Depuis sa privatisation en novembre dernier, l’action FDJ s’est envolée de 33% tandis que le CAC 40 ne gagnait que 2% sur la même période. Cela donne à certains actionnaires l’envie de prendre leurs bénéfices. Si c’est votre cas, voici trois éléments à garder à l’esprit avant de vendre vos actions.
Perte des actions gratuites
En vendant les actions acquises lors de l’introduction en Bourse de la FDJ, vous perdrez le droit aux actions gratuites qui y sont attachées. Ces actions gratuites, offertes par l’État, seront accordées aux détenteurs de 10 actions 18 mois après la privatisation de l’entreprise. Par exemple, si vous avez acheté 50 actions de la Française des Jeux, vous aurez droit à 5 actions gratuites aux alentours de mai-juin 2021. Seuls les titres acquis lors de l’introduction en Bourse bénéficient de cet avantage. Si vous les vendez, vous perdrez définitivement ce bonus, ce qui profiterait à l’État qui n’aura pas à céder ses actions gracieusement.
Rendement de 13%
Il est important de noter que, contrairement à d’autres cas d’attribution d’actions gratuites (comme Air Liquide par exemple), les titres gratuits de la Française des Jeux existent déjà, ils ne seront pas créés spécialement pour l’occasion. Par conséquent, leur distribution n’entraînera pas de dilution du capital, et donc pas de baisse mécanique du cours de l’action. Dans ces circonstances, plus le prix de l’action augmentera, plus le bonus accordé sera important. Par exemple, si les titres gratuits étaient distribués dès demain, ils vaudraient environ 26 euros chacun, ce qui équivaut à un rendement virtuel de plus de 13% sur le prix de souscription (26 / (19,5 * 10)). En incluant les 10% obtenus lors de l’introduction, votre plus-value théorique s’élève actuellement à 46% (33% + 13%).
Ne vous trompez pas de ligne
Si vous avez acquis d’autres actions FDJ sur le marché après l’introduction en Bourse, il est possible que vous ne souhaitiez plus les vendre en raison des avantages conférés aux actions acquises lors de l’introduction. Cependant, vous avez peut-être acheté d’autres actions au prix de 22 euros, et votre plus-value approche les 20%. Dans ce cas, faites attention lorsque vous passez votre ordre auprès de votre courtier afin de ne pas vendre les mauvaises actions. En effet, il serait dommage de vendre les titres FDJ qui donnent droit à des actions gratuites. Ces deux types d’actions constituent des lignes distinctes dans votre portefeuille boursier. Pour éviter toute confusion, surveillez le code ISIN. Les actions bénéficiant du bonus portent le code FR0013457272, tandis que tous les autres titres achetés sur le marché après l’introduction en Bourse portent le code ISIN FR0013451333.
Prenez garde à la fiscalité et à l’âge de votre PEA
Avant de vendre vos actions FDJ, il est essentiel de prendre en compte la fiscalité des actions. Différents scénarios sont possibles. Si votre plan d’épargne en actions (PEA) a été ouvert depuis plus de cinq ans, vous pouvez effectuer des retraits sans payer d’impôts (les prélèvements sociaux de 17,2% restent dus). En revanche, si votre plan a moins de cinq ans et que vous retirez de l’argent, les plus-values seront imposées à 30% (12,8% + prélèvements sociaux), ou, au choix, selon le barème de l’impôt sur le revenu (+ prélèvements sociaux). De plus, un retrait entraînera la clôture de votre PEA. Ainsi, à moins d’un besoin urgent de fonds ou de l’absence de tout projet d’investissement futur en Bourse, il est préférable de conserver les fonds issus de la vente de vos actions FDJ sur votre compte en espèces ou de les réinvestir dans d’autres titres. Tant que le capital reste dans l’enveloppe du PEA, aucun impôt n’est à payer ni à déclarer. Si vous avez investi via un compte-titres, vous pouvez effectuer des retraits à votre guise, mais ils seront soumis à une fiscalité de 30% (hors choix du barème progressif).
Depuis sa privatisation en novembre dernier, l’action FDJ s’est envolée de 33% tandis que le CAC 40 ne gagnait que 2% sur la même période. Cela donne à certains actionnaires l’envie de prendre leurs bénéfices. Si c’est votre cas, voici trois éléments à garder à l’esprit avant de vendre vos actions.
Perte des actions gratuites
En vendant les actions acquises lors de l’introduction en Bourse de la FDJ, vous perdrez le droit aux actions gratuites qui y sont attachées. Ces actions gratuites, offertes par l’État, seront accordées aux détenteurs de 10 actions 18 mois après la privatisation de l’entreprise. Par exemple, si vous avez acheté 50 actions de la Française des Jeux, vous aurez droit à 5 actions gratuites aux alentours de mai-juin 2021. Seuls les titres acquis lors de l’introduction en Bourse bénéficient de cet avantage. Si vous les vendez, vous perdrez définitivement ce bonus, ce qui profiterait à l’État qui n’aura pas à céder ses actions gracieusement.
Rendement de 13%
Il est important de noter que, contrairement à d’autres cas d’attribution d’actions gratuites (comme Air Liquide par exemple), les titres gratuits de la Française des Jeux existent déjà, ils ne seront pas créés spécialement pour l’occasion. Par conséquent, leur distribution n’entraînera pas de dilution du capital, et donc pas de baisse mécanique du cours de l’action. Dans ces circonstances, plus le prix de l’action augmentera, plus le bonus accordé sera important. Par exemple, si les titres gratuits étaient distribués dès demain, ils vaudraient environ 26 euros chacun, ce qui équivaut à un rendement virtuel de plus de 13% sur le prix de souscription (26 / (19,5 * 10)). En incluant les 10% obtenus lors de l’introduction, votre plus-value théorique s’élève actuellement à 46% (33% + 13%).
Ne vous trompez pas de ligne
Si vous avez acquis d’autres actions FDJ sur le marché après l’introduction en Bourse, il est possible que vous ne souhaitiez plus les vendre en raison des avantages conférés aux actions acquises lors de l’introduction. Cependant, vous avez peut-être acheté d’autres actions au prix de 22 euros, et votre plus-value approche les 20%. Dans ce cas, faites attention lorsque vous passez votre ordre auprès de votre courtier afin de ne pas vendre les mauvaises actions. En effet, il serait dommage de vendre les titres FDJ qui donnent droit à des actions gratuites. Ces deux types d’actions constituent des lignes distinctes dans votre portefeuille boursier. Pour éviter toute confusion, surveillez le code ISIN. Les actions bénéficiant du bonus portent le code FR0013457272, tandis que tous les autres titres achetés sur le marché après l’introduction en Bourse portent le code ISIN FR0013451333.
Prenez garde à la fiscalité et à l’âge de votre PEA
Avant de vendre vos actions FDJ, il est essentiel de prendre en compte la fiscalité des actions. Différents scénarios sont possibles. Si votre plan d’épargne en actions (PEA) a été ouvert depuis plus de cinq ans, vous pouvez effectuer des retraits sans payer d’impôts (les prélèvements sociaux de 17,2% restent dus). En revanche, si votre plan a moins de cinq ans et que vous retirez de l’argent, les plus-values seront imposées à 30% (12,8% + prélèvements sociaux), ou, au choix, selon le barème de l’impôt sur le revenu (+ prélèvements sociaux). De plus, un retrait entraînera la clôture de votre PEA. Ainsi, à moins d’un besoin urgent de fonds ou de l’absence de tout projet d’investissement futur en Bourse, il est préférable de conserver les fonds issus de la vente de vos actions FDJ sur votre compte en espèces ou de les réinvestir dans d’autres titres. Tant que le capital reste dans l’enveloppe du PEA, aucun impôt n’est à payer ni à déclarer. Si vous avez investi via un compte-titres, vous pouvez effectuer des retraits à votre guise, mais ils seront soumis à une fiscalité de 30% (hors choix du barème progressif).