En Iran, les voitures françaises se démarquent en tête

En Iran, les voitures françaises se démarquent en tête

L’Iran est un marché en plein essor où les constructeurs français ont déjà une position de choix. Renault a récemment signé un accord important avec des partenaires locaux pour augmenter sa capacité de production dans le pays et créer une nouvelle usine ainsi qu’un centre d’ingénierie. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de Renault de renforcer sa présence en Iran et d’y développer son propre réseau de distribution.

Une capacité de production renforcée

La nouvelle usine iranienne, située à Saveh, produira environ 150 000 véhicules par an, comprenant des modèles tels que le Duster et le Symbol, une version modernisée de la Logan, le premier véhicule low-cost de Renault. Ces véhicules seront tous commercialisés sous la marque Renault en Iran.

L’usine, détenue à 60% par Renault, à 20% par l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel (agence d’État) et à 20% par la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh, représente un investissement initial de 660 millions d’euros. Dans une seconde phase, la capacité de production pourra doubler pour atteindre 300 000 véhicules par an.

Un marché en plein essor

Renault est déjà présent en Iran depuis 2003 à travers une autre coentreprise avec les sociétés Saipem et Iran Khodro, où il produit des Sandero et des Tondar. Avec sa nouvelle usine, Renault disposera d’une capacité de production totale de 350 000 véhicules pour répondre à la demande croissante du marché iranien. Un chiffre qui pourrait atteindre 500 000 véhicules à terme.

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Le marché automobile iranien est en pleine expansion, et les experts estiment qu’il pourrait doubler au cours des cinq prochaines années. Même si 1,3 million de véhicules ont été vendus l’année dernière en Iran, le taux d’équipement reste encore inférieur à celui des pays européens. C’est pourquoi Renault mise sur ce pays et les opportunités qu’il offre.

Les autres constructeurs étrangers suivent

D’autres constructeurs automobiles cherchent également à renforcer leur présence en Iran. Volkswagen vient de commencer la vente de la Passat et de la Tiguan, après une absence de dix-sept ans. Pour le moment, ces véhicules sont importés, donc très chers.

Le groupe PSA, quant à lui, a signé deux partenariats en Iran ces derniers mois. Le premier avec Iran Khodro pour la production de Peugeot et le second avec Saipem pour Citroën. Actuellement, PSA fabrique déjà des 208, des 2008 et des 301 en Iran avec Iran Khodro. Au premier semestre 2017, Peugeot a vendu 208 000 véhicules et devrait atteindre plus de 400 000 ventes d’ici la fin de l’année, avec une part de marché estimée à plus de 25%.

Peugeot est une marque bien connue en Iran, où le groupe fabriquait autrefois les 405, les voitures les plus populaires du pays. Après avoir quitté l’Iran en 2012, Peugeot est rapidement revenu et a retrouvé sa position de premier constructeur étranger.

Le succès des petites voitures françaises

En 2018, PSA renforcera encore sa présence en Iran en ouvrant une deuxième usine dédiée à la production de Citroën, en partenariat avec Saipem. Les modèles C3 et C4 seront les premiers à être commercialisés. Cette nouvelle usine devrait produire environ 150 000 véhicules supplémentaires.

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Ainsi, les deux grands groupes automobiles français sont bien positionnés et bénéficient de l’ouverture du marché iranien suite à l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015. L’Iran représente un marché prometteur pour les constructeurs français, et ces derniers sont prêts à saisir les opportunités qui s’offrent à eux.