Études : Comment rejoindre le secteur humanitaire ?

Études : Comment rejoindre le secteur humanitaire ?

Chaque année, de nombreux volontaires partent à la recherche de missions au sein d’organisations françaises de solidarité internationale. Si vous souhaitez vous engager dans ce domaine gratifiant, il est important de savoir quelles études et quelles formations sont nécessaires. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les différentes options qui s’offrent à vous.

Quels métiers dans l’humanitaire ?

Les professions médicales telles que les chirurgiens, les anesthésistes, les sages-femmes et les infirmiers sont toujours très demandées dans le secteur humanitaire. De plus, les métiers techniques, notamment en logistique, sont également recherchés. Cependant, pour travailler dans ce domaine, il est nécessaire de suivre une formation spécialisée et d’avoir une expérience associative, que ce soit en France ou à l’étranger. Les métiers de coordination, tels que les collecteurs de fonds et les chefs de mission, sont également très importants.

Quel bac pour travailler dans l’humanitaire ?

Les bacs généraux conviennent parfaitement aux études universitaires tournées vers la solidarité et l’humanitaire. Il est essentiel d’avoir une bonne culture générale, un intérêt pour les questions sociétales et une maîtrise de l’anglais. Pour les études de santé, les spécialités scientifiques telles que les mathématiques et les sciences de la vie et de la Terre sont les plus adaptées.

Quelles études pour faire de l’humanitaire ?

Des licences professionnelles

Au premier cycle, il existe deux licences professionnelles spécifiques à ce domaine pour les titulaires d’un bac+2 :

  • Licence pro chargé de projets de solidarité internationale et développement durable à l’université Bordeaux-Montaigne (33).
  • Licence pro coordinateur de développement de projets d’économie sociale et solidaire à Saint-Étienne (42).
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Il est important de noter que dix établissements dispensent également une licence pro gestion des organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS). Lors de l’admission à ces formations, les candidatures avec des expériences associatives ou dans des pays en voie de développement (bénévolat, volontariat, chantiers internationaux, etc.) sont particulièrement appréciées. Par exemple, avoir effectué une mission en service civique dans le domaine humanitaire peut être un atout pour votre profil.

Les masters universitaires

Il est possible de se spécialiser davantage dans ce domaine grâce à une soixantaine de masters dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ces formations sont ouvertes à des profils d’économistes, de juristes ou de scientifiques. Par exemple, il existe des masters en analyse de projets et développement durable, en gestion des risques dans les pays du Sud, en action et droit humanitaires, en droits de l’homme et droit humanitaire, ainsi qu’en nutrition internationale.

Il est bon de savoir que toutes les inscriptions en master se font via la plateforme Mon master. De plus, l’IEDES (Institut d’études du développement économique et social), rattaché à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, propose six masters réputés spécialisés dans l’humanitaire et le développement.

Des écoles spécialisées pour des techniciens de terrain

Si vous souhaitez devenir un technicien de terrain, plusieurs écoles se sont spécialisées dans ce domaine. Voici six écoles incontournables dans le paysage de l’humanitaire :

  • Bioforce à Vénissieux (69) propose un cycle de trois ans de formation avec un double diplôme : le bachelor de responsable de l’environnement de travail et de la logistique humanitaire validé (reconnaissance bac+3 / bac+4) et une licence professionnelle en management et gestion des bâtiments de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense.
  • L’École supérieure de commerce et de développement 3A à Lyon (69) forme des managers de l’humanitaire. Le premier cycle de trois ans aboutit à un bachelor de responsable opérationnel à l’international, visé par l’État. Le deuxième cycle de deux ans permet d’obtenir le titre certifié de niveau 7 de manager de projets internationaux et internationaux des organisations (MSc coopération internationale et action humanitaire).
  • L’ISTOM, spécialisé en agro-développement international, à Angers (49), propose un diplôme d’ingénieur en agro-développement international en cinq ans.
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) à Bordeaux (33) propose un cursus de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale, assorti d’un titre certifié de niveau 6 (bac+4). Les étudiants sont formés en neuf mois, suivis de neuf mois de stage.
  • L’IRIS sup (Institut de relations internationales et stratégiques) à Paris offre deux titres certifiés (de niveau bac+5) : analyste en stratégie internationale et manager de programmes internationaux. Ces formations sont accessibles à partir de bac+3.
  • L’IRCOM, aux Ponts-de-Cé (49), propose une formation de deux ans menant à un master en management de la solidarité internationale et de l’action sociale.
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Il existe également de nombreux portails en ligne, tels que coordinationsud.org et solidaire-info.org, qui peuvent vous aider à trouver des informations supplémentaires sur les ONG françaises de solidarité internationale.

Si vous rêvez de vous engager dans le secteur humanitaire, il est essentiel de choisir la bonne formation et de vous préparer à un parcours enrichissant. Que vous optiez pour des études universitaires, des licences professionnelles ou des formations spécialisées, votre dévouement et votre passion seront les clés de votre réussite.