Découvrez tout sur la voiture autonome de Google, connue sous le nom de Waymo

Découvrez tout sur la voiture autonome de Google, connue sous le nom de Waymo

La voiture autonome de Google, également appelée Google Car, est devenue le projet Waymo en 2020. Ce projet comprend deux types de véhicules : des voitures de série modifiées pour devenir autonomes, ainsi que la Google Car, une petite voiture entièrement électrique, sans pédales d’accélérateur et de frein, ni volant. Actuellement, la voiture autonome Google est autorisée à circuler dans certains États américains, mais toujours avec un conducteur à bord.

L’origine de la voiture autonome de Google

Les prémices de la voiture autonome Google remontent à 2005. Le chercheur en informatique Sébastian Thrun remporte le concours DARPA Grand Challenge en présentant les bases de la future voiture autonome de Google. Le projet est ensuite repris et développé par deux ingénieurs travaillant sur le logiciel et la cartographie au sein de l’entreprise Google.

Bien plus tard, en 2014, la division Google X présente son premier prototype de voiture autonome, sans pédale de frein, sans pédale d’accélérateur et sans volant. À cette époque, la voiture autonome Google ne dépasse pas les 40 km/h et ne peut parcourir que 130 km d’autonomie. Elle est autorisée à rouler sur les routes un an plus tard, à condition qu’un ingénieur reste à bord pour prendre le contrôle du véhicule en cas de problème (les véhicules d’essai sont équipés de volants et de pédales au cas où). Toutefois, certaines régions s’opposent toujours à l’autorisation des voitures autonomes sans conducteur.

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Pourquoi créer une voiture autonome Google ?

Pour de nombreuses personnes, avoir une voiture autonome permettrait de réduire les accidents de la route, tout en permettant aux passagers de boire ou de se reposer sans se soucier de la conduite. Les voitures autonomes seraient gérées par des systèmes d’exploitation, bien moins nombreux que l’ensemble des conducteurs humains réunis. Après de nombreux kilomètres parcourus, la Google Car n’a connu que quelques dizaines d’accidents mineurs, impliquant seulement des dommages matériels. De plus, la voiture autonome Google est idéale pour de nombreuses personnes, notamment celles qui n’ont pas le permis de conduire ou celles qui ne peuvent pas conduire, comme les personnes atteintes de handicap, les personnes âgées ou les enfants. La cible principale est constituée des personnes travaillant et/ou vivant dans un environnement urbain, pollué et où il est souvent difficile de se garer.

Waymo One, l’application de taxis autonomes Google

La voiture autonome Google permettrait également la mise en place d’un système de taxis autonomes que les utilisateurs pourraient utiliser à leur convenance, au lieu d’avoir une voiture garée à la maison qui ne servirait qu’une heure par jour. Bien évidemment, cette idée peut sembler simple en théorie, mais sa mise en pratique serait assez complexe car il faudrait disposer d’un nombre suffisant de taxis pour chaque foyer, ce qui représenterait un développement de voitures autonomes colossal. En 2018, un premier essai a été lancé avec Waymo One afin de transporter les utilisateurs jusqu’à leur destination grâce à des voitures électriques et autonomes de chez Google. L’absence de chauffeur dans la voiture autonome, ainsi que le mode de recharge électrique, permettent de réduire considérablement les coûts et de se déplacer de manière écologique.

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La technologie de la voiture autonome Google

La voiture autonome Google fonctionne grâce à un système de pilotage automatique appelé Lidar. Elle est également équipée d’une caméra à 360 degrés, de radars, d’un GPS et de plusieurs capteurs. Pour être entièrement autonome, la voiture est gérée par une intelligence artificielle qui traite les données reçues par les systèmes du véhicule et prend les décisions relatives à sa conduite. Comme toute nouvelle technologie, la voiture autonome Waymo présente des limites : pour l’instant, le système n’est pas en mesure de comprendre les signaux d’un policier chargé de réguler la circulation en cas d’accident, par exemple. De plus, les conditions météorologiques n’ont pas encore été testées avec ce véhicule.