Essai Audi A5 Coupé 2.0 TDI 190 : Redécouvrez le plaisir de conduire

Essai Audi A5 Coupé 2.0 TDI 190 : Entrée copieuse

Vous avez été séduit par le premier coupé A5 ou peut-être qu’il vous a laissé indifférent ? Quoi qu’il en soit, vous ne serez pas déçu par cette nouvelle génération, car Audi a décidé de ne prendre aucun risque sur le plan stylistique. Au fil des neuf années, l’A5 a donné naissance à une grande famille comprenant la Sportback 5-portes et le cabriolet, tous deux très populaires (plus de 300 000 exemplaires vendus, rien qu’en coupé). Pour cette nouvelle version, le constructeur a donc modifié avec précaution le design, qualifié par l’ancien directeur du style, Walter de Silva, aujourd’hui à la retraite, de “plus belle de toutes ses créations”. Mais l’A5 a évolué bien plus qu’il n’y paraît, notamment avec une taille plus grande (+4,7 cm en longueur) et des modifications complètes sous le capot.

Une dynamique retrouvée

Basée sur la récente plate-forme MLB Evo, partagée avec la berline A4, le coupé A5 offre une expérience de conduite plus intense que son prédécesseur. Au-delà de la promesse d’une perte de poids insignifiante par Audi (jusqu’à 60 kg), l’A5 donne dès les premiers mètres la sensation de peser bien moins que ses 1 634 kg. Agile et efficace, malgré une répartition inégale de la masse totale (57% à l’avant), ce coupé offre au volant tout ce que l’on attend d’une voiture moderne.

Si les anciennes versions Quattro parvenaient à offrir une expérience similaire, les versions à deux roues motrices ne faisaient pas autant sensation, surtout avec un train avant dépassé par la puissance du moteur. Il n’est donc plus nécessaire de casser sa tirelire pour obtenir une transmission intégrale coûteuse. Malgré une réelle vivacité face au chronomètre et un couple conséquent délivré dès l’entame du compte-tours par le moteur 2.0 TDI 190 ch, l’A5 de 2017 se débrouille honorablement, témoignant des progrès nécessaires, mais accomplis. Il faudra néanmoins faire attention sur les routes mouillées ou lors de sorties de virage trop appuyées pour éviter les mauvaises surprises.

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Hormis une position de conduite plus basse que dans l'A4, on retrouve le même environnement luxueux et personnalisable grâce aux options.

Homogène, l’A5 TDI offre également un niveau de confort élevé, notamment grâce à la suspension pilotée en option, qui atténue efficacement les défauts de la route. Cependant, ce bel équilibre est quelque peu perturbé par les jantes de 19 pouces de notre modèle d’essai. Bien qu’elles attirent l’attention en remplissant parfaitement les passages de roues, elles transmettent avec zèle les irrégularités de l’asphalte, en particulier à basse vitesse. Dans l’idéal, il vaut mieux investir dans la boîte de vitesses à double embrayage S tronic. Offrant un bon compromis entre douceur et réactivité, cette option permet d’éviter le mode Sport, qui fait inutilement crier le moteur – d’ailleurs plutôt silencieux – ou l’utilisation des palettes de changement de vitesse au volant.

A4 ou A5 ?

Plus plaisante à conduire que la berline A4 en offrant plus de dynamisme et de sensations, l’A5 est logiquement moins facile à vivre. Si le grand coffre invite à prendre la route avec des amis, les passagers mesurant plus de 1,80 m ne seront pas à l’aise à l’arrière, leur tête touchant le toit. Ce constat est accompagné de tarifs élevés et d’un (très) long catalogue d’options, confirmant que nous sommes bien en présence d’un produit pour hédonistes.

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