S’il y a bien quelque chose dont les femmes se passeraient volontiers, c’est l’inconfort urinaire, telles que les infections ou les cystites. Toutes celles qui en ont déjà souffert savent qu’il ne faut pas laisser ce problème traîner et qu’il faut le traiter rapidement. Les allers-retours fréquents aux toilettes toutes les 3 minutes peuvent vite devenir pénibles. Et si ce n’était que ça ! La sensation de lames de rasoir lors de la miction et l’état de malaise qui en découle pour seulement quelques gouttes sont également beaucoup trop courants. Il est donc compréhensible qu’on ne puisse pas rester longtemps dans cet état et qu’il faille réagir rapidement et efficacement pour éviter les récidives. Mais quelles sont les meilleures solutions à adopter ? Les antibiotiques sont efficaces, mais existe-t-il des alternatives naturelles qui le sont réellement ? Faisons le point.
Pourquoi cela nous arrive-t-il ?
La plupart du temps, l’inconfort urinaire est causé par une infection résultant de la colonisation bactérienne des voies urinaires. Cette invasion peut provoquer une inflammation douloureuse de toute la zone. Si plusieurs bactéries peuvent être à l’origine de cette situation, l’une d’entre elles est particulièrement redoutée : l’Escherichia coli (E. coli), responsable de la plupart des infections urinaires. Chaque année, près de 150 millions de personnes seraient touchées par cette bactérie. Trois autres germes, Staphylococcus saprophyticus, Proteus mirabilis et Streptococcus sp, peuvent également être mis en cause, mais dans une moindre mesure. Il est important de noter que l’E. coli colonise naturellement notre tube digestif sans causer de problèmes en général. Cependant, dès qu’elle atteint notre système urinaire, c’est le drame !
Si certains hommes peuvent connaître l’inconfort urinaire, les femmes sont principalement touchées, et près de 50% d’entre elles ont déjà expérimenté ce supplice. Pourquoi principalement les femmes ? Cela a à voir avec leur anatomie. L’urètre féminin est plus court que celui des hommes et se trouve également plus près du rectum. Ainsi, les bactéries peuvent facilement atteindre l’urètre et remonter vers la vessie pour s’y installer. Toutefois, d’autres facteurs tels que les rapports sexuels, la grossesse, la ménopause ou encore l’hygiène intime peuvent également être en cause.
Retrouver la paix urinaire : quelles approches ?
Malheureusement, les problèmes urinaires ont tendance à récidiver, parfois jusqu’à 3 ou 4 fois par an. Lorsque la situation s’aggrave, la première personne à consulter est son médecin, et la prescription d’antibiotiques est souvent la première solution envisagée. Cependant, nous savons que ces traitements répétitifs peuvent perturber notre microbiote intestinal et affaiblir notre barrière immunitaire. À long terme, la prise d’antibiotiques favorise la résistance des micro-organismes aux traitements habituels, ce qui entraîne une diminution de leur efficacité et une augmentation de la fréquence et de la gravité des épisodes. Comment alors rompre ce cercle vicieux ? Comme souvent, la nature nous offre de nombreuses solutions naturelles qui peuvent nous sauver.
Le cranberry, une solution naturelle phare ?
Ce petit fruit rouge, également appelé canneberge, originaire d’Amérique du Nord, a particulièrement attiré l’attention des chercheurs dans le cadre des infections urinaires. Quels sont ses atouts bien gardés ? Il est particulièrement riche en polyphénols, notamment en proanthocyanidines de type A (PACs A), dont les effets ciblés sur les voies urinaires ont été démontrés. Ces PACs A inhibent l’adhérence de l’E. coli aux cellules de la vessie, ce qui empêche sa prolifération. Attention, il ne s’agit pas de boire un simple verre de jus de cranberry, mais d’utiliser des extraits spécifiquement dosés en PACs, ce qui n’est pas le cas d’un simple jus. Des études ont montré que la prise quotidienne de 36 mg de PACs est efficace. Voici donc une première piste efficace et naturelle !
Le D-mannose, un bon envahisseur
Le mannose est une molécule naturellement sécrétée en petite quantité par notre organisme et présente dans certains fruits tels que les myrtilles, les pommes et bien sûr… le cranberry. Ce sucre a attiré l’attention de la communauté scientifique en tant qu’alternative naturelle aux solutions médicales classiques. En effet, bien que le D-mannose soit un sucre simple, il est rapidement absorbé et évacué par les voies urinaires sans être métabolisé. En d’autres termes, il sort du corps tel qu’il est entré. Sa particularité réside dans le fait qu’il possède des récepteurs similaires à ceux des cellules de la muqueuse de la vessie. Il peut donc s’y fixer, tapisser gentiment la muqueuse et ainsi prévenir l’invasion bactérienne. Son efficacité a été prouvée à des doses quotidiennes significatives de 2 à 3g. Voici donc une autre piste intéressante !
La solution préventive naturelle de Nutri&Co
Comme pour chacune de nos formules, nous avons cherché à vous offrir le meilleur. Notre objectif est de vous permettre d’agir rapidement et efficacement dès les premiers signes d’inconfort, tout en vous épargnant la sensation de lames de rasoir et les récidives. Nous avons donc misé sur une solution naturelle préventive efficace, limitant ainsi le recours aux traitements médicamenteux. Notre formule Le Cranberry Mannose a été élaborée sans compromis :
- 2 sticks par jour contenant une concentration élevée en ingrédients de référence, avec 4g de D-mannose et 36 mg de PACs. De plus, nous avons ajouté un extrait d’hibiscus titré en polyphénols pour compléter sa composition.
- Une forme galénique en poudre soluble pour faciliter la prise et favoriser l’élimination, car nous savons que cela est essentiel en cas d’inconfort urinaire.
- Pour couronner le tout, le design de nos sticks pratiques et discrets a été pensé pour ne pas ressembler à un médicament classique, afin que vous puissiez les utiliser en toute discrétion.
Il est important de rappeler qu’en cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, il est recommandé de consulter rapidement votre médecin traitant.
Sources:
(1) Flores-Mireles AL, Walker JN, Caparon M, Hultgren SJ. Urinary tract infections: epidemiology, mechanisms of infection and treatment options. Nat Rev Microbiol. 2015 May;13(5):269-84.
(2) Neuzillet Y, Naber KG, Schito G, Gualco L, Botto H. French results of the ARESC Study: Clinical aspects and epidemiology of antimicrobial resistance in female patients with cystitis. Implications for empiric therapy. Médecine Mal Infect. févr 2012;42(2):66-75.
(3) Delphine Chervet. Infections urinaires en ville : description de la population et épidémiologie actuelledes résistances bactériennes. Médecine humaine et pathologie. 2015.
(4) McLellan LK, Hunstad DA. Urinary Tract Infection: Pathogenesis and Outlook. Trends Mol Med. 2016 Nov;22(11):946-957.
(5) Asma B, Vicky L, Stephanie D, et al. Standardised high dose versus low dose cranberry Proanthocyanidin extracts for the prevention of recurrent urinary tract infection in healthy women [PACCANN]: a double blind randomised controlled trial protocol. BMC Urol. 2018 May 2;18(1):29.
(6) Kostakioti M, Hultgren SJ, Hadjifrangiskou M. Molecular blueprint of uropathogenic Escherichia coli virulence provides clues toward the development of anti-virulence therapeutics. Virulence. 2012 Nov 15;3(7):592-4.
(7) González de Llano D, Moreno-Arribas MV, Bartolomé B. Cranberry Polyphenols and Prevention against Urinary Tract Infections: Relevant Considerations. Molecules. 2020 Aug 1;25(15):3523.
(8) K. Gupta, M. Y. Chou, A. Howell. Cranberry Products Inhibit Adherence of P-Fimbriated Escherichia Coli to Primary Cultured Bladder and Vaginal Epithelial Cells. J Urol. 2007 Jun; 177(6): 2357-2360.
(9) Jepson, R.G.; Williams, G.; Craig, J.C. Cranberries for Preventing Urinary Tract Infections. Cochrane Database Syst. Rev. 2012, doi:10.1002/14651858.CD001321.pub5.
(10) Wawrysiuk S, Naber K, Rechberger T, Miotla P. Prevention and treatment of uncomplicated lower urinary tract infections in the era of increasing antimicrobial resistance-non-antibiotic approaches: a systemic review. Arch Gynecol Obstet. 2019 Oct;300(4):821-828.
(11) Association Française d’Urologie. Cystites récidivantes : des moyens de prévention non médicamenteux.