Dans l’imaginaire collectif, l’investissement apparaît souvent comme réservé aux personnes qui disposent de certains moyens. De fait, les termes “étudiants” et “investissement” peuvent paraître antinomiques. Pourtant, investir quand on est jeune et qu’on a un budget limité n’est pas seulement possible. C’est aussi une manière utile et efficace de préparer l’avenir. À condition de faire des choix judicieux !
Alors, comment faire pour investir quand on est étudiant, et par quels moyens ?
Éviter les livrets bancaires, peu rémunérateurs
C’est une règle que tout investisseur débutant doit connaître : les livrets réglementés tels que le livret A sont à éviter. Avec un taux actuellement fixé à 0,5% (et qui devrait passer à 0,75% en février), il ne couvre pas l’inflation (en 2021, les prix à la consommation ont augmenté de 2,8%) et fait donc perdre de l’argent.
Bien sûr, il est important de conserver quelques liquidités sur ce type de compte, au cas où un imprévu surviendrait. Mais si les livrets bancaires sont des supports à privilégier pour l’épargne de précaution, ils ne doivent pas être utilisés dans une stratégie d’investissement. En résumé : mieux vaut garder le minimum dessus.
Miser sur la régularité
L’investissement n’est pas sans risques. De fait, toute possibilité de rendement s’accompagne d’un risque de perte : c’est ce qu’on appelle le couple rendement risque. Miser sur la régularité, en plaçant par exemple tous les mois une somme déterminée sur une assurance vie (ou tout autre support), permet de lisser les risques. Si la tendance est haussière, vous gagnerez un peu moins. Mais si les marchés sont en baisse, vos pertes seront limitées.
Par ailleurs, seule la régularité permet de bénéficier de l’effet “boule de neige” de l’investissement. Plus vous investissez tôt, plus votre capital sera important à l’arrivée, notamment grâce au mécanisme des intérêts composés.
Investir dans les énergies renouvelables (via le financement participatif)
Et si vous deveniez acteur du changement au travers de votre investissement ? En investissant dans les énergies renouvelables, vous ne bénéficiez pas seulement de rendements attractifs : vous participez à la transition énergétique.
Avec Lendopolis, vous financez les projets de votre choix (centrales solaires, parcs éoliens…) à partir de 20 euros seulement. Vous diversifiez votre portefeuille et vous percevez un rendement brut qui varie entre 3,5 et 6% par an. L’avantage ? Tout se passe en ligne : c’est aussi facile que rapide.
Envie d’en savoir plus ? Nous vous offrons un guide complet pour tout comprendre au financement participatif comme produit d’épargne !
Acheter des actions
Réservées aux plus nantis, les actions ? Détrompez-vous ! Il existe en effet de nombreuses actions accessibles aux petits portefeuilles, avec un prix à moins de 20 euros.
Avec un budget de 100 euros, il est ainsi possible d’investir dans une poignée d’actions, via un Plan d’épargne en actions (PEA). Évidemment, mieux vaut se renseigner avant d’investir en Bourse. Comprendre le fonctionnement des marchés permet de limiter les erreurs, et les risques de pertes.
Une autre option intéressante consiste à investir dans des ETF (aussi appelés trackers), des fonds à frais réduits qui répliquent des indices boursiers (CAC 40, S & P 500…) et permettent d’accéder aux marchés étrangers. Ils sont accessibles dans la plupart des PEA et des assurances vie.
Investir dans des parts de SCPI (pierre papier)
Inabordable pour les plus jeunes, l’investissement dans l’immobilier ? Pas forcément.
Grâce aux SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier), qui sont des véhicules de placement qui collectent des fonds pour acquérir et gérer un patrimoine immobilier, il est tout à fait possible d’investir dans ce secteur en étant étudiant. Il s’agit donc d’acquérir des parts de SCPI, au lieu d’investir directement dans l’immobilier. Chaque trimestre, les revenus fonciers liés aux loyers encaissés par la SCPI sont reversés aux investisseurs. Avec un rendement moyen de 4,18% en 2020, il s’agit d’un placement avantageux, même s’il n’est évidemment pas garanti.
Certaines SCPI sont accessibles dès 200 euros. Un apport modeste, contrairement à l’immobilier physique qui demande un montant de départ conséquent. Par ailleurs, si la fiscalité des SCPI est relativement lourde, les étudiants qui perçoivent des revenus locatifs ne sont pas imposés puisqu’ils n’ont pas de revenus salariaux. L’impact fiscal de l’investissement dans la pierre papier est donc très faible pour les étudiants : une raison de plus pour se lancer !
Ouvrir un PER (plan épargne retraite)
Certes, il est rare de penser à sa retraite quand on est étudiant et qu’on n’a pas encore fait ses premiers pas dans la vie active. Pourtant, ouvrir un PER est une excellente idée ! Accessible sans condition d’âge ni de revenus, ce produit d’épargne disponible depuis 2019 fonctionne avec des versements réguliers (quel que soit le montant). Il permet d’économiser pendant sa vie active pour obtenir, à l’âge de la retraite, un capital (c’est-à-dire une somme d’argent) ou une rente (versement régulier d’une somme d’argent pendant une période de temps fixée par un contrat). Attention, le PER n’est pas un support liquide, c’est-à-dire que les fonds déposés ne sont pas disponibles avant l’âge du départ à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé, comme l’expiration des droits au chômage ou l’acquisition de la résidence principale). Il permet cependant de se constituer une épargne tout au long de sa vie, avec un rendement annuel qui varie entre 0,80 et 2%. Et plus on commence tôt, plus les gains sont importants à l’arrivée.
Ouvrir une assurance vie
Les assurances vie sont des enveloppes d’épargne et d’investissement qui permettent de faire fructifier son argent sur le long terme. Elles ont l’avantage d’être liquides, c’est-à-dire que les fonds sont disponibles en toutes circonstances.
On distingue les assurances vie en fonds euros, qui s’adressent aux épargnants qui ne souhaitent pas prendre de risques puisque le capital est garanti par l’assureur, et les assurances vie en unités de compte, qui permettent d’investir dans divers actifs non garantis (actions, obligations, parts de SCPI, ETF…). Ces dernières offrent des taux de rendement attractifs, mais comportent un risque de perte qui doit être pris en compte.
Si vous souhaitez ouvrir une assurance vie en tant qu’étudiant, nous vous conseillons de placer la majorité de votre épargne sur un support en fonds euros sécurisé. Nous vous conseillons de placer le reste dans des unités de compte qui offrent un rendement plus élevé.
Dans l’imaginaire collectif, l’investissement apparaît souvent comme réservé aux personnes qui disposent de certains moyens. De fait, les termes “étudiants” et “investissement” peuvent paraître antinomiques. Pourtant, investir quand on est jeune et qu’on a un budget limité n’est pas seulement possible. C’est aussi une manière utile et efficace de préparer l’avenir. À condition de faire des choix judicieux !
Alors, comment faire pour investir quand on est étudiant, et par quels moyens ?
Éviter les livrets bancaires, peu rémunérateurs
C’est une règle que tout investisseur débutant doit connaître : les livrets réglementés tels que le livret A sont à éviter. Avec un taux actuellement fixé à 0,5% (et qui devrait passer à 0,75% en février), il ne couvre pas l’inflation (en 2021, les prix à la consommation ont augmenté de 2,8%) et fait donc perdre de l’argent.
Bien sûr, il est important de conserver quelques liquidités sur ce type de compte, au cas où un imprévu surviendrait. Mais si les livrets bancaires sont des supports à privilégier pour l’épargne de précaution, ils ne doivent pas être utilisés dans une stratégie d’investissement. En résumé : mieux vaut garder le minimum dessus.
Miser sur la régularité
L’investissement n’est pas sans risques. De fait, toute possibilité de rendement s’accompagne d’un risque de perte : c’est ce qu’on appelle le couple rendement risque. Miser sur la régularité, en plaçant par exemple tous les mois une somme déterminée sur une assurance vie (ou tout autre support), permet de lisser les risques. Si la tendance est haussière, vous gagnerez un peu moins. Mais si les marchés sont en baisse, vos pertes seront limitées.
Par ailleurs, seule la régularité permet de bénéficier de l’effet “boule de neige” de l’investissement. Plus vous investissez tôt, plus votre capital sera important à l’arrivée, notamment grâce au mécanisme des intérêts composés.
Investir dans les énergies renouvelables (via le financement participatif)
Et si vous deveniez acteur du changement au travers de votre investissement ? En investissant dans les énergies renouvelables, vous ne bénéficiez pas seulement de rendements attractifs : vous participez à la transition énergétique.
Avec Lendopolis, vous financez les projets de votre choix (centrales solaires, parcs éoliens…) à partir de 20 euros seulement. Vous diversifiez votre portefeuille et vous percevez un rendement brut qui varie entre 3,5 et 6% par an. L’avantage ? Tout se passe en ligne : c’est aussi facile que rapide.
Envie d’en savoir plus ? Nous vous offrons un guide complet pour tout comprendre au financement participatif comme produit d’épargne !
Acheter des actions
Réservées aux plus nantis, les actions ? Détrompez-vous ! Il existe en effet de nombreuses actions accessibles aux petits portefeuilles, avec un prix à moins de 20 euros.
Avec un budget de 100 euros, il est ainsi possible d’investir dans une poignée d’actions, via un Plan d’épargne en actions (PEA). Évidemment, mieux vaut se renseigner avant d’investir en Bourse. Comprendre le fonctionnement des marchés permet de limiter les erreurs, et les risques de pertes.
Une autre option intéressante consiste à investir dans des ETF (aussi appelés trackers), des fonds à frais réduits qui répliquent des indices boursiers (CAC 40, S & P 500…) et permettent d’accéder aux marchés étrangers. Ils sont accessibles dans la plupart des PEA et des assurances vie.
Investir dans des parts de SCPI (pierre papier)
Inabordable pour les plus jeunes, l’investissement dans l’immobilier ? Pas forcément.
Grâce aux SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier), qui sont des véhicules de placement qui collectent des fonds pour acquérir et gérer un patrimoine immobilier, il est tout à fait possible d’investir dans ce secteur en étant étudiant. Il s’agit donc d’acquérir des parts de SCPI, au lieu d’investir directement dans l’immobilier. Chaque trimestre, les revenus fonciers liés aux loyers encaissés par la SCPI sont reversés aux investisseurs. Avec un rendement moyen de 4,18% en 2020, il s’agit d’un placement avantageux, même s’il n’est évidemment pas garanti.
Certaines SCPI sont accessibles dès 200 euros. Un apport modeste, contrairement à l’immobilier physique qui demande un montant de départ conséquent. Par ailleurs, si la fiscalité des SCPI est relativement lourde, les étudiants qui perçoivent des revenus locatifs ne sont pas imposés puisqu’ils n’ont pas de revenus salariaux. L’impact fiscal de l’investissement dans la pierre papier est donc très faible pour les étudiants : une raison de plus pour se lancer !
Ouvrir un PER (plan épargne retraite)
Certes, il est rare de penser à sa retraite quand on est étudiant et qu’on n’a pas encore fait ses premiers pas dans la vie active. Pourtant, ouvrir un PER est une excellente idée ! Accessible sans condition d’âge ni de revenus, ce produit d’épargne disponible depuis 2019 fonctionne avec des versements réguliers (quel que soit le montant). Il permet d’économiser pendant sa vie active pour obtenir, à l’âge de la retraite, un capital (c’est-à-dire une somme d’argent) ou une rente (versement régulier d’une somme d’argent pendant une période de temps fixée par un contrat). Attention, le PER n’est pas un support liquide, c’est-à-dire que les fonds déposés ne sont pas disponibles avant l’âge du départ à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé, comme l’expiration des droits au chômage ou l’acquisition de la résidence principale). Il permet cependant de se constituer une épargne tout au long de sa vie, avec un rendement annuel qui varie entre 0,80 et 2%. Et plus on commence tôt, plus les gains sont importants à l’arrivée.
Ouvrir une assurance vie
Les assurances vie sont des enveloppes d’épargne et d’investissement qui permettent de faire fructifier son argent sur le long terme. Elles ont l’avantage d’être liquides, c’est-à-dire que les fonds sont disponibles en toutes circonstances.
On distingue les assurances vie en fonds euros, qui s’adressent aux épargnants qui ne souhaitent pas prendre de risques puisque le capital est garanti par l’assureur, et les assurances vie en unités de compte, qui permettent d’investir dans divers actifs non garantis (actions, obligations, parts de SCPI, ETF…). Ces dernières offrent des taux de rendement attractifs, mais comportent un risque de perte qui doit être pris en compte.
Si vous souhaitez ouvrir une assurance vie en tant qu’étudiant, nous vous conseillons de placer la majorité de votre épargne sur un support en fonds euros sécurisé. Nous vous conseillons de placer le reste dans des unités de compte qui offrent un rendement plus élevé.