Des pièces automobiles en matières premières durables : un avenir prometteur

Des pièces automobiles en matières premières durables : un avenir prometteur

Il est surprenant de penser que des écorces de citron, de l’amidon de maïs et des coques d’amande pourraient être utilisés dans l’industrie automobile ou du bâtiment. Pourtant, ces matières premières pourraient être de plus en plus utilisées par les fabricants, dans le cadre des efforts de réduction des déchets agricoles et plastiques en Europe.

Le projet BARBARA a permis le développement de nouveaux matériaux industriels performants à partir de déchets agricoles. Ces matériaux ont été utilisés comme additifs pour les biopolymères, des matériaux obtenus à partir de végétaux et utilisés dans le secteur de la fabrication.

Grâce à l’expertise en impression 3D du centre technologique Aitiip en Espagne, le projet a pu créer des prototypes de pièces automobiles et de moules utilisés dans le secteur du bâtiment. Ce qui rend ce projet passionnant, c’est qu’il permet de transformer des déchets en ressources, en mettant en place une économie circulaire pour réduire l’impact sur l’environnement.

L’Union européenne soutient le développement de produits à base de matériaux biologiques pour réduire les déchets, les émissions de dioxyde de carbone et rendre les produits industriels plus sûrs. Selon une étude, la bioéconomie de l’UE, qui a généré 2,4 mille milliards d’euros en 2019, devrait encore se développer.

Le secteur des biopolymères connaît une croissance annuelle de 6% au niveau mondial et de 30% en Europe. L’UE est donc bien positionnée pour devenir un leader dans ce domaine.

Les plastiques constituent également un défi important en termes de durabilité. Seuls 14% des déchets plastiques ont été recyclés localement en Europe en 2020. Le projet ECOXY a donc recherché des alternatives biosourcées aux plastiques, appelées “composites thermodurcissables renforcés de fibres”.

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L’utilisation de matériaux biosourcés dans l’industrie automobile et du bâtiment permettrait de réduire l’empreinte environnementale et de protéger la santé des travailleurs. Les recherches se poursuivent pour développer et optimiser ces nouveaux matériaux, avec l’espoir de les voir entrer en production à grande échelle dans les années à venir.

En conclusion, l’utilisation de matières premières durables dans l’industrie automobile et du bâtiment ouvre de nouvelles perspectives d’innovation et contribue à la transition vers une économie circulaire. Les déchets peuvent réellement devenir une ressource précieuse pour l’avenir.