À peine arrivée sur le marché, la troisième génération de la Peugeot 308 s’est déjà imposée parmi les dix voitures les plus vendues en France depuis le début de l’année 2022. Son modèle break, appelé SW, représente environ un tiers de ces ventes. Bien que cette carrosserie soit environ 1 000 € plus chère que la berline, elle propose exactement la même gamme de motorisations.
En haut de gamme se trouve la version hybride rechargeable avec une puissance totale de 225 ch. Elle est disponible uniquement avec le niveau de finition “GT”, dont le prix de vente atteint 44 950 €, hors remises et bonus écologiques de 1 000 €.
À ce prix, qui se rapproche du segment premium, vous profiterez des équipements les plus avancés du groupe Stellantis. C’est notamment le cas de notre modèle d’essai, qui dispose de jantes en alliage de 18 pouces, d’une peinture métallisée Bleu Avatar, de phares Matrix LED, d’un intérieur en cuir et d’un i-cockpit 3D avec un écran central de 10 pouces équipé de toutes les fonctionnalités connectées.
À l’extérieur, la Peugeot 308 SW dessinée par Pierre-Paul Mattei attire les regards, en particulier avec sa partie arrière sculptée. À l’intérieur, le nouveau propriétaire appréciera le niveau de finition à la hauteur des prix pratiqués. La planche de bord est spectaculaire avec l’utilisation de matériaux nobles et de plastiques moussés. Le nouveau i-Cockpit de nouvelle génération comprend un petit volant qui cache généralement la vue sur l’instrumentation numérique 3D. À côté, Peugeot a installé un grand écran central haute définition de 10 pouces dont l’interface a été repensée. Son fonctionnement est rapide et intuitif, complété par des raccourcis numériques réactifs. Le confort n’est pas en reste avec des sièges avant électriques, chauffants et ventilés, des vitres avant feuilletées et un hayon électrique.
La motorisation hybride 225 est uniquement disponible avec la finition haut de gamme GT, avec un prix de départ élevé de 44 950 €. Elle est éligible à un bonus de 1 000 €.
La Peugeot 308 SW offre un empattement plus long de 57 mm par rapport à la berline, ce qui devrait offrir plus d’espace aux passagers arrière. Bien que l’accès soit facilité grâce à l’ouverture des portes, l’habitabilité n’est pas exceptionnelle, en particulier pour des adultes mesurant plus de 1,80 mètre. La véritable vocation d’un break est d’offrir un volume de chargement plus important, et malgré l’ajout des batteries pour l’hybridation, la 308 SW conserve une capacité de chargement très satisfaisante. Le volume du coffre passe de 608 litres pour la 308 SW thermique à 548 litres pour cette version hybride rechargeable. De plus, la voiture propose un espace de rangement sous le plancher pour ranger les câbles de recharge. La largeur du coffre est généreuse et le seuil bas facilite le chargement. La modularité est classique avec une banquette arrière fractionnable 40/20/40, une trappe à skis et une fonction rabattable depuis le coffre. Bien que la surface ne soit pas complètement plane, le volume atteint 1 634 litres.
La Peugeot 308 SW hybride est disponible en deux puissances : 180 ch et 225 ch. Dans les deux cas, le groupe motopropulseur est identique, seule la puissance du moteur thermique diffère. Dans notre cas, l’hybride est équipée d’un moteur essence quatre cylindres 1.6 PureTech de 180 ch associé à un moteur électrique de 110 ch, tous deux couplés à une boîte de vitesses automatique à 8 rapports. L’ensemble offre une puissance totale de 225 ch, un couple maximal de 360 Nm et une autonomie en tout-électrique homologuée à 59 km selon le cycle WLTP. La voiture est équipée d’une batterie de 12,4 kWh qui se recharge complètement en 7h05 sur une prise standard 8A à 1,8 kW, en 3h25 sur une prise renforcée 16A à 3,2 kW ou en 1h40 avec le chargeur 7,4 kW optionnel (400 €) en 32A. Ces chiffres sont standards pour cette catégorie.
L’efficacité de cette version 225 ch est très proche de celle de sa petite sœur. L’autonomie en tout-électrique se rapproche des valeurs d’homologation, avec une distance parcourue de 48 km lors de notre essai. La récupération d’énergie se limite à un seul mode B, qui augmente la régénération mais reste trop faible lors du relâchement de l’accélérateur, et qui peut être activé via un petit bouton peu pratique pour une utilisation ponctuelle confortable.
Moderne et extrêmement bien fini, l’intérieur de la Peugeot 308 SW Hybrid offre également une ergonomie améliorée.
Avec une batterie pleine, la consommation de carburant en mode hybride est vraiment intéressante, avec une moyenne relevée de 3,9 l/100 km sur un parcours mixte. D’où l’importance de recharger régulièrement la voiture.
La conduite de cette version 225 ch est agréable, avec une réactivité immédiate grâce à la motorisation électrique et des accélérations soutenues. Malheureusement, on peine à ressentir les 45 ch supplémentaires de cette Hybrid 225 par rapport à l’Hybrid 180. Les performances sont très similaires, la seule différence se situant au niveau des reprises de 80 à 120 km/h et de la vitesse maximale (220 km/h contre 235 km/h). Seule une fraction de seconde sépare les deux versions sur le 0 à 100 km/h, réalisé ici en 7,6 s. Étant donné la différence de prix (+ 1 900 €) pour une finition équivalente, la différence de performances n’est pas suffisamment marquante selon nous.
L’efficacité est correcte lorsque la batterie est pleine, mais une fois vide, la consommation de carburant augmente considérablement. Avec un réservoir d’essence plus petit (40 litres), l’autonomie est alors réduite. D’où l’importance de recharger la voiture aussi régulièrement que possible.
Une fois la batterie déchargée en dessous d’un certain seuil, le système bascule en mode hybride simple. La consommation de carburant grimpe alors en flèche, avec une moyenne qui atteint les 8 l/100 km. Notez que la version hybride dispose d’un réservoir de carburant de 40 litres, contre 53 litres pour les versions thermiques, ce qui réduit l’autonomie si les batteries ne sont pas régulièrement rechargées.
En conduite, la Peugeot 308 SW se distingue. Malgré son empattement plus long, la voiture se révèle aussi dynamique que la berline. La direction est précise, le roulis est bien maîtrisé et le niveau de confort est excellent, même avec de grandes jantes de 18 pouces sur notre modèle d’essai. Seul point négatif : l’aide au maintien dans la voie est trop intrusive et brutale.
Source: Caradisiac