Vous êtes tombé amoureux d’une propriété immobilière, mais le prix affiché est hors de votre budget ? Pas de panique ! Le Revenu vous dévoile trois astuces légales pour faire baisser le prix d’une maison ou d’un appartement de 5 à 10%.
Faites vos devoirs avant de négocier
Avant de commencer à négocier, il est essentiel de vous renseigner sur les tendances du marché immobilier local. Renseignez-vous sur les prix de vente des biens similaires dans votre secteur en consultant les annonces en agence et en ligne. Utilisez également les outils en ligne qui vous fournissent le prix moyen au mètre carré dans votre quartier. Prenez en compte les caractéristiques spécifiques du bien (travaux à prévoir, présence d’une piscine, absence de garage, etc.) pour évaluer le prix de manière objective.
Misez sur les faiblesses du bien
Si une propriété est sur le marché depuis plusieurs mois, cela peut être un signe propice à la négociation. Par exemple, en Charente-Maritime, le délai de vente moyen ne dépasse pas un mois et demi. Si un bien est toujours disponible après ce délai, il est souvent plus facile d’entamer des négociations. Identifiez également les points faibles du logement, comme un toit à rénover, la proximité d’une autoroute ou une mauvaise performance énergétique. De nos jours, la performance énergétique d’un bien influe sur son prix de vente. Les biens classés F ou G dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) voient leur prix négocié en moyenne de 5,6%, contre 3,7% pour les autres biens. Si vous estimez qu’une propriété nécessite des travaux, faites appel à plusieurs professionnels du bâtiment pour obtenir des devis. Ces devis vous permettront de justifier une baisse de prix lors de la négociation.
Un dossier de financement solide est votre meilleur allié
Pour maximiser vos chances de réussite, présentez-vous à la négociation avec un dossier de financement solide. Si vous avez déjà obtenu l’accord de principe d’une banque pour financer votre projet, vous pourrez convaincre plus facilement le vendeur d’accepter une baisse de prix. Mettez en avant votre budget précis et validé pour rassurer le vendeur, surtout si vous êtes en concurrence avec d’autres acheteurs. Idéalement, proposez un prix inférieur à votre budget maximum pour avoir une marge de manœuvre en cas de refus. Ainsi, vous pourrez faire une contre-offre plus élevée sans dépasser votre capacité d’emprunt.
En conclusion, la négociation immobilière est un processus qui demande de la patience et de l’écoute. En suivant ces astuces, vous serez en mesure de faire baisser le prix de votre future propriété sans tricher ni prendre de risques. Alors, à vous de jouer !
