Quelques explications sur les unités de mesure de longueur…
Lorsqu’il s’agit de manipuler les unités de mesure plus petites que le mètre, nous sommes habitués à utiliser un tableau composé de 7 colonnes (3 à droite du mètre et 3 à gauche). Cependant, cela peut devenir plus difficile à gérer, sans parler des mots comme “décamètre” (confondu avec décimètre) ou “hectomètre” (difficile à mémoriser lorsque l’on ne sait pas ce que ça représente).
Pour remédier à cela, nous avons essayé de revoir ces notions en utilisant différentes astuces. Nous avons utilisé un schéma similaire à celui utilisé pour le litre, afin de bien comprendre et retenir ces unités.
J’ai également demandé à Léo de représenter chaque unité à l’aide de dessins sur des post-it, mais il a préféré écrire les informations lui-même (alors j’ai continué à jouer les secrétaires…).
Voici ce qu’il a imaginé pour chaque unité :
- Pour le mm : il a pensé à une mine de crayon et a montré l’espace minuscule que cela représente entre ses doigts (nous avons également vérifié sur une règle).
- Pour le dm : il a utilisé l’écartement de son pouce et de son index, vérifié à l’aide d’une règle. Puis, lors d’un repas, en mangeant une raclette, il a utilisé une pomme de terre “longue” qui correspondait à cet écartement. Nous avons également utilisé l’iPhone comme référence.
- Pour le cm : il a imaginé un petit carreau de chocolat (qu’il s’est empressé de manger !!).
- Pour le m : il a utilisé l’écartement entre ses pieds lorsqu’il fait un très grand pas.
- Pour le dam : nous avons regardé dans le tableau et constaté qu’1 dam équivaut à 10 mètres. Pour trouver une référence visuelle, nous avons imaginé la longueur de la piscine en faisant de grands pas, puisque nous étions à l’intérieur à cause de la pluie.
- Pour l’hectomètre : nous avons appelé pépé pour vérifier la longueur du terrain de football (pour les seniors, il mesure environ 100 mètres). Là, cela prend tout son sens, car courir d’un bout à l’autre du grand terrain représente 1 hm.
- Pour le kilomètre, ou plutôt les km : nous avons évoqué les distances en voiture, comme par exemple Paris – Lyon.
Voici le schéma que nous avons établi avec les photos et les images, mais nous y reviendrons plus tard.
Ensuite, nous sommes revenus au tableau. Léo voulait faire des conversions, mais uniquement du côté qu’il connaissait (m, dm, cm et mm). Je lui ai expliqué qu’à partir de maintenant, nous allions utiliser le grand tableau, même au collège. Il a tout de suite compris, car son désir d’aller au collège est très fort.
Voici un rappel du grand tableau, au format A4 paysage, que nous avons plastifié :
Nous avons également ajouté une flèche, elle aussi plastifiée et fixée avec de la patafix, pour pouvoir la déplacer et indiquer l’unité recherchée, comme ici le cm :
Se repérer dans ce grand tableau est déjà plus difficile, mais nous utilisons la flèche (plastifiée) pour nous aider à indiquer l’unité avec laquelle nous travaillons ou convertissons.
Même si Léo sait qu’il n’y a qu’un chiffre par colonne, il y a eu quelques hésitations (par exemple, lorsque nous devons écrire 10 km, le 1 “sort” du tableau…) ou pour bien placer 15 hm… Mais cela s’est rapidement corrigé, même si cela était acquis avec le tableau à 4 colonnes précédent.
Pour faciliter l’organisation des conversions, nous avons procédé par étapes. Lorsqu’il s’agit de faire des calculs ou des opérations sur les longueurs, il est important de les mettre dans la même unité (la plus petite). Voici la démarche que nous avons suivie :
- Chercher quelle est l’unité la plus petite en regardant les unités indiquées et en surlignant la plus petite. Dans l’exercice adapté, écrire cette unité dans la case prévue (je convertis en…).
- Sous chaque mesure, écrire le résultat donné à l’aide du tableau de conversion et noter l’unité.
- Faire l’opération directement dans le tableau et reporter le résultat avec l’unité.
Voici un exemple d’exercice adapté, avec un rappel, et où l’unité choisie est déjà précisée (il y a des km, des hm et des mètres) :
Nous avons également créé une fiche méthode pour les opérations sur les longueurs, en commençant par des additions. Cette fiche est encore à tester :
N’oublions pas les sources possibles d’erreurs. Il est important de prendre chaque mesure donnée dans son intégralité avant de la convertir, d’utiliser un surligneur pour visualiser les différentes unités et faire son choix, et de changer de ligne dans le tableau lorsque l’on travaille sur une deuxième mesure (ce qui n’est pas toujours évident, surtout lorsque cette deuxième mesure est composée d’unités supérieures). Dans ce cas, il peut être utile de colorer une ligne sur deux dans le tableau.
Ajout du 25/09/2014 :
Ce soir, nous avons repris l’exercice car Léo pensait l’avoir mal fait en classe (je ne lui avais pas expliqué la démarche en amont). De lui-même, avant de commencer la conversion, il a entouré chaque mesure dans son intégralité. Ensuite, je lui ai demandé de souligner toutes les unités de longueur (de chaque nombre) pour déterminer et choisir la plus petite. Il s’est aussi interrogé sur ce qu’il devait écrire dans les cases : les nombres ou les unités de longueur ? Cette fois-ci, il a eu la réponse et n’a eu aucune difficulté à refaire cet exercice. Je pense que cela sera rapidement automatisé. Nous n’avons pas eu assez de temps pour installer la démarche en amont, mais sans ce temps, cela ne peut pas fonctionner car Léo se pose encore des questions. Il a également besoin de passer par l’écrit pour automatiser une démarche. Tout doit être clair dans sa tête. Si nous avons le temps ce week-end, nous reprendrons quelques opérations sur les mesures de longueurs, car les mathématiques restent sa discipline préférée, semble-t-il…
