Erreurs à éviter dans les questionnaires par email

Erreurs à éviter dans les questionnaires par email

Pour améliorer le taux de réponse à vos enquêtes en ligne, il est essentiel de s’assurer que l’invitation par email parvienne au destinataire, qu’il l’ouvre et la lise, et surtout qu’il clique sur le lien de l’enquête pour y répondre. Cependant, il existe de nombreuses sources d’erreur qui peuvent compromettre le succès de vos enquêtes. En suivant ces 4 points, vous éviterez ces erreurs fatales.

1. La qualité de la base de données : ne pas la nettoyer régulièrement

Nettoyez régulièrement votre base de données pour éviter deux problèmes : un coût financier plus important et une délivrabilité défaillante. Lorsque vos abonnés et destinataires commencent à se désintéresser de vos envois, le taux de clic et le taux d’ouverture diminuent.

Les fournisseurs d’accès internet (Orange, Free) et les solutions de messagerie (Gmail, Hotmail) analysent la réactivité des emails dans leur lutte contre les spams. Lorsqu’ils détectent des performances faibles (taux d’ouverture, désabonnement, signalement comme spam, erreurs de distribution), ils placent automatiquement les emails du même expéditeur dans le dossier spam. Dans les cas les plus graves, le nom de domaine peut même être placé sur liste noire et aucun email ne sera remis. Il est donc essentiel de mettre en place une stratégie de gestion et de nettoyage des adresses inactives et erronées afin de maintenir une base saine et qualifiée.

2. L’Email d’expéditeur : ne pas le personnaliser

Choisissez un expéditeur personnalisé pour que vos destinataires identifient rapidement vos emails et améliorer ainsi le taux d’ouverture. Par exemple, utilisez “Emilie de Mon entreprise” avec l’adresse email “emilie@monentreprise.com”. Évitez de changer l’expéditeur à chaque message, car cela peut perturber à la fois vos destinataires et les fournisseurs d’accès et les webmails.

En revanche, n’envoyez jamais d’email à partir d’une adresse “no-reply@monentreprise.com”. Vos destinataires pourraient interpréter ce choix comme un manque de considération de votre part : “Faites mon enquête, mais je ne me soucie ni de vos remarques ni de vos questions. Vous n’avez pas besoin de m’écrire, je ne vous répondrai pas”. Évitez donc l’option “no-reply” et préférez la création d’un personnage fictif avec une adresse email personnalisée, par exemple “emilie@monentreprise.com”. Dans ce cas, n’oubliez pas de vérifier régulièrement la boîte de réception correspondant à cette adresse. Ignorer les messages de vos répondants adressés à “Emilie” aura les mêmes conséquences néfastes que l’utilisation d’une adresse “no-reply” : perte de confiance et désinscription.

3. Négliger la construction de l’email : images, poids, désinscription

Votre destinataire a reçu le message, il a identifié l’expéditeur “Chouette, c’est encore Emilie !” et a cliqué pour ouvrir l’email. Maintenant, c’est à vous de le séduire avec un contenu à la fois attrayant et ergonomique. En plus d’être intéressant et plaisant, votre courrier doit également respecter certaines contraintes techniques et légales.

Avant d’envoyer l’email, assurez-vous toujours du rendu final dans plusieurs types de messagerie en effectuant des envois tests dans votre boîte professionnelle Outlook et sur une adresse Gmail ou Hotmail. Les images ne s’affichent pas correctement ? Ne faites pas d’emailing composé uniquement d’images, car le texte s’affichera toujours. Il est conseillé d’avoir une répartition minimale de 30% de texte pour 70% d’images, certains recommandent même un ratio de 50% / 50%.

Ensuite, veillez à ce que le message ne soit pas trop lourd pour éviter un temps de téléchargement trop long. Il est recommandé de ne pas dépasser les 50 Ko, voire même les 30 Ko. Proposez toujours un lien miroir en haut de la page pour visualiser le contenu dans un navigateur internet. En bas de page, assurez-vous d’inclure un lien de désinscription. C’est non seulement une obligation légale (loi LCEN 2004), mais c’est également une bonne pratique. Si vous laissez à vos destinataires la possibilité de se désabonner, ils éviteront de vous signaler comme spammeur, ce qui améliorera votre délivrabilité.

4. Envoi des emails : ne pas prendre en compte l’authentification

N’essayez pas d’envoyer un gros volume d’emails avec votre logiciel de messagerie ou votre boîte webmail. L’envoi ou le routage d’emails est devenu trop technique et spécifique. Les routeurs professionnels s’assurent d’être en liste blanche des fournisseurs d’accès internet (webmails et FAI), gèrent les erreurs de distribution, telles que les adresses incorrectes renvoyées à l’expéditeur (NPAI).

Lorsque vous passez par un routeur externe à votre entreprise, assurez-vous de respecter les protocoles d’authentification SPF (Sender Policy Framework) et DKIM (DomainKey Identified Mail) afin de renforcer la lutte contre les spams et le phishing. Le premier protocole permet d’authentifier que l’IP du serveur expéditeur est autorisée à envoyer des emails pour votre domaine, tandis que le second inclut une “clé” dans l’email.

Les routeurs sérieux proposent ces deux protocoles à déclarer dans les DNS de votre nom de domaine. Si vous souhaitez les mettre en place pour vos enquêtes en ligne AreYouNet, contactez-nous. Cependant, n’oubliez pas que ces déclarations ne vous dispensent pas de prendre en compte tous les autres critères mentionnés précédemment.

En évitant ces erreurs courantes, vous augmenterez considérablement les chances que vos enquêtes par email soient un succès. Alors, suivez ces conseils et obtenez des résultats encore meilleurs !