Don d’ovocytes : tout ce qu’il faut savoir pour réaliser son désir de parentalité

Don d’ovocytes : tout ce qu’il faut savoir pour réaliser son désir de parentalité

Parmi les différentes solutions proposées par la PMA (procréation médicalement assistée) pour lutter contre l’infertilité, le don d’ovocytes est une option avancée permettant aux femmes qui ne peuvent pas concevoir naturellement de réaliser leur rêve de devenir mères. Grâce aux ovocytes d’une donneuse anonyme, une grossesse devient possible. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le don d’ovocytes et la FIV (fécondation in vitro) associée.

Ovocyte : la définition

Les ovocytes sont les cellules féminines contenues dans les ovaires. Seule une petite partie de ces ovocytes est fécondable entre la puberté et la ménopause. Après leur maturité, les ovocytes sont expulsés du follicule et migrent dans les trompes de Fallope. S’ils sont fécondés par un spermatozoïde, un embryon se forme et poursuit sa croissance dans l’utérus de la future maman. Les ovocytes non fécondés se dissolvent et sont éliminés pendant les menstruations.

Le don d’ovocytes, c’est quoi ?

Le don d’ovocytes est une méthode de PMA qui permet aux femmes en infertilité de réaliser une grossesse en utilisant les ovocytes d’une donneuse. Cette option est recommandée après l’échec de techniques de PMA classiques, en cas de grossesse tardive, de ménopause, de dysfonctionnement ovarien, de maladies héréditaires ou de problèmes chromosomiques. Le don d’ovocytes peut aussi être envisagé après une intervention chirurgicale sur les ovaires ou une ligature des trompes.

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Le don d’ovocytes en France, comment ça se passe ?

Pour pouvoir bénéficier d’un don d’ovocytes en France, il faut respecter certaines règles et critères relativement stricts. Selon la loi actuelle, seuls les couples hétérosexuels (mariés, pacsés ou concubins) en âge de procréer et souffrant d’une infertilité médicalement diagnostiquée par un centre de PMA peuvent accéder aux traitements de procréation assistée. Pour le don d’ovocytes non rémunéré, les donneuses anonymes et volontaires doivent avoir entre 18 et 37 ans et être en bonne santé physique et mentale. L’Assurance maladie prend en charge les dépenses relatives au don d’ovocytes jusqu’aux 43 ans de la receveuse. Les couples lesbiens, les femmes célibataires, ménopausées ou de plus de 43 ans ne sont pas éligibles.

Le don d’ovocytes en Espagne : la loi

En Espagne, le don d’ovocytes est anonyme et volontaire selon la loi 35/1988 du 22 novembre 1988 sur les techniques de procréation assistée. Les donneuses majeures doivent être en bonne santé physique et mentale, avoir un appareil reproducteur normal et ne présenter aucun antécédent génétique ni maladie sexuellement transmissible. La loi espagnole autorise le don d’ovocytes pour les femmes homosexuelles, les couples lesbiens et les femmes célibataires de la même manière qu’elle le permet pour les couples hétérosexuels. Elle fixe cependant une limite d’âge de 35 ans pour les donneuses et de 50 ans pour les receveuses.

Comment sont sélectionnées les donneuses ?

Pour éviter les complications, les donneuses subissent un examen clinique complet. Des tests médicaux et psychologiques sont réalisés pour évaluer leur fertilité, leur santé mentale et l’absence de maladies infectieuses ou génétiques. Des prélèvements sanguins déterminent leur groupe sanguin, écartent les pathologies ou agents transmissibles sexuellement tels que l’hépatite B ou C, le VIH, le cytomégalovirus, les virus HTLV 1 ou 2 et la syphilis. Des échographies et des examens gynécologiques permettent de vérifier l’absence de kystes, de myomes ou d’autres altérations de l’appareil reproducteur. Un caryotype est réalisé pour éviter les risques de malformations chez le bébé. La ressemblance entre la donneuse et la receveuse est garantie grâce à la mise en correspondance de leur profil.

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Le don d’ovocytes du côté de la donneuse

La donneuse commence par un traitement de stimulation ovarienne. Pendant environ un mois, elle reçoit des injections d’hormones quotidiennes et est étroitement surveillée. Des échographies et des prélèvements sanguins réguliers sont effectués. À la fin du protocole, les ovocytes sont prélevés par un spécialiste lors d’une ponction sous anesthésie. L’objectif est de collecter le plus grand nombre possible d’ovocytes (environ 5 à 10 en moyenne) des ovaires de la donneuse. La stimulation ovarienne et le prélèvement d’ovocytes sont contraignants en apparence, mais ils ont peu d’effets indésirables et n’affectent pas les futures grossesses de la donneuse.

Le don d’ovocytes du côté de la receveuse

La receveuse du don d’ovocytes suit un traitement visant à préparer son utérus et son endomètre à recevoir un ou plusieurs embryons. Une fois qu’un don correspond au profil de la receveuse, la fécondation des ovocytes peut être réalisée. Les embryons sont ensuite placés dans un incubateur classique ou équipé de la technologie time-lapse, qui permet d’observer en temps réel le développement de l’embryon depuis la fécondation jusqu’au transfert dans l’utérus. Le médecin décide du moment opportun pour procéder à l’implantation et fixe le nombre d’embryons à transférer. Dans les cliniques IVI, nous privilégions le transfert d’un seul embryon pour réduire le risque de grossesses multiples et se rapprocher d’une conception naturelle.

L’autoconservation ovocytaire : se faire un don d’ovocytes à soi-même

La technique de vitrification des ovocytes permet aux femmes de cryopréserver leurs propres ovocytes pour une utilisation ultérieure dans un protocole de PMA. Comme dans le don d’ovocytes traditionnel, les gamètes sont obtenus après stimulation ovarienne. Lorsque la patiente le souhaite, elle peut récupérer ses cellules reproductrices pour une FIV classique avec transfert d’embryons. Les embryons excédentaires peuvent être congelés pour une utilisation future. L’autoconservation des ovocytes pendant la jeunesse de la donneuse est une excellente méthode pour augmenter les chances de grossesse après 40 ans et minimiser le risque de fausse couche dû au vieillissement des ovocytes.

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Don d’ovocytes en Espagne : quelle prise en charge par l’Assurance maladie ?

Si les critères fixés par la loi française sont respectés, il est possible de bénéficier d’une FIV avec don d’ovocytes en Espagne prise en charge par l’Assurance maladie française. La receveuse du don d’ovocytes doit vivre en couple hétérosexuel et avoir au maximum 43 ans. Elle doit également avoir eu moins de quatre FIV, prouver une infertilité à 100% et posséder une carte européenne d’assurance maladie. Un devis de la clinique en français mentionnant le prix du don d’ovocytes ainsi qu’une lettre de motivation doivent être joints au dossier. Il est également nécessaire d’engager une demande d’entente préalable de prise en charge des soins à l’étranger avant le premier rendez-vous en clinique.

Le cas particulier de la méthode ROPA

La méthode ROPA (réception des ovocytes de la partenaire), également appelée FIV réciproque, permet aux deux femmes d’un couple lesbien de partager la conception du bébé. L’une des femmes donne ses ovocytes et sa contribution génétique tandis que l’autre porte l’enfant. Ainsi, la maman A devient la mère génétique du bébé et la maman B donne naissance à l’enfant. La méthode ROPA est basée sur le protocole de la FIV double don.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les différentes techniques utilisées dans nos cliniques ou sur les tarifs et la prise en charge des traitements de PMA, n’hésitez pas à contacter notre équipe au 08 00 941 042. Nous serons ravis de répondre à vos questions dans votre langue maternelle et de vous accompagner dans l’établissement d’un protocole personnalisé.