Impact du numérique sur l’environnement : les 3 sources de pollution à connaître

Impact du numérique sur l’environnement : les 3 sources de pollution à connaître

Le numérique est devenu indispensable dans notre société, mais peu de personnes sont conscientes de son impact sur l’environnement. En effet, l’empreinte carbone du numérique suscite plus d’interrogations que d’inquiétudes. Entre la culpabilité d’avoir une boîte mail surchargée et les doutes sur le meilleur choix à faire lors d’un achat (un smartphone reconditionné ou neuf?), il est facile de se perdre.

FAQ sur l’impact du numérique

Quels sont les impacts du numérique ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le numérique représente 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2025. En France, le secteur numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre 7% d’ici 2040. Mais comment expliquer ces chiffres pour un secteur qui semble immatériel, indolore, voire “magique” ?

L’impact environnemental des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) est désigné par la pollution numérique. Cette appellation tente de prendre en compte la consommation d’énergie, l’extraction de minerais, le coût du transport, etc., jusqu’au recyclage des produits numériques. Cette évaluation est appelée “impact environnemental”, qu’il soit positif ou négatif.

Plutôt que de se lancer immédiatement dans un discours sur la sobriété numérique ou un guide sur les appareils les plus écologiques, chez Carbo, nous pensons qu’il est important de comprendre l’impact de notre consommation numérique. Voici donc les 3 principales sources de pollution d’une industrie dont la consommation énergétique explose et qui, ironiquement, est censée être un allié de la transition écologique.

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1. Impact du numérique sur l’environnement : les smartphones et les ordinateurs

Un cycle de vie à l’impact carbone insoutenable

Avant d’arriver dans nos magasins, les smartphones, ordinateurs et autres terminaux numériques parcourent des milliers de kilomètres et sont produits en utilisant des énergies fossiles. L’extraction minière de composants, l’assemblage du produit final à des milliers de kilomètres et le transport jusqu’au lieu de vente sont autant d’étapes à considérer. Il n’est donc pas surprenant qu’un ordinateur portable de 2 kg émette 103 kg de CO2, sur les 156 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie.

La fabrication de ces appareils nécessite également une grande quantité de matières premières. Par exemple, 600 kg de matières premières sont mobilisés pour un ordinateur portable de 2 kg. Sans oublier l’épuisement accéléré des ressources naturelles telles que le bois, l’eau et les minerais précieux.

Résultat : les équipements numériques représentent à eux seuls 47% des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Voilà l’un des paradoxes du numérique, une industrie qui dématérialise en masse mais qui a besoin d’une énorme quantité de matières premières.

2. Impact du numérique sur l’environnement : les infrastructures réseau

Internet ne tombe pas du ciel, malgré les projets de ballons et de drones pour fournir des connexions Internet dans les régions reculées. Nous nous connectons grâce aux câbles sous-marins enfouis au fond des océans et des mers du monde entier. Ces câbles nécessitent de l’équipement lourd et des bateaux qui ne fonctionnent malheureusement pas à l’énergie éolienne.

Les infrastructures réseau, c’est-à-dire les câbles, représentent 28% des émissions de gaz à effet de serre dues à notre consommation numérique. Mais que se cache-t-il derrière les 25% restants ?

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3. Impact du numérique sur l’environnement : les data centers qui polluent

Un data center est un grand bâtiment qui abrite des centaines de serveurs destinés à stocker et traiter de grandes quantités de données. On en compte environ 4 500 répartis dans 122 pays. En Chine, ces data centers sont responsables de 2,35% de la consommation totale d’électricité du pays, principalement produite à partir de charbon.

Les émissions de CO2 des data centers sont donc considérables. De plus, de nombreux sites internet sont hébergés dans le cloud, qui nécessite également une quantité importante d’électricité. Bien que des solutions d’hébergement web vert existent, la majorité de l’électricité utilisée par les data centers provient encore de sources polluantes.

En conclusion, l’impact du numérique sur l’environnement ne se limite pas aux émissions de gaz à effet de serre. Il contribue également à la pollution et à la destruction des écosystèmes, que ce soit par l’extraction minière, la production d’appareils numériques ou l’utilisation d’énergies polluantes pour alimenter les infrastructures numériques.

Il est donc temps que cette industrie prenne sa transition écologique sérieusement afin de limiter les dommages causés à notre planète.