Démêler le vrai du faux sur l’autonomie des voitures électriques

Autonomie des voitures électriques, démêler le vrai du faux

L’autonomie limitée est l’un des principaux facteurs qui freinent les automobilistes lorsqu’il s’agit d’acheter une voiture électrique. Mais qu’en est-il réellement? Dans cet article, nous allons démêler le vrai du faux et découvrir que bien que de nombreux préjugés puissent être écartés, des progrès restent à accomplir.

Des promesses qui varient

Les voitures électriques vendues actuellement promettent des distances allant de 150 à plus de 750 km, en fonction de la taille des batteries. Cependant, il faut admettre que ces kilométrages sont théoriques et sujets à caution.

Les marques qui promettent plus de 500 km d’autonomie sont celles qui fournissent des batteries de 80 kWh et plus. Cela fait considérablement augmenter le prix de ces voitures. Par exemple, la Mercedes EQS 450+ affiche près de 800 km d’autonomie grâce à sa batterie de 108 kWh. Cependant, il convient de noter que ce modèle coûte environ 105 000 euros pour le modèle de base.

D’un autre côté, la voiture électrique la moins chère sur le marché est la Dacia Spring, qui coûte environ 21 000 euros. Avec sa batterie de 26,8 kWh, elle offre une autonomie pouvant atteindre 227 km selon le fabricant. Cependant, dans des conditions météorologiques défavorables et à une vitesse élevée, cette autonomie peut chuter considérablement.

Les facteurs qui influent sur l’autonomie

La consommation d’énergie d’une voiture électrique dépend de plusieurs facteurs, notamment la capacité de la batterie, le poids du véhicule, sa puissance et la manière de conduire.

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Prenons un exemple théorique pour mieux comprendre. Si un véhicule électrique dispose d’une batterie de 60 kWh et consomme environ 18 kWh aux 100 km, on pourrait s’attendre à une autonomie d’environ 320 km. Cependant, en réalité, cette autonomie peut être réduite à environ 250 à 280 km, même dans des conditions de conduite normales. De plus, les températures froides ont un impact significatif sur l’autonomie des voitures électriques.

Les pertes d’autonomie

Des tests ont montré que les valeurs théoriques annoncées par les constructeurs ne correspondent pas toujours à la réalité. Par exemple, lors d’un test hivernal effectué par un magazine britannique, les voitures électriques ont perdu en moyenne 18% de leur autonomie par rapport à un test estival dans des conditions de circulation similaires. De même, une enquête réalisée par un magazine français a révélé des pertes d’autonomie allant jusqu’à 33% pour certains modèles.

Comment améliorer l’autonomie

La façon de conduire est l’un des facteurs les plus importants pour améliorer l’autonomie d’une voiture électrique. Une conduite sportive et des vitesses élevées sur autoroute peuvent diviser par deux l’autonomie du véhicule. En revanche, une conduite en ville avec des phases de ralentissement permettant la récupération d’énergie et une vitesse modérée optimisent l’autonomie.

D’autres aspects tels que l’utilisation de la climatisation, du chauffage et des sièges chauffants ainsi que le choix de la transmission du véhicule peuvent également influer sur l’autonomie.

Surestimation des besoins

Il est important de noter que les nouvelles générations de voitures électriques offrent une autonomie allant de 200 à 400 km, ce qui est largement suffisant pour nos trajets quotidiens. Une enquête récente a révélé que les Belges parcourent en moyenne environ 15-16 000 km par an, ce qui confirme que la plupart des conducteurs n’ont pas besoin d’une autonomie supérieure à celle offerte par les voitures électriques actuelles.

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Pour les longs trajets, certains constructeurs proposent même des véhicules de remplacement pour quelques jours ou semaines par an, ce qui permet de répondre aux besoins de déplacements plus importants.

Conclusion

En conclusion, il est évident que les constructeurs surestiment souvent l’autonomie de leurs voitures électriques. Il serait nécessaire d’adopter des normes plus strictes pour afficher des valeurs réelles. De plus, les constructeurs devraient se concentrer davantage sur l’efficacité plutôt que sur la puissance, en privilégiant des véhicules légers et des berlines plutôt que des gros SUV.

Enfin, il est important de noter que les craintes liées à la panne sèche peuvent être atténuées grâce à des appareils appelés “boosters” qui permettent de donner un petit coup de boost aux batteries des voitures électriques pour leur permettre de rejoindre la borne de recharge la plus proche.

Touring, comme de nombreuses autres entreprises, soutient le verdissement de sa flotte de véhicules en testant des utilitaires électriques. Cependant, il convient de noter que l’autonomie de ces véhicules peut être réduite par temps froid et en raison de la charge supplémentaire du matériel transporté. Malgré ces défis, Touring demeure engagé dans sa transition vers une flotte plus durable.

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