Démystifiant les idées reçues : la vérité sur la pollution des voitures électriques

Démystifiant les idées reçues : la vérité sur la pollution des voitures électriques

La voiture électrique est souvent accusée d’être polluante. Mais est-ce vraiment le cas ? Découvrons ensemble les faits et les chiffres qui démontrent le contraire.

La question du CO2

Commençons par le CO2, principal gaz à effet de serre. Sur l’ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique pollue trois fois moins qu’une voiture thermique en France, selon Transport & Environment. Des études, notamment celle de l’ICCT en 2018, ont également prouvé cette réalité (voir image). Même à l’échelle mondiale, une étude de l’Université de Cambridge affirme que “conduire une voiture électrique est meilleur pour le climat qu’une voiture à essence conventionnelle dans [au moins] 95 % du monde”. Dans certains pays comme la Suède ou la France, les émissions sont même 70 % inférieures à celles des voitures thermiques.

Les NOx et particules fines

En ce qui concerne les polluants tels que les dioxydes d’azote (NOx) et les particules fines, il est important de noter que les voitures électriques n’émettent pas directement ces substances. Certains avancent que les freins des voitures électriques émettent aussi des particules fines, mais en réalité, les voitures diesel et essence en émettent davantage. De plus, les voitures électriques bénéficient de la régénération d’énergie, ce qui réduit l’utilisation des freins.

Il est essentiel de souligner que la pollution atmosphérique, dont une grande partie est causée par les véhicules thermiques, constitue la troisième cause de mortalité en France, après le tabac et l’alcool. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 7 millions de personnes meurent chaque année dans le monde en raison de cette pollution.

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Avant et après l’utilisation : les batteries

Le sujet des batteries est souvent utilisé pour attaquer les voitures électriques. L’extraction de terres rares et de métaux fait polémique, mais il est important de noter que ces éléments ne sont pas spécifiques aux voitures électriques. De plus, il est tout à fait possible de recycler les batteries et d’en assurer une “seconde vie”.

Conclusion : vers une électricité verte

Bien que la voiture électrique ne soit pas totalement exempte d’émissions, elle reste néanmoins plus propre que les voitures essence ou diesel. En France, nous avons la chance de bénéficier d’une énergie décarbonée, l’une des plus propres au monde. De plus, de nombreuses initiatives permettent de recharger les voitures électriques avec de l’électricité verte, provenant de sources solaires ou éoliennes.

Il est temps de démystifier les idées reçues et de comprendre que la voiture électrique est une alternative écologique viable. En choisissant ce mode de transport, nous contribuons à réduire la pollution atmosphérique et à préserver notre planète. Alors, n’hésitons plus, passons à l’électrique !