La sortie progressive de la crise du Covid-19 et la reprise économique ont bouleversé les marchés de l’électricité et du gaz naturel. Pour amortir la forte augmentation des prix de l’énergie, de nombreux fournisseurs revoient leurs tarifs à la hausse. Quelles sont les causes d’une telle flambée des prix de l’électricité et du gaz ? Combien coûte désormais le kWh d’électricité avec les fournisseurs low-cost ? Quelles sont les offres à souscrire pour se protéger des augmentations de prix ? Cet article fait le point sur la situation et sur les solutions à adopter.
📰 Hausse des prix : actu 2022
Alors que le prix de l’électricité en France explose depuis septembre 2021, certains fournisseurs, tels que le danois Barry, Bulb ou encore Leclerc Energie sont contraints de mettre les clés sous la porte. En comparaison du début d’année 2021, le prix de l’électricité a augmenté de pas moins de +97%, jusqu’à atteindre près de 110 euros le mégawattheure (MWh). Cette hausse suplante même celle liée à la crise de 2008 dont le record atteignait 93 euros le mégawattheure.
Face à la situation, le Gouvernement s’est attelé à prendre différentes mesures dès ce début d’année 2022, à commencer par plafonner l’augmentation du tarif réglementé d’EDF à +4%. Il était pourtant prévue que celle-ci atteigne +35% au 1er février 2022. Cette limitation a notamment été rendue possible par la révision de l’ARENH par l’Etat.
⚠️ Hausse des prix de l’électricité et du gaz 2021 : pourquoi une telle flambée ?
En cette rentrée 2021, l’électricité voit son prix augmenter drastiquement. Au jeudi 23 septembre 2021, le prix spot du mégawattheure sur le marché de gros est de 147 €, soit trois à quatre fois plus que le prix habituel pour la saison (Source : EPEX).
Mais comment expliquer la hausse des prix de l’électricité ? Tout d’abord, il faut rappeler que les prix du gaz connaissent depuis quelques mois une augmentation sans précédent : c’est la plus forte depuis vingt ans. La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), en charge de fixer les prix de vente, a annoncé le 27 septembre 2021 une hausse de +12,6% TTC au 1er octobre 2021. Cela fait suite à d’autres augmentations secondaryives qui ont eu lieu depuis juillet 2021 : +10%, +5%, puis +8% au 1er septembre.
Qu’en est-il du gaz ? Consultez cet article de Kelwatt sur l’augmentation des prix du gaz pour connaître les offres à privilégier.
Par conséquent, les prix de l’électricité augmentent aussi. “Le prix de notre électricité est indexé sur celui du gaz”, explique Vincent Ringeissen, le directeur des marchés chez RTE (Réseau de Transport d’Électricité). Bien que 5 à 10% seulement de l’électricité française provienne de la combustion de gaz (contre 70% venant du nucléaire et 8% des barrages hydrauliques), les deux cours sont toujours intimement liés. Il faut également rappeler que la production nucléaire est bien souvent insuffisante pour répondre aux pics de consommation hivernaux.
En parallèle, l’électricité subit aussi une hausse des prix sous l’effet de quatre facteurs structurels :
- L’augmentation des taxes sur l’électricité : leur montant est défini par les pouvoirs publics. Elles s’élèvent aujourd’hui à environ 30% du prix TTC de l’électricité ;
- L’obligation de rénover et de moderniser le parc de production d’électricité, particulièrement après l’événement de Fukushima en 2011 ;
- La mission d’entretien et de mise à jour du réseau électrique français : il est financé conjointement par Enedis, RTE et les taxes des consommateurs. Cela permet d’assurer la sûreté des lignes électriques et d’optimiser leurs performances. Par ailleurs, le déploiement des compteurs communicants Linky requiert une modernisation accrue du réseau ;
- La hausse du prix des quotas : le protocole de Kyoto a permis d’instaurer des quotas de CO2. Pour résumer, il s’agit d’imposer aux entreprises un quota autorisé d’émission de CO2, les entreprises excédant leur limite d’émission peuvent racheter des droits aux entreprises ayant quant à elle émis moins de CO2. Toutes les installations du secteur de l’énergie sont soumises à ces quotas. Or, afin de durcir la politique climatique européenne de la cadre du “Fit for 55” de Bruxelles, les prix des quotas de CO2 ont augmenté (ils ont en moyenne doublé).
📈 L’impact de la hausse des prix de l’électricité sur les offres des fournisseurs
Cette envolée inédite des cours sur les marchés de gros touche de plein fouet les fournisseurs d’électricité, qui voient leurs marges écrasées. Cela explique que certains acteurs soient dans l’obligation de revoir leurs tarifs à la hausse, dans l’espoir de passer l’hiver.
💰 Quelles offres choisir pour éviter la hausse des prix de l’électricité et du gaz ?
Dans ce contexte de flambée des prix de l’énergie, il est nécessaire de faire le point sur les offres souscrites. De plus, les consommateurs particuliers ont la possibilité de changer de fournisseur sans coupure, sans frais et sans délai. Il peut donc être particulièrement intéressant de souscrire une offre plus avantageuse pour éviter de subir les nouveaux prix élevés de certains fournisseurs.
Que ce soit pour l’électricité ou pour le gaz, les consommateurs ont le choix entre trois types d’offres :
- L’offre à prix indexé sur le tarif réglementé de vente : elle propose une réduction sur le prix du kWh d’électricité ou sur celui de l’abonnement par rapport au TRV d’EDF ou d’Engie. Elle permet généralement de réaliser des économies sur la facture d’énergie dès la souscription ;
- L’offre à prix fixe : elle propose un prix fixe du kWH et/ou de l’abonnement hors taxe, sur une durée déterminée par le contrat. Cela contribue notamment à se prémunir des éventuelles hausses des prix à venir, mais pas de celles des taxes ;
- Les offres au tarif réglementé de vente : Pour l’électricité il s’agit de l’offre au tarif bleu proposée par le fournisseur historique EDF. Les prix sont fixés en accord avec les pouvoirs publics et la CRE et révisés plusieurs fois par an.
Les offres d’électricité les moins chères du marché en novembre 2023
Voici le top 10 des offres d’électricité les moins chères du marché en novembre 2023
*Tableau à jour du 27/11/2023. Budget calculé pour une consommation de 9500 kWh par an à Limoges en option base (6 kVA) .
Les autres mesures pour se protéger de la hausse des prix
Pour aider les ménages en situation de précarité à faire face à la hausse des prix de l’électricité, le gouvernement a mise en place un versement de chèque énergie supplémentaire d’un montant de 100 €, prévu pour le mois de décembre.
D’autres mesures de soutien aux consommateurs pourraient également être adoptées si la tendance devait s’installer. Par exemple, le gouvernement pourrait choisir de baisser les taxes afin d’amortir la hausse des prix de l’électricité et de ne pas surcharger la facture des consommateurs français.
Quelle offre d’électricité souscrire pour être protégé de la hausse des prix ? Afin de souscrire une offre proposant des tarifs avantageux malgré le contexte de prix élevés, il suffit d’apppeler un conseiller Selectra au :☎️ 09 74 59 22 19 Me faire rappeler