Devenir formateur : Les secrets pour réussir

Devenir formateur : Les secrets pour réussir

Vous avez une expertise dans un domaine et souhaitez partager vos connaissances et compétences en tant que formateur ? Vous vous demandez si un diplôme est nécessaire pour exercer cette profession ? Dans cet article, nous vous dévoilons tout ce que vous devez savoir pour devenir formateur, selon les exigences du code du travail.

Expertise et diplôme : les prérequis pour devenir formateur

Pour devenir formateur, il est essentiel d’avoir une expertise reconnue dans un domaine spécifique. Toutefois, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’avoir un parcours professionnel ou un diplôme spécifique, sauf si vous intervenez dans un domaine réglementé. De nombreux formateurs ont acquis une solide expérience en entreprise avant de décider de partager leurs connaissances et compétences par le biais de la formation.

Selon l’article L6352-1 du code du travail, il n’est pas obligatoire de justifier d’une qualification professionnelle particulière pour devenir formateur ou ouvrir un organisme de formation continue. Cependant, tout organisme de formation doit s’assurer de la qualification et de la formation continue de ses formateurs.

La formation de formateur : un atout pour transmettre efficacement

Bien que la législation ne requière aucun diplôme ou titre de formateur, il est souvent recommandé de suivre une formation en pédagogie pour acquérir les compétences nécessaires à l’enseignement. En effet, posséder une expertise dans un domaine ne garantit pas la capacité à la transmettre efficacement. De plus, mentionner une formation de formateur renforce votre crédibilité.

Il existe deux types de formations : certifiantes et non certifiantes. Une formation certifiante permet d’attester les compétences acquises, ce qui peut être un avantage lors du recrutement par certains organismes de formation. De plus, ce type de formation est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF). Les formations non certifiantes se concentrent sur l’acquisition de compétences opérationnelles pour les formateurs.

Depuis la réforme de 2018, les organismes de formation doivent obtenir une certification qualité délivrée par des organismes accrédités ou labellisés par France compétences. Cette certification sera obligatoire à partir du 1er janvier 2022 pour travailler avec des fonds mutualisés ou publics.

Les différents statuts possibles pour les formateurs

Plusieurs statuts sont envisageables pour exercer en tant que formateur :

Formateur salarié

Ce statut est de moins en moins courant, car les organismes de formation préfèrent souvent faire appel à des formateurs vacataires en fonction de leurs besoins. Cependant, il est possible de travailler dans de grands centres de formation en étant polyvalent et capable d’assurer différentes formations.

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Formateur vacataire occasionnel

Un formateur occasionnel dispense des cours de formation professionnelle continue à titre occasionnel, pour une durée maximale de 30 jours par an et par organisme de formation. Le statut social du formateur occasionnel est proche de celui d’un salarié, avec une rémunération nette de charges accompagnée d’une fiche de paie.

Formateur en portage salarial

Le portage salarial permet d’obtenir le statut de salarié en signant un contrat de travail avec une société de portage. Ce statut offre de nombreux avantages, tels que la mutualisation de services et la possibilité de travailler avec d’autres professionnels.

Formateur indépendant

De nombreux formateurs optent pour le statut d’indépendant, en exerçant en libéral ou en créant une société (SARL, EURL, SASU, etc.). Ce choix offre plus de liberté dans le choix des formations et des thématiques abordées. Il est également possible d’adhérer à une coopérative, ce qui permet de mutualiser certaines formalités administratives.

Les démarches pour devenir formateur indépendant ou créer un organisme de formation

Si vous souhaitez exercer en tant que dispensateur de formation professionnelle, vous devez obligatoirement déclarer votre activité auprès de la Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS). Vous devrez également établir chaque année un bilan pédagogique et financier retraçant votre activité, respecter les règles comptables spécifiques et la convention collective des organismes de formation.

D’autres obligations, telles que des obligations comptables, d’information des stagiaires, de règlement intérieur ou de publicité, doivent également être respectées.

Le financement des formations : des dispositifs variés

Plusieurs dispositifs permettent de financer les formations :

  • Le CPF (Compte Personnel de Formation) permet à tous les salariés, travailleurs indépendants, et professions non-salariées d’acquérir un montant annuel pouvant aller jusqu’à 5000 €, voire 8000 € pour les salariés peu ou pas qualifiés.
  • Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) ou CPF de Transition finance des formations certifiantes pour permettre une reconversion ou une évolution professionnelle.
  • Le Plan de développement des Compétences (ex Plan de formation) finance les formations proposées par les entreprises à leurs salariés, qu’elles soient certifiantes ou non.
  • La Reconversion ou Promotion par Alternance (PRO-A) permet une évolution professionnelle par le biais d’un parcours de formation en alternance.
  • L’Aide Individuelle à la Formation (AIF) permet aux demandeurs d’emploi de bénéficier d’une aide financière pour suivre une formation non couverte par d’autres dispositifs.

Pour que votre formation soit éligible au CPF, elle doit préparer à une certification enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou au Répertoire Spécifique (RS). Vous pouvez également établir un partenariat avec un organisme certificateur pour proposer une formation certifiante.

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Conclusion

Devenir formateur est une aventure passionnante qui nécessite une expertise dans un domaine et de bonnes compétences pédagogiques. Que vous choisissiez de devenir formateur indépendant ou de créer un organisme de formation, il est essentiel de respecter les obligations légales et de se tenir informé des dispositifs de financement des formations.

N’oubliez pas que chaque parcours est unique et que les conseils donnés dans cet article sont des orientations générales. Consultez les sources officielles et les professionnels compétents pour obtenir des informations précises et à jour sur votre situation particulière.

Découvrez notre programme “Créer un organisme de formation” et notre programme “Formation de formateur certifiante” pour vous accompagner dans votre projet de formation !

Vous avez une expertise dans un domaine et souhaitez partager vos connaissances et compétences en tant que formateur ? Vous vous demandez si un diplôme est nécessaire pour exercer cette profession ? Dans cet article, nous vous dévoilons tout ce que vous devez savoir pour devenir formateur, selon les exigences du code du travail.

Expertise et diplôme : les prérequis pour devenir formateur

Pour devenir formateur, il est essentiel d’avoir une expertise reconnue dans un domaine spécifique. Toutefois, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’avoir un parcours professionnel ou un diplôme spécifique, sauf si vous intervenez dans un domaine réglementé. De nombreux formateurs ont acquis une solide expérience en entreprise avant de décider de partager leurs connaissances et compétences par le biais de la formation.

Selon l’article L6352-1 du code du travail, il n’est pas obligatoire de justifier d’une qualification professionnelle particulière pour devenir formateur ou ouvrir un organisme de formation continue. Cependant, tout organisme de formation doit s’assurer de la qualification et de la formation continue de ses formateurs.

La formation de formateur : un atout pour transmettre efficacement

Bien que la législation ne requière aucun diplôme ou titre de formateur, il est souvent recommandé de suivre une formation en pédagogie pour acquérir les compétences nécessaires à l’enseignement. En effet, posséder une expertise dans un domaine ne garantit pas la capacité à la transmettre efficacement. De plus, mentionner une formation de formateur renforce votre crédibilité.

Il existe deux types de formations : certifiantes et non certifiantes. Une formation certifiante permet d’attester les compétences acquises, ce qui peut être un avantage lors du recrutement par certains organismes de formation. De plus, ce type de formation est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF). Les formations non certifiantes se concentrent sur l’acquisition de compétences opérationnelles pour les formateurs.

Depuis la réforme de 2018, les organismes de formation doivent obtenir une certification qualité délivrée par des organismes accrédités ou labellisés par France compétences. Cette certification sera obligatoire à partir du 1er janvier 2022 pour travailler avec des fonds mutualisés ou publics.

Les différents statuts possibles pour les formateurs

Plusieurs statuts sont envisageables pour exercer en tant que formateur :

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Formateur salarié

Ce statut est de moins en moins courant, car les organismes de formation préfèrent souvent faire appel à des formateurs vacataires en fonction de leurs besoins. Cependant, il est possible de travailler dans de grands centres de formation en étant polyvalent et capable d’assurer différentes formations.

Formateur vacataire occasionnel

Un formateur occasionnel dispense des cours de formation professionnelle continue à titre occasionnel, pour une durée maximale de 30 jours par an et par organisme de formation. Le statut social du formateur occasionnel est proche de celui d’un salarié, avec une rémunération nette de charges accompagnée d’une fiche de paie.

Formateur en portage salarial

Le portage salarial permet d’obtenir le statut de salarié en signant un contrat de travail avec une société de portage. Ce statut offre de nombreux avantages, tels que la mutualisation de services et la possibilité de travailler avec d’autres professionnels.

Formateur indépendant

De nombreux formateurs optent pour le statut d’indépendant, en exerçant en libéral ou en créant une société (SARL, EURL, SASU, etc.). Ce choix offre plus de liberté dans le choix des formations et des thématiques abordées. Il est également possible d’adhérer à une coopérative, ce qui permet de mutualiser certaines formalités administratives.

Les démarches pour devenir formateur indépendant ou créer un organisme de formation

Si vous souhaitez exercer en tant que dispensateur de formation professionnelle, vous devez obligatoirement déclarer votre activité auprès de la Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS). Vous devrez également établir chaque année un bilan pédagogique et financier retraçant votre activité, respecter les règles comptables spécifiques et la convention collective des organismes de formation.

D’autres obligations, telles que des obligations comptables, d’information des stagiaires, de règlement intérieur ou de publicité, doivent également être respectées.

Le financement des formations : des dispositifs variés

Plusieurs dispositifs permettent de financer les formations :

  • Le CPF (Compte Personnel de Formation) permet à tous les salariés, travailleurs indépendants, et professions non-salariées d’acquérir un montant annuel pouvant aller jusqu’à 5000 €, voire 8000 € pour les salariés peu ou pas qualifiés.
  • Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) ou CPF de Transition finance des formations certifiantes pour permettre une reconversion ou une évolution professionnelle.
  • Le Plan de développement des Compétences (ex Plan de formation) finance les formations proposées par les entreprises à leurs salariés, qu’elles soient certifiantes ou non.
  • La Reconversion ou Promotion par Alternance (PRO-A) permet une évolution professionnelle par le biais d’un parcours de formation en alternance.
  • L’Aide Individuelle à la Formation (AIF) permet aux demandeurs d’emploi de bénéficier d’une aide financière pour suivre une formation non couverte par d’autres dispositifs.

Pour que votre formation soit éligible au CPF, elle doit préparer à une certification enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou au Répertoire Spécifique (RS). Vous pouvez également établir un partenariat avec un organisme certificateur pour proposer une formation certifiante.

Conclusion

Devenir formateur est une aventure passionnante qui nécessite une expertise dans un domaine et de bonnes compétences pédagogiques. Que vous choisissiez de devenir formateur indépendant ou de créer un organisme de formation, il est essentiel de respecter les obligations légales et de se tenir informé des dispositifs de financement des formations.

N’oubliez pas que chaque parcours est unique et que les conseils donnés dans cet article sont des orientations générales. Consultez les sources officielles et les professionnels compétents pour obtenir des informations précises et à jour sur votre situation particulière.

Découvrez notre programme “Créer un organisme de formation” et notre programme “Formation de formateur certifiante” pour vous accompagner dans votre projet de formation !