La pompe à chaleur est devenue un appareil très apprécié par les particuliers pour sa capacité à chauffer, produire de l’eau chaude sanitaire et même rafraîchir les espaces de vie en option. Elle représente une alternative pratique et économique aux chaudières à gaz ou fioul, apportant un grand confort et des économies d’énergie. Il existe deux types de pompes à chaleur pour les logements avec boucle d’eau chaude :
La pompe à chaleur air-eau
Ce système capte les calories présentes dans l’air pour les transformer en chaleur. Les calories sont transférées à un fluide frigorigène, tel que le R32, qui les convertit en chaleur et les distribue aux réseaux de chauffage et d’eau chaude sanitaire du logement. Pour en savoir plus sur le gaz R32 pour les pompes à chaleur, cliquez ici.
La pompe à chaleur eau-eau
Ce système capte les calories des nappes phréatiques ou du sol (géothermie) pour les convertir en chaleur. Comme pour la pompe à chaleur air-eau, les calories sont transférées à un fluide frigorigène qui les diffuse dans les réseaux d’eau de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
Avant d’installer une pompe à chaleur, il est essentiel de s’assurer que le logement dispose d’une bonne isolation thermique. De plus, certaines vérifications et études doivent être réalisées au préalable.
L’étude thermique, une étape incontournable
Pour une installation de qualité, une étude thermique doit être effectuée par un professionnel afin d’évaluer les pertes de chaleur du logement. Cette étude est obligatoire dans les nouvelles constructions pour obtenir un permis de construire conforme à la réglementation thermique RT2012.
L’étude thermique permet de déterminer précisément les besoins de chauffage de l’habitation. Elle doit être réalisée par un expert, car elle est cruciale pour le bon dimensionnement de la pompe à chaleur. Dans le cas d’une PAC qui assure également la production d’eau chaude sanitaire, il est important d’évaluer les besoins spécifiques en eau chaude, qui ne sont pas pris en compte dans l’étude thermique.
Le dimensionnement, une étape déterminante
Une fois l’étude thermique réalisée, il est nécessaire de calculer le dimensionnement de la pompe à chaleur en évaluant la puissance thermique requise pour le logement. Cette étape est réalisée à l’aide de logiciels de calcul qui comparent graphiquement différentes données, telles que la puissance calorifique de l’appareil et la température extérieure. Ces logiciels prennent en compte divers paramètres, tels que les pertes thermiques, la superficie et la hauteur des pièces, le type d’émetteurs de chaleur, la zone climatique et la température annuelle moyenne. Pour une rénovation, les habitudes de consommation d’énergie thermique doivent également être prises en compte.
Un dimensionnement réussi, c’est-à-dire une puissance adaptée aux besoins, est essentiel pour réduire les consommations énergétiques. Une pompe à chaleur bien dimensionnée peut permettre des économies d’énergie allant jusqu’à 60% par rapport aux radiateurs électriques.
La consommation électrique, la clé des économies
Estimer la consommation électrique d’une pompe à chaleur est assez complexe, car elle dépend de nombreux facteurs indépendants de l’appareil lui-même. Parmi ces facteurs, on retrouve la qualité de l’isolation du logement, le climat de la région et les caractéristiques de l’installation (avec ou sans relève de chaudière, avec ou sans eau chaude sanitaire, etc.).
Quelle que soit la configuration, les pompes à chaleur permettent, à long terme, de réduire considérablement les dépenses énergétiques du foyer. Selon les installateurs spécialisés, l’utilisation d’un système de régulation intelligent peut encore réduire la consommation de 10 à 25% par rapport à une installation sans régulation.
Les pompes à chaleur bénéficient également de l’étiquette énergétique, qui permet de se faire une idée rapide de leur niveau de consommation. Comparées à d’autres modes de chauffage, elles se positionnent dans les catégories supérieures de l’échelle énergétique, certaines atteignant même la classe A+++.
Le coefficient de performance, un indicateur clé
Le coefficient de performance (COP) mesure l’efficacité d’une pompe à chaleur en quantifiant le rapport entre l’énergie électrique consommée et l’énergie thermique produite. Ce coefficient varie en fonction de la différence de température entre la source d’énergie (air, eau ou sol) et celle utilisée pour le chauffage ou la production d’eau chaude. Certains systèmes de pompe à chaleur affichent un COP supérieur à 5 grâce à des compresseurs à vitesse variable qui réduisent la consommation électrique.
Rendements et variations
Les pompes à chaleur, en distribuant plus d’énergie qu’elles n’en consomment, permettent des économies d’énergie de 50 à 60% par rapport aux systèmes de chauffage classiques, selon l’Afpac (Association Française pour les Pompes À Chaleur).
Il est important de noter que le coefficient de performance indiqué pour une pompe à chaleur correspond à une température extérieure théorique de +7°C. Toutefois, ce coefficient de performance peut varier en fonction des variations de température extérieure, qui est la principale source d’énergie pour les pompes à chaleur air-eau. Par exemple, pour une température intérieure de 20°C, le coefficient de performance d’une pompe à chaleur air-eau peut passer de 3,5 à 2,9 si la température extérieure chute de 10 à 5°C. En revanche, les pompes à chaleur eau-eau offrent un rendement plus stable car elles ne subissent pas de variations de température significatives lors de la récupération des calories dans le sol ou les nappes phréatiques.
Pour les installateurs de pompes à chaleur, le coefficient de performance annuel moyen est un bon indicateur qui tient compte des conditions climatiques tout au long de l’année. En général, ils conseillent de choisir des systèmes conformes à la norme NF PAC avec un coefficient de performance d’au moins 3,5.
D’autres facteurs influencent le rendement d’une pompe à chaleur, tels que le niveau d’isolation et la superficie du logement, ainsi que la température moyenne de la région. Il faut également prendre en compte le bilan thermique pour garantir un bon rendement.
Les prérequis de l’installation d’une pompe à chaleur
Outre les éléments mentionnés précédemment, il faut également tenir compte de l’installation de la pompe à chaleur. Selon la configuration de votre logement et l’appareil que vous remplacez (chaudière gaz, fioul, etc.), l’installation d’une PAC peut nécessiter des travaux. L’emplacement de l’unité intérieure doit être soigneusement choisi, généralement dans un garage, une buanderie ou un cellier. Quant à l’unité extérieure, elle doit être installée à l’extérieur du logement, de préférence à proximité de l’unité intérieure pour faciliter la liaison entre les deux. Il est important de prendre en compte les nuisances sonores potentielles lors du choix de l’emplacement de l’unité extérieure.
L’installation d’une pompe à chaleur peut prendre en moyenne deux jours, en fonction des travaux nécessaires. Atlantic propose une gamme de pompes à chaleur monobloc qui sont plus faciles à installer, car elles intègrent le circuit de la PAC dans l’unité extérieure.
Utilisation de la pompe à chaleur
Il existe plusieurs aides financières pour réduire le coût d’achat et d’installation d’une pompe à chaleur, à condition de l’acheter et de la faire installer par un professionnel RGE. Pour vérifier votre éligibilité, utilisez notre simulateur d’aides financières.
Une fois que votre pompe à chaleur est correctement installée, vous pouvez profiter du chauffage et de l’eau chaude sanitaire de votre logement. Pour en savoir plus sur les avantages et les inconvénients des pompes à chaleur et découvrir les différents types disponibles, consultez nos guides dédiés.
Profitez des nombreux avantages de la pompe à chaleur et faites des économies d’énergie dès maintenant !
Économies d’énergie estimées jusqu’à 60% avec une pompe à chaleur par rapport à une chaudière au fioul : pourcentage calculé grâce à l’outil de dimensionnement Proji-PAC Atlantic en 2022.
