Hépatite E : Toutes les informations essentielles que vous devez connaître

Hépatite E : Toutes les informations essentielles que vous devez connaître

L’hépatite E est une inflammation du foie provoquée par le virus de l’hépatite E (VHE). Cette infection est plus courante en Asie de l’Est et en Asie du Sud, mais elle peut se produire dans le monde entier. Dans cet article, nous vous donnerons un aperçu des principaux faits, des symptômes, du diagnostic, du traitement et des mesures de prévention de cette maladie.

Principaux faits

  • L’hépatite E est une inflammation du foie causée par une infection par le virus de l’hépatite E (VHE).
  • Chaque année, environ 20 millions d’infections par le VHE se produisent dans le monde, entraînant environ 3,3 millions de cas symptomatiques d’hépatite E.
  • En 2015, l’hépatite E aurait causé environ 44 000 décès, soit 3,3% de la mortalité due aux hépatites virales.
  • Le virus se transmet principalement par l’eau contaminée d’origine fécale-orale.
  • Un vaccin contre l’hépatite E a été développé en Chine, mais il n’est pas encore disponible dans d’autres pays.

Vue d’ensemble

L’hépatite E est provoquée par le virus de l’hépatite E (VHE), qui existe sous différents types (génotypes 1, 2, 3 et 4). Les génotypes 1 et 2 se trouvent uniquement chez les humains, tandis que les génotypes 3 et 4 se retrouvent chez plusieurs animaux, tels que le porc, le sanglier et le cerf, sans provoquer de maladie chez eux. Cependant, ils peuvent infecter occasionnellement les humains.

Le virus est excrété dans les selles des personnes infectées et se transmet principalement par l’ingestion d’eau contaminée. La plupart des infections se résolvent d’elles-mêmes en 2 à 6 semaines, mais dans certains cas, une forme grave de la maladie, appelée hépatite fulminante, peut survenir et être mortelle.

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Transmission

L’infection par le VHE est répandue dans le monde entier, mais elle est plus courante dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui ont un accès limité aux services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène. Dans ces zones, des flambées épidémiques et des cas sporadiques peuvent se produire en raison d’une contamination fécale des sources d’eau potable.

Les cas sporadiques sont également liés à une contamination de l’eau, bien que moins fréquente. Ces cas sont principalement causés par une infection par le virus du génotype 1 et, dans une moindre mesure, par le virus du génotype 2.

Dans les zones où l’assainissement est meilleur et la qualité de l’eau est plus élevée, l’infection par le VHE est moins fréquente et se limite à des cas sporadiques. Ces cas sont principalement causés par une infection par le virus du génotype 3, qui est généralement transmis par la consommation de viande animale insuffisamment cuite, en particulier le foie de porc.

Symptômes

Les symptômes de l’hépatite E apparaissent généralement de 2 à 10 semaines après l’exposition au virus. Les personnes infectées excrètent le virus dans leurs selles quelques jours avant l’apparition des symptômes et pendant 3 à 4 semaines après.

Dans les zones où l’infection est courante, les jeunes adultes de 15 à 40 ans sont les plus touchés. Les symptômes typiques de l’hépatite E comprennent une fièvre modérée, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des démangeaisons, une éruption cutanée, des douleurs articulaires, un jaunissement de la peau, des urines sombres et des selles pâles.

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Dans de rares cas, l’hépatite E peut évoluer vers une forme grave appelée hépatite fulminante, qui peut entraîner la mort. Les femmes enceintes, en particulier au cours du deuxième et troisième trimestres, sont également plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie.

Diagnostic

Le diagnostic de l’hépatite E repose généralement sur la détection d’anticorps spécifiques dirigés contre le VHE dans le sang d’un patient. Des tests rapides sont disponibles pour un usage sur le terrain. Des tests plus sophistiqués, tels que la réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR), peuvent être utilisés pour détecter l’ARN du VHE dans le sang et les selles, en particulier dans les zones où l’hépatite E est moins répandue.

Traitement

Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’hépatite E aiguë, car la maladie se résout généralement d’elle-même. Toutefois, il est important d’éviter de prendre des médicaments inutiles qui pourraient nuire au foie. Les personnes atteintes d’une forme grave de la maladie ou les femmes enceintes symptomatiques peuvent nécessiter une hospitalisation.

Les personnes immunodéprimées atteintes d’une forme chronique de l’hépatite E peuvent recevoir un traitement antiviral spécifique.

Prévention

La prévention de l’hépatite E repose sur des mesures visant à réduire la transmission du virus. Au niveau de la population, il est essentiel de garantir un approvisionnement en eau de qualité et de mettre en place des systèmes d’élimination appropriés des matières fécales.

Au niveau individuel, il est recommandé de respecter de bonnes pratiques d’hygiène et d’éviter de consommer de l’eau ou de la glace dont la pureté est incertaine.

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Conclusion

L’hépatite E est une maladie grave qui peut entraîner des complications potentiellement mortelles. La prévention, la détection précoce et le traitement approprié sont essentiels pour réduire l’impact de cette maladie. En travaillant ensemble, nous pouvons freiner la propagation de l’hépatite E et protéger la santé de tous.

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