Avec la transition écologique, les constructeurs automobiles sont confrontés à des défis considérables en France. D’ici 2035, ils ne pourront plus vendre de véhicules thermiques en Europe, tandis que de nouveaux modèles chinois bon marché affluent sur le marché. Cependant, une bonne nouvelle se profile à l’horizon : une voiture électrique made in France, vendue à moins de 25 000 euros, va bientôt voir le jour.
Un modèle disponible dès le début de l’année 2024
Hier, Citroën a dévoilé son modèle C3 100% électrique qui sera disponible dès le début de l’année 2024. Pour la première fois, un constructeur français se positionne sur un niveau de prix que la concurrence française n’a jamais proposé jusqu’à présent. La version avec une autonomie de 320 km sera proposée au prix de lancement de 23 300 euros. Quant à la version la moins chère, dotée d’une batterie offrant une autonomie de 200 km, elle sera vendue à 19 990 euros. Les amateurs de voitures urbaines seront ravis.
Les autres modèles électriques français se vendent tous à un prix minimum de 35 000 euros. Que ce soit la Renault Zoe E-Tech (35 100 euros), la Renault Mégane E-Tech (38 000 euros), la Peugeot e-208 (34 800 euros) ou la Peugeot e-308 (43 900 euros).
L’objectif est de concurrencer la Dacia Spring, vendue à moins de 21 000 euros. La Spring est commercialisée à 20 800 euros, mais cela exclut le bonus écologique. Avec une réduction de 5 000 euros grâce à ce bonus, le prix de la Dacia Spring passe à 15 800 euros, contre 18 500 euros pour la C3.
Concurrencer la production chinoise
L’arrivée massive des constructeurs chinois constitue également un frein à l’adoption des voitures électriques. Toutefois, le bonus écologique sera revu à la hausse en 2024 et conditionné par l’impact environnemental de la production du véhicule. Ainsi, la Spring, fabriquée en Chine, perdra son bonus écologique à partir du 1er janvier 2024, tandis que la C3 pourra en bénéficier puisqu’elle sera produite en Slovaquie, donc en Europe.
Quant à la R5 Renault, annoncée comme un concurrent, elle ne sera disponible qu’à l’automne 2024 et sera entièrement fabriquée en France.
Les gouvernements pourraient jouer un rôle crucial en aidant davantage les marques européennes. En fournissant des financements et des subventions, ils permettraient aux constructeurs européens de participer davantage à l’adoption des voitures électriques.
Dans l’ensemble, ces constructeurs ont pour objectif de proposer une gamme de véhicules de plus en plus large afin de satisfaire tous les budgets.