L’infographiste 3D fait partie des métiers de la conception 3D. Et c’est un style graphique qui s’impose de plus en plus, que ce soit dans le cinéma d’animation 3D, les jeux vidéo ou dans le secteur de la publicité. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises et agences de communication sont à la recherche d’infographistes 3D, que ce soit pour du branding, du webdesign ou des applications numériques. Autant vous dire que le métier d’infographiste 3D a de beaux jours devant lui, surtout si vous envisagez une reconversion ! Je vous propose donc un tour d’horizon complet sur TOUT ce qu’il faut savoir avant de se lancer !
Comment devenir infographiste 3D ?
Si vous cherchez un métier d’avenir ou à vous reconvertir, alors le métier infographiste 3D devrait vous intéresser ! Il s’adresse principalement à ceux qui aiment les arts graphiques et qui ont envie d’explorer leur créativité. Mais c’est un métier qui ne s’arrête pas là puisqu’il demande également une parfaite maîtrise de certains logiciels 3D qu’il faudra impérativement connaître pour vous donner encore plus de liberté créative.
Infographiste 3D : c’est quoi ?
Un infographiste 3D, c’est le mix parfait entre créativité et technique ! Plus concrètement, son rôle consiste à créer des images en 3D ou des animations. Il doit donc maîtriser toutes les techniques qui visent à bâtir des décors, des personnages ou des formes dans des logiciels bien spécifiques. Généralement, il commence par réaliser des croquis numériques à partir d’un story-board qui lui sera fourni. On a d’ailleurs un très bel exemple de ça avec la série The Mandalorian dans son générique de fin. À partir de superbes planches à dessin, toute l’équipe s’est ensuite réparti la modélisation, la sculpture 3D et l’animation.
Pour des réalisations plus modestes, c’est donc à l’infographiste que revient la tâche d’animer la matière avec un mouvement tridimensionnel grâce à des outils et des connaissances bien spécifiques. Et c’est déjà un boulot… D’ailleurs, si ça vous intéresse, je vous invite à regarder l’article sur Les 12 Principes de l’Animation 3D par Disney ! Il vous donne déjà une meilleure idée du travail à fournir pour l’animation 3D !
Comment débuter en infographie ?
Pour débuter dans l’infographie 3D, il faut avoir une appétence prononcée pour les arts graphiques. Alors évidemment, ça ne suffit pas puisqu’il faudra aussi maîtriser de nombreux outils numériques pour créer des formes ex nihilo, donc à partir de rien. Le profil idéal suit généralement une école de dessin, même si ce n’est PAS une obligation.
D’ailleurs, la plupart des infographistes 3D sont d’abord des infographistes 2D qui possèdent déjà un style graphique affirmé. La seule différence dans la 3 dimension, c’est qu’il faudra forcément passer par des logiciels techniques. Je pense notamment à la maîtrise des logiciels PAO (Publication Assistée par Ordinateur) tels que Photoshop, Illustrator ou Indesign. Ce sont des outils qui peuvent par exemple permettre de travailler sur la communication visuelle pour la création d’illustrations, de chartes graphiques ou de logos. De la même manière qu’avec la 2D, il faudra donc apprendre à traduire des émotions ou des histoires en images pour capter l’attention du spectateur ! Et ça, ça marche dans les films, les jeux vidéo et le marketing avec le storytelling et le branding.
Quel niveau pour devenir infographiste 3D ?
Le niveau d’un infographiste 3D dépend de plusieurs critères. Le premier, c’est son niveau d’études puisqu’au sortir d’un bac+2, c’est déjà possible de postuler à certains jobs. Toutefois, la plupart des agences de communication demandent un bac+4 pour intégrer de l’infographie à leur projet. Elles valorisent également l’infographiste 3D freelance qui a déjà travaillé sur des projets d’envergure et qui peut le justifier avec un portfolio. C’est d’ailleurs un incontournable quand on débute dans l’infographie puisque que c’est une présentation qui sert de carte de visite !
L’autre critère qui définit le niveau d’un infographiste 3D, c’est sa maîtrise des logiciels. Il va de soi que les logiciels PAO sont indispensables, mais pas seulement… En effet, pour maîtriser les techniques de l’animation et de la modélisation, il est absolument nécessaire de se tourner vers des logiciels 3D tels que Blender, Cinema 4D, Maya ou Zbrush. Déjà, parce que certains sont des standards dans les studios de cinéma ou de jeux vidéos (et là, je pense à Maya par exemple). Mais surtout, parce que vous pourrez aller beaucoup plus loin dans vos créations !
Enfin, le dernier critère qui entre en ligne de compte pour définir le niveau d’un infographiste 3D, c’est son style ! Alors évidemment, plus vous cumulez de l’expérience et plus vous affinez votre technique. Mais à côté de l’expérience, vous pourrez aussi vous tourner vers des sites qui sont de véritables sources d’inspiration créative telles que Behance ou Dribbble. D’ailleurs, si j’avais une astuce à donner pour les infographistes 3D débutants, c’est de foncer dessus ! Déjà parce que ça permet de s’approprier les dernières tendances, et c’est un point essentiel dans le secteur publicitaire. Mais surtout, parce que vous pourrez aussi tenter de reproduire certains graphismes pour vous exercer. C’est ce qui permet d’avoir un portfolio à présenter, même si vous n’avez encore jamais travaillé dans l’infographie 😉
Avec l’essor du numérique, l’image est désormais partout ! Tellement partout qu’on assiste à l’émergence de nouveaux métiers et de nouveaux termes pour les désigner. Alors pour s’y retrouver dans tout ce brouhaha sémantique, je vous propose un bref retour aux définitions d’infographiste 3D, de graphiste et de designer !
Quelle différence entre graphiste et designer ?
Il n’y en a aucune ! Il y a quelques années, on utilisait surtout le terme de graphiste pour désigner une personne dotée d’une expertise dans le domaine du Web, du motion designer ou de l’édition. Aujourd’hui, on préfère le terme de designer graphiste qui définit exactement le même champ d’activité. Généralement, le designer graphiste travaille à l’identité visuelle d’une entreprise ou d’une marque. Il est donc spécialisé dans le domaine du Web, de la typographie, la colorimétrie et de la mise en page.
Quelle est la différence entre infographiste et graphiste ?
Si le graphiste est avant tout celui qui pense la création, l’infographiste 3D est celui qui s’occupe de la partie technique et de la production. C’est donc lui qui se chargera de réaliser des images numériques à partir de logiciels adaptés. Souvent considéré comme un technicien du graphisme, il fait le pont entre l’aspect purement créatif et l’exécution. Même si ce sont deux métiers à part entière, il n’est pas rare de trouver un designer graphiste également infographiste 3D, capable de répondre à toutes sortes d’offres sur le marché.
À noter qu’il existe une dernière catégorie à retenir, celle du web designer. Spécialisé dans les contraintes du Web, il travaille à l’ergonomie et à l’accessibilité pour rendre le site internet « sexy ». C’est lui qui affine l’interface utilisateur (UI) et l’expérience utilisateur (UX) pour agencer les supports de l’infographiste 3D directement en ligne.
Est-ce qu’un graphiste doit savoir dessiner ?
Alors ça, c’est une question qui dépend énormément de votre orientation ! Il est clair que si vous êtes amenés à travailler sans l’outil informatique, le dessin est un incontournable. Toutefois, il ne s’agit pas d’une compétence éliminatoire ! Et là, je parle en connaissance de cause puisque mon niveau en dessin est proche de zéro ! À la limite, je peux dessiner un personnage en bâton mais ça s’arrête là… Alors ce qui est certain, c’est que pour tout ceux qui souhaitent s’orienter vers des métiers stylistiques, c’est une compétence à acquérir d’urgence. En revanche, un infographiste 3D pourra largement s’en passer s’il maîtrise certains logiciels spécifiques. L’essentiel, c’est de cultiver son côté artistique et créatif et surtout, ne pas hésiter à puiser de l’inspiration auprès de designers graphistes renommés qui publient régulièrement leurs travaux.
Quels sont les inconvénients du métier de graphiste ?
Aujourd’hui, le métier de designer graphiste est en plein essor. D’ailleurs, beaucoup le présentent comme un métier de rêve où il est possible de travailler n’importe où, et surtout en voyageant. Quid de la réalité ? Et bien dans la réalité, c’est un métier exigeant, surtout pour le designer graphiste freelance. Car en plus de vos créations, il va falloir gérer votre comptabilité, vos relances et votre démarchage. En plus, si vous n’optez pas pour un bureau en co-working, vous allez très vite vous retrouver seul à la maison ! Et ça, ça ouvre sur pas mal d’excentricités comme la procrastination sur Facebook, Twitter ou Instagram…
Niveau boulot, comme les contrats ne tombent pas du ciel, il faudra impérativement communiquer, communiquer encore et encore… Pour le salaire, les mois sont souvent en dents de scie, ce qui peut en démoraliser certains puisque les congés payés n’existent plus. Quant à la demande des clients, il faut avoir à l’esprit que la plupart du temps, les délais sont très serrés et que tout le monde voudra le résultat pour hier. Voilà pourquoi, ce sont des points négatifs à connaître et à bien mesurer avant de se lancer dans une carrière de graphiste !
Quels sont les avantages du métier de graphiste ?
Bon 😉 Maintenant que j’ai perdu tout le monde en donnant ma version de la réalité, voici les avantages du métier de designer graphiste ! Généralement, c’est ce qu’on appelle un métier-passion, ce qui veut dire que vous travaillez dans le domaine qui vous fait vibrer. Et ça, c’est un véritable plus au niveau de l’épanouissement personnel puisque vous ne comptez plus les heures. En plus, vous êtes amenés à rencontrer énormément de profils créatifs sur votre chemin pour partager ou affiner certaines compétences.
Au niveau des projets, vous pourrez laisser libre cours à votre créativité et vous investir totalement dans du marketing numérique, de la conception web ou la mise en page de magazine… D’une certaine manière, c’est vous qui choisissez la carrière qui vous plaît ! En tant que graphiste freelance, il faut également noter que vous n’avez plus de patron, des horaires flexibles et une gestion totale de votre emploi du temps. L’autre point fort, c’est que vous n’êtes plus confronté à tous les tracas du quotidien. Et là, je pense aux embouteillages ou aux horaires de pointe pour aller faire vos courses et pratiquer un hobby. En gros, vous faites le choix d’une certaine forme de liberté qu’il faut tout de même piloter au mieux pour éviter les inconvénients du métier !
Quel est le rôle d’un infographiste ?
Le principal atout de l’infographiste, c’est qu’il peut intervenir dans plusieurs secteurs. Cinéma, jeu vidéo, télévision, publicité… Voici ce qui vous attend pour votre future carrière !
Où travaille l’infographiste 3D ?
Avec l’essor du numérique, le métier d’infographiste 3D a de beaux jours devant lui ! Aujourd’hui, on le retrouve principalement dans des agences de communication pour travailler sur la communication visuelle. Branding de marque, storytelling, charte graphique… Le domaine du marketing reste très intéressant lorsqu’on débute dans l’infographie. Certains services de communication d’entreprise emploient également des infographistes pour valoriser leurs produits. Il peut s’agir de maquettes, de publications dans les magazines ou à destination de supports numériques.
À côté du marketing, le secteur du jeu vidéo, du cinéma et de la télévision sont également demandeurs d’infographistes 3D. Pour accéder à ce type de poste, il faudra impérativement maîtriser certains logiciels 3D pour de la modélisation ou de l’animation. L’infographie se retrouve également dans des maisons d’édition, pour des journaux ou des magazines ainsi que dans des imprimeries. Pour ceux qui adorent le design et l’immobilier, l’infographiste en architecture reste très demandé pour prévisualiser un aménagement d’intérieur ou un futur bâtiment. Quant au secteur du web design, il est extrêmement vaste et demande souvent des compétences en infographie pour travailler sur l’UX et l’UI.
Qui peut être infographiste ?
Le métier d’infographiste 3D demande évidemment un sens créatif et artistique prononcé. Il faut également être doué d’une grande curiosité et ne pas hésiter à s’informer des dernières tendances en matière de design. Comme il s’agit d’un métier créatif et technique, il faudra forcément passer par l’apprentissage de logiciels PAO ou de logiciels 3D. C’est une étape incontournable pour produire des images de synthèse à destination de support numérique, que ce soit sur le web, pour des jeux vidéo ou dans le secteur du cinéma.
Évidemment, le métier exige une bonne faculté d’adaptation et une certaine réactivité pour faire face à la demande client. Vous serez également amenés à travailler en équipe, notamment sur des projets d’envergure. Quant à tous ceux qui souhaitent devenir infographistes 3D freelance, il faudra vous armer de motivation ! Le marché reste très concurrentiel et exige souvent des références. Néanmoins, il existe de réelles opportunités pour vous permettre de développer vos compétences !
Quel bac pour devenir infographiste 3D ?
Formation continue, formation initiale, formation en ligne, formation en autodidacte… Pour devenir infographiste 3D, vous n’aurez que l’embarras du choix !
Quelle étude pour être infographiste
Comme le métier d’infographiste 3D se démocratise de plus en plus, les études ont également ouvert de nouveaux cursus. Désormais, il est donc possible de démarrer par un CAP et d’aller jusqu’à un bac+5 pour de l’infographie. En fonction de votre niveau, je vous propose une liste non-exhaustive des différentes orientations possibles.
Niveau CAP/BEP
Dès la troisième, vous pourrez donc vous orienter vers :
- BEP Métiers de la Communication et des Industries graphiques
- BEP Opérateur Infographiste Multimédia
Niveau bac pour devenir infographiste 3D
Concernant le baccalauréat, il est conseillé d’opter pour un bac STD2A. Si vous avez loupé le coche, vous pourrez faire une remise à niveau avec une année MANAA (Mise A Niveau en Arts Appliqués). Quant aux cursus, vous aurez le choix entre :
- Bac Professionnel Métiers de la Communication et Industrie graphique option Production graphique ou option Production imprimée
- Bac Professionnel artisanat et métiers d’art, option communication visuelle pluri-médias
- BT (brevet de technicien) Dessinateur maquettiste, option arts graphiques.
Niveau bac+2
Pour poursuivre avec des études supérieures et obtenir le niveau bac+2, il existe un certain nombre d’écoles et d’universités qui vous proposent divers cursus. BTS Communication visuelle, DUT MMI Métiers du Multimédia et de l’Internet, DMA Arts graphiques option Typographie, DMA Cinéma d’animation 3D… Comme les formations évoluent, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des universités qui mettent régulièrement à jour cette filière. En sachant qu’avec le niveau bac+2, vous pouvez déjà postuler pour trouver un emploi.
Niveau bac+3/Licence
En poursuivant vers un niveau bac+3 et obtenir le niveau licence, vous pourrez vous tourner vers une licence Arts plastiques ou Design. Pour un équivalent, il existe également le diplôme national d’Arts (DNA) avec le Diplôme National d’Arts Plastiques avec l’option Design graphique et multimédia ou le Diplôme National des Arts et Technique.
Niveau bac+5/Master
Enfin, pour aller jusqu’au niveau Master et bac+5, vous pourrez vous spécialiser avec un Master Professionnel Arts Visuels – Multimédias, un Master Professionnel Jeux et Médias Interactifs Numériques ou un Diplôme Supérieur Arts Appliqués, mention Art et Technique de la Communication (DSAA).
Quelles écoles pour devenir infographiste ?
Parmi les écoles les plus réputées pour devenir infographiste 3D, c’est évidemment l’école des Gobelins qui tirent son épingle du jeu. Elle vous propose un cursus complet pour vous former à toutes les techniques demandées sur le marché du travail. Elle vous pousse également à développer votre style pour faire la différence. Parmi les autres écoles incontournables, on trouve également l’Ecole supérieure Estienne des arts et industries graphiques (ESAIG) ou l’école Penninghen, une école de direction artistique, de communication et d’architecture intérieure.
Quel est le salaire moyen d’un infographiste 3D ?
Concernant le salaire moyen d’un infographiste 3D, un débutant touche en moyenne entre 1 500 et 2 000 € bruts par mois. Évidemment, c’est une estimation qui variera en fonction du niveau de qualification. C’est une fourchette de prix qu’il faut aussi pondérer en fonction de la zone géographique puisque vous serez mieux rémunérés dans les grandes villes de France plutôt qu’en province. Au fur et à mesure de sa carrière, l’infographiste 3D pourra obtenir le statut d’infographiste 3D senior et obtenir une rémunération plus intéressante entre 2 500 et 3 000 €. Quant à l’infographiste 3D indépendant ou freelance ? Même si les revenus sont variables, la moyenne se situe aux alentours de 2 400 € et 3 000 € bruts mensuels.
Comment devenir infographiste 3D sans diplôme ?
Devenir infographiste 3D sans diplôme est parfaitement possible ! J’en suis l’exemple parfait puisqu’aujourd’hui, je travaille en tant qu’artiste 3D et je n’ai suivi aucune école ni aucun cursus. Alors évidemment, ce n’est pas forcément la voie la plus simple. Mais franchement, si vous êtes passionnés et motivés, vous pouvez largement vous lancer dans l’aventure. En plus, aujourd’hui, il existe une multitude de formations disponibles pour vous apprendre le métier d’infographiste. Avec des formations en présentiel ou à distance, des MOOC, du e-learning, des tutos…
Pour une reconversion dans l’infographie, vous pourrez également vous diriger vers le site de Pôle Emploi ou votre compte CPF. Quant à débuter sans diplôme et sans qualification à inscrire sur son CV, il faudra forcément présenter un très beau portfolio à vos futurs clients pour y exposer votre style et vos créations. Alors oui, ça demande du temps ! Oui, ça demande de l’investissement ou de l’énergie… Mais à terme, vous pourrez vivre de votre passion et faire exactement le métier qui vous plaît !
Comment devenir freelance 3D ?
Pour devenir infographiste freelance 3D, il existe plusieurs solutions. La première, c’est de commencer à faire vos armes au sein d’une entreprise pour acquérir la confiance nécessaire avant de vous lancer. Cela vous permet également de développer votre portefeuille clients en parallèle pour anticiper le grand saut.
La deuxième solution qui s’offre à vous, c’est de débuter immédiatement en tant qu’infographiste 3D freelance. C’est une option à envisager si vous êtes ultra-motivés et ultra-déterminés. En effet, au début, il va falloir vous accrocher pour trouver vos premiers contrats. Pour éviter la banqueroute, il est absolument nécessaire d’avoir préparé un portfolio bien fourni et qui présente vos différents travaux dans différents styles. Quant à postuler à des annonces, je vous invite à consulter mon article sur Comment débuter dans le motion design (à partir de rien) ? Il recense les plateformes d’offres d’emploi en ligne les plus fiables et vous donne toutes les astuces pour débuter !
L’un des principaux objectifs de l’infographiste 3D, c’est d’affirmer son style à l’aide d’outils bien spécifiques. Pour cela, il va se lancer dans l’apprentissage de certains logiciels tout en maîtrisant certains types d’infographie qui restent incontournables sur le marché !
Quels sont les trois types d’infographie ?
On est d’accord qu’aujourd’hui, il existe une multitude de styles d’infographie. Toutefois, on retrouve 3 grands types d’infographie à connaître et à maîtriser selon les projets.
L’infographie de data visualisation
L’infographie de data visualisation ou de représentation visuelle de données est utilisée depuis très longtemps par les entreprises publiques ou privées. Concrètement, il s’agit d’un rapport illustré qui permet de présenter plus rapidement les chiffres pour les comprendre d’un seul coup d’œil. Aujourd’hui, c’est un style d’infographie qui s’est largement vulgarisé et qui utilise des diagrammes, des icônes ou des polices accrocheuses à volonté.
L’infographie conceptuelle
Avec l’infographie conceptuelle, il s’agit de présenter une multitude d’informations au même endroit pour les comprendre d’un simple coup d’œil. Ici, l’infographiste 3D pourra donc utiliser la chronologie ou la hiérarchie d’information pour donner une idée claire et précise à sa cible. Généralement, c’est une stratégie utilisée par bon nombre d’agences de communication qui travaillent sur l’image de marque d’un produit ou d’une enseigne.
L’infographie éditoriale
Utilisée depuis des dizaines d’années, l’infographie éditoriale consiste à illustrer des articles avec des données chiffrées. Initialement, elle consistait à insérer des graphiques en barres ou des camemberts. Mais aujourd’hui, c’est un style qui s’est considérablement affiné et qui est même devenu incontournable en tant qu’outil dans le content marketing.
Quels sont les logiciels utilisés par l’infographiste 3D ?
En tant qu’infographiste 3D, il faut évidemment maîtriser les logiciels PAO tels que Photoshop, Illustrator ou Indesign. Mais pour aller plus loin, il faudra aussi vous former à des logiciels 3D pour travailler l’éclairage, l’animation ou le rendu. Alors en bref, voici les indispensables à connaître !
Maya
Propulsé par Autodesk, Maya est un standard dans tous les studios de production. Il est notamment utilisé par DreamWorks ou Disney. Véritable pépite des artistes 3D, c’est un logiciel d’animation qui vous permet de créer d’immenses univers et des personnages complexes. En plus, il est doté d’outils de modélisation intuitifs et très puissants en termes d’animation.
Blender
Idéal pour débuter, Blender vous permet de vous familiariser facilement avec l’univers 3D. En plus, il est 100% gratuit et vous ouvre à une large communauté d’infographistes 3D qui échangent régulièrement leurs travaux. Il vous permet aussi d’envisager n’importe quel type de projet, que ce soit pour des images de synthèse en 3D ou en 2D.
Cinema 4D
Développé par Maxon, Cinema 4D vous propose une multitude de fonctionnalités innovantes. Grâce à son interface personnalisable, vous pourrez vous lancer dans de la modélisation ou de la sculpture détaillée sans problème. En plus, il vous propose de créer toute une animation en procédural, ce qui vous simplifie considérablement la vie et le travail.
Nuke
Proposé par The Foundry, Nuke est un logiciel 3D qui fait autorité dans l’industrie. Il offre une interface collaborative pour partager des commentaires ou distribuer des travaux à un groupe de travail. En plus, il inclut tous les outils de compositing 2D et 3D et tout un système 3D complet pour vous simplifier la vie. Toutefois, il est à noter qu’il s’agit d’un logiciel difficile d’accès et qui s’adresse aux infographistes 3D expérimentés.
Houdini
Avec Houdini 3D, vous pourrez créer tout ce que vous voulez à partir de rien ! C’est un logiciel 3D utilisé dans tous les studios de production, surtout pour les VFX. Grâce à son système procédural, il vous permet de gagner énormément de temps dans l’animation, l’éclairage, le texturing ou le rigging. En bref, c’est une machine de destruction massive qui propose une licence gratuite et à but non-commercial pour vous exercer.
