Étude de Greenpeace : Les labels de vêtements sous la loupe

Étude de Greenpeace : Les labels de vêtements sous la loupe

Plus de la moitié des labels vérifiés ne sont pas fiables – Greenpeace demande une législation européenne solide contre le greenwashing et la mise en œuvre rapide de la loi européenne sur les chaînes d’approvisionnement

Wien (OTS) – Greenpeace offre des repères dans la jungle des labels : Dans le rapport “Zeichen-Tricks III – Gütezeichenguide für Bekleidung” (https://act.gp/45R1eDP) publié aujourd’hui, l’organisation environnementale examine de plus près 29 labels de qualité pour les vêtements. Le résultat alarmant : Plus de la moitié des labels analysés ne sont pas fiables. Les labels de durabilité des grandes entreprises telles que H&M, Primark ou Zara sont particulièrement décevants. En réaction au greenwashing répandu, Greenpeace demande des réglementations européennes claires en matière de publicité verte ainsi qu’une mise en œuvre cohérente de la loi européenne sur les chaînes d’approvisionnement.

“Avec le nouveau guide des labels de qualité pour les vêtements, nous apportons de la clarté dans la jungle des labels. Les grandes chaînes de mode rapide internationales cherchent à se donner une image verte, mais l’industrie de la mode reste sale et injuste. Les travailleurs du monde entier travaillent encore pour des salaires bas. Les fibres synthétiques, les émissions élevées, les produits chimiques dangereux et les montagnes de déchets caractérisent le secteur. Nous apportons des repères et montrons quels labels de qualité tiennent leurs promesses et lesquels ne sont que des opérations de relations publiques de greenwashing”, déclare Lisa Tamina Panhuber, experte en économie circulaire chez Greenpeace Autriche. Dans son évaluation, Greenpeace a examiné en particulier les impacts environnementaux, la transparence et les contrôles des labels de qualité. Les labels ont été évalués sur une échelle de cinq niveaux, allant de très fiable à absolument pas fiable. Il est frappant de constater que presque aucun label de qualité n’établit des exigences contraignantes pour ralentir la mode rapide. Les tendances éphémères, les innombrables nouvelles collections et le modèle commercial de la “mode jetable” sont précisément les principaux problèmes de l’industrie de la mode.

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Sur les 29 labels de qualité évalués, Greenpeace en a classé cinq en vert, neuf en jaune et 15 en orange ou rouge. Les labels de durabilité des grandes entreprises de mode, tels que Primark Cares ou Zara Join Life, ont particulièrement mal performé. Cinq des labels se sont bien classés dans l’étude de Greenpeace, notamment les labels décernés par des instituts indépendants. Selon Greenpeace, des labels tels que GOTS et IVN sont les meilleurs, mais le programme de la marque Vaude – Green Shape est également fiable. Les labels officiels tels que le label écologique de l’UE et certaines initiatives privées font de premiers bons pas, mais présentent encore des lacunes en matière de contrôle des produits chimiques dangereux et de l’utilisation de fibres écologiques. Environ la moitié des labels ont des efforts insuffisants, une transparence insuffisante ou des mécanismes de contrôle faibles, notamment le label bien connu de l’initiative Better Cotton. Les labels de durabilité des grandes entreprises de mode telles que H&M, Primark, Mango, C&A et Zara sont particulièrement faibles et peu fiables. Par exemple, chez Primark Cares, il n’est pas transparent de savoir quand un produit reçoit le label, et la chaîne d’approvisionnement de Zara Join Life est opaque.

“Les labels de qualité et la publicité verte sont très en vogue dans l’industrie, car ils stimulent les ventes. Les conséquences sont souvent catastrophiques, car les vêtements produits à bas prix se font au détriment des travailleurs et de l’environnement. Au lieu de fausses promesses, nous avons maintenant besoin de normes environnementales et sociales élevées qui garantissent une production de vêtements moins fréquente mais plus durable. C’est ainsi que l’environnement et les droits humains peuvent être protégés de manière fiable”, déclare Panhuber. Greenpeace demande une loi européenne contre le greenwashing pour empêcher les entreprises d’attirer les consommateurs avec des promesses vides et trompeuses. De plus, la loi européenne sur les chaînes d’approvisionnement doit être mise en œuvre rapidement. “Le choix le plus respectueux de l’environnement est toujours une seconde main, échanger, réparer et porter des vêtements pendant longtemps”, recommande Panhuber en conclusion.

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Vous trouverez le guide des labels de qualité “Zeichen-Tricks III” de Greenpeace Autriche ici : https://act.gp/3qMGcWT Le rapport “Die Label-Masche” sur les labels de qualité des vêtements se trouve ici : https://act.gp/43StXXD

Des photos, du matériel audio et vidéo, ainsi qu’un aperçu de l’évaluation des labels de qualité sont disponibles ici : https://act.gp/3XWHHx9

Les photos (© Mitja Kobal / Greenpeace) et les vidéos (© Greenpeace) sont disponibles gratuitement à des fins éditoriales en indiquant les crédits.

Contact médias et demandes :

Lisa Tamina Panhuber
Experte en économie circulaire
Greenpeace Autriche
Tél. : + 43 (0)664 6126712
E-mail : lisa.panhuber@greenpeace.org

Magnus Reinel
Porte-parole
Greenpeace Autriche
Tél. : +43(0)664 8817 2210
E-mail : magnus.reinel@greenpeace.org