est atténué, et on peut facilement relâcher l’accélérateur pour éviter les excès de vitesse.
Un SUV économe en carburant
Autre point fort : ce SUV qui pèse 1 853 kg consomme moins de 6 litres aux 100 km en ville, ce qui est remarquable. Les chiffres sont un peu moins impressionnants sur autoroute, mais restent tout de même bons. De plus, la direction à démultiplication variable est précise et offre une bonne communication avec la route. Le NX est rassurant et très confortable, en particulier lorsque l’on quitte la ville où, comme pour tous les SUV, il est un peu ferme. La version de base est dotée d’un amortissement passif, tandis que la finition haut de gamme F Sport Executive bénéficie d’un amortissement piloté. Si l’Audi Q5 est la référence en termes d’agilité, le NX s’en sort très bien. Mis à part les problèmes d’ergonomie, auxquels on s’habitue avec le temps, ce SUV confirme que Lexus peut séduire un public plus large, à condition d’être prêt à investir “à l’allemande”.