Travailler en freelance, c’est faire le choix de l’indépendance. Être un travailleur indépendant, c’est être à la fois entrepreneur, propriétaire et employé de soi-même.
Dans le langage courant, on parle aussi de “travail à son compte” pour désigner cette activité. Pour se lancer en freelance, il est nécessaire de s’enregistrer auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) afin de pouvoir facturer ses clients. Le statut de freelance est affilié au régime des indépendants pour bénéficier d’une protection sociale, mais il ne s’agit en aucun cas d’un statut de salarié.
Les avantages et inconvénients du travail en freelance
En tant que travailleur freelance, vous avez la possibilité de choisir vos missions et de travailler pour les clients de votre choix. Vous bénéficiez d’une grande autonomie dans votre travail : vous pouvez fixer vos propres horaires et décider de la quantité de missions que vous souhaitez réaliser. La rémunération varie également en fonction des missions et est définie au cas par cas avec chaque client. Ainsi, le revenu d’un freelance peut être très variable.
Cependant, le travail en freelance présente un défi majeur : vous devez gérer toutes les facettes d’une activité commerciale seul. En plus de votre production, vous devez également gérer les aspects légaux, le marketing, les ventes, les finances, la comptabilité, etc. même si vous n’êtes pas nécessairement qualifié dans tous ces domaines.
Il est bien sûr possible de faire appel à des professionnels externes pour vous aider, par exemple en engageant un juriste pour la rédaction des contrats ou un comptable certifié pour la gestion de votre comptabilité. Toutefois, vous devez assumer les coûts engendrés par ces services.
De plus, il est possible de faire face à des périodes sans travail, ce qui peut entraîner une diminution de vos revenus entre deux missions.
Le statut du travailleur freelance
En tant que freelance, vous avez le choix entre deux statuts, à moins que votre activité ne nécessite un statut particulier :
L’entreprise individuelle : le statut le plus courant parmi les freelancers est celui de micro-entrepreneur. Ce statut est le plus simple, mais cela signifie également que vous êtes responsable des dettes professionnelles sur vos biens personnels. Vos biens privés peuvent donc être utilisés pour régler les dettes éventuelles de votre activité commerciale. Pour éviter cela, vous avez la possibilité de constituer une EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) ou une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
Le statut de société : avec ce statut, vous êtes responsable uniquement dans la limite du montant du capital apporté. Il existe plusieurs types de sociétés parmi lesquelles vous pouvez choisir : société civile libérale (SEL), société civile professionnelle (SCP), société civile de moyens (SCM) ou encore société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL).
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