Et si on manipulait le climat pour arrêter la fonte des glaces ?

Et si on manipulait le climat pour stopper la fonte des glaces ?

La fonte des glaces s’accélère et suscite de vives inquiétudes. L’avenir de l’humanité est directement en jeu et les scientifiques cherchent des solutions pour ralentir, voire stopper ce phénomène. Une équipe scientifique de Liège s’est demandée si la géo-ingénierie pouvait être une solution viable.

Et si on manipulait le climat pour stopper la fonte des glaces ?

Au Groenland, la fonte des glaces est particulièrement préoccupante et s’est fortement accélérée au cours du 21e siècle. La première solution consiste évidemment à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais d’autres solutions scientifiques pourraient être envisagées. C’est ainsi que les chercheurs se sont tournés vers la géo-ingénierie.

La géo-ingénierie, ou comment manipuler le climat à grande échelle pour arrêter le réchauffement climatique

La géo-ingénierie vise à manipuler le climat à grande échelle. L’idée serait d’injecter du soufre dans la stratosphère afin de réduire le rayonnement solaire et ainsi abaisser la température globale de la Terre. Cette solution, semblant presque futuriste, n’est pas sans risques. Une équipe de climatologues de l’université de Liège a publié une étude à ce sujet, dont les résultats sont mitigés.

Il est difficile d’imaginer concrètement ce concept. En injectant du soufre dans la stratosphère, une zone météorologique stable située entre 8 et 15 km d’altitude dans l’atmosphère, le soufre agirait comme un miroir, renvoyant une partie du rayonnement solaire dans l’espace. Cela entraînerait potentiellement une réduction de l’ensoleillement sur Terre. Ce phénomène peut également se produire naturellement lors d’éruptions volcaniques, comme celle du mont Pinatubo aux Philippines en 1991, qui a entraîné une baisse globale des températures de 0,5 degré.

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Cependant, reproduire artificiellement de tels phénomènes comporte des risques. En effet, cette manipulation aurait un impact significatif sur la couche d’ozone et le cycle de l’eau, deux éléments essentiels à l’équilibre de notre planète. De plus, cette solution pourrait accentuer les disparités entre les zones sèches et humides.

Malheureusement, selon l’équipe de Liège, cette solution est loin d’être suffisante pour arrêter le réchauffement climatique. Il est donc urgent de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre en utilisant des méthodes que nous connaissons mais qui, jusqu’à présent, se sont avérées difficiles à mettre en œuvre.

Il est essentiel de prendre conscience que l’après-Covid, plus polluant, menace le climat.

Source : phys.org