Essai Toyota bZ4X : l’électrique 100% de Toyota enfin testée

Essai Toyota bZ4X : la 1ère 100% électrique de Toyota enfin à l’épreuve des mesures

Le bZ4X est enfin arrivé en France et prêt à être mis à l’épreuve. Toyota avait pris le temps de peaufiner sa première voiture 100% électrique, conscient que des améliorations étaient nécessaires. Maintenant, le tableau de bord affiche le pourcentage de charge de la batterie restante, en plus de l’estimation de l’autonomie restante. De plus, pour préserver la batterie pendant 10 ans, Toyota a décidé de garder une réserve d’énergie de 5,8 kWh lorsque l’autonomie affiche 0 km. Le bZ4X exploite maintenant davantage sa batterie, ce qui augmente son autonomie.

Pas le roi de l’autoroute

Cependant, lors des tests, le SUV Toyota, dans sa version à traction équipée d’un seul moteur, n’impressionne pas par son autonomie. Sur autoroute, la batterie s’épuise après seulement 245 km, ce qui est moins bien que d’autres voitures électriques. Malgré tout, le bZ4X se montre assez sobre avec une consommation moyenne de 18,6 kWh.

Côté performances, il y a tout ce qu’il faut

En termes de performances, le bZ4X offre des accélérations et des reprises dignes d’une sportive. Il est facile à conduire et son freinage est plutôt facile à doser. Cependant, les distances d’arrêt sont un peu longues et la motricité n’est pas excellente sur le mouillé. Le mode de conduite du bZ4X offre différents réglages pour une expérience personnalisée.

De la place aux entournures

Avec ses dimensions généreuses, le SUV Toyota offre un espace intérieur spacieux et un coffre appréciable malgré la présence du moteur sous le plancher. Cependant, la position de conduite et l’ergonomie de l’écran-compteur peuvent nécessiter quelques compromis.

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Toyota un peu trop gourmand sur les tarifs

Malgré toutes ses qualités, le bZ4X est confronté à une concurrence féroce dans ce segment en plein essor. Son prix de départ de 55 000 € le place face à des concurrents tels que le Nissan Ariya et la Tesla Model Y. Il pourrait également bénéficier d’un planificateur d’itinéraire pour améliorer son attractivité.

Au final, le bZ4X est une proposition sérieuse pour Toyota, mais il lui faudra se distinguer davantage pour faire sa place sur le marché des voitures électriques.

Le Toyota bZ4X n'est pas le roi de l'autoroute
Le Toyota bZ4X profite de larges protections en plastique noir pour accentuer son côté aventurier... de la jungle urbaine.
A la conduite, le Toyota bZ4X affiche de belles performances.
Comme chez Peugeot, les compteurs du Toyota bZ4X se regardent par dessus le volant. Par ailleurs, si l'assemblage paraît sérieux, la qualité des matériaux apparaît inégale.