La Ville de Montréal souhaite encourager l’utilisation des véhicules en libre-service (VLS) sur son territoire en assouplissant les règles de stationnement, a annoncé jeudi la mairesse Valérie Plante.
Stationnement simplifié dans certains arrondissements
Désormais, les utilisateurs des véhicules car2go ou Auto-mobile pourront se garer dans les espaces réservés aux résidents titulaires de vignettes dans les arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville, d’Outremont, de Verdun et dans certaines zones de l’arrondissement de Ville-Marie.
Un projet en expansion
Ces possibilités de stationnement étaient déjà offertes dans six autres arrondissements, à savoir Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Le Sud-Ouest, Le Plateau-Mont-Royal, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont-La Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.
Cependant, les neuf autres arrondissements n’autorisent pas encore ce stationnement universel pour les véhicules en libre-service. Néanmoins, la Ville a l’intention d’accepter toutes les demandes en ce sens, a déclaré Éric Alan Caldwell, le responsable des transports du comité exécutif.
La situation du centre-ville
Le centre-ville, situé dans l’arrondissement de Ville-Marie, présente des défis particuliers, notamment en raison du flux important de personnes qui s’y rendent le matin et en repartent le soir. Il existe donc un risque de congestion des places de stationnement.
C’est pourquoi le stationnement universel ne sera accessible que dans les zones résidentielles à l’est de la rue Amherst et à l’ouest de la rue Peel, c’est-à-dire en dehors du quartier des affaires.
De plus, pour le moment, seuls les véhicules en libre-service électriques sont autorisés à se garer dans le centre-ville. Cependant, la Ville travaille avec les fournisseurs pour permettre aux véhicules à essence de bénéficier également de ces espaces.
Meilleure utilisation de l’espace de stationnement
La mairesse souhaite également que les VLS puissent se garer devant les parcomètres, aux frais des sociétés qui les exploitent. La Ville étudie des modèles de transfert de données entre la Ville et les exploitants afin de facturer toutes les minutes de stationnement de manière globale pour l’ensemble de la flotte.
Les tarifs des vignettes pour les exploitants de VLS devraient également changer après leur échéance à la fin de l’année. Selon M. Caldwell, “Nous travaillons sur un modèle qui encouragera les opérateurs à utiliser des véhicules électriques”, soulignant que la vignette pour les voitures électriques coûte actuellement plus cher que celle pour les voitures classiques.
Les critères d’obtention des permis d’exploitation seront également simplifiés.
Les premiers changements devraient entrer en vigueur dès le 27 avril, après leur adoption par le conseil municipal.
