Ajoutez une nouvelle couche d’isolation à l’extérieur de votre maison pour améliorer sa performance thermique, réduire son empreinte carbone et augmenter le confort de ses occupants. Mais attention, ce projet n’est pas aussi simple que d’acheter des panneaux isolants et de les fixer aux murs. Il est essentiel de comprendre la construction des murs existants et leur fonctionnement en termes de gestion de l’humidité, de la chaleur, du froid et de la durabilité pour éviter les problèmes.
Isoler sa maison via l’extérieur, en évitant les problèmes
Les maisons saines et durables nécessitent une planification minutieuse et une connaissance approfondie de la science du bâtiment. Avant de commencer un projet de rénovation et d’isolation des murs extérieurs, il est essentiel de bien se renseigner. Une formation sur les rénovations écoénergétiques peut être une excellente option pour démarrer.
1. Déterminer sa zone climatique
Avant d’isoler votre maison par l’extérieur, il est important de déterminer la zone climatique dans laquelle elle se trouve. Les besoins en isolation d’une maison située sur la côte nord ou dans le sud du Québec ne sont pas les mêmes. Il est également essentiel de connaître la composition précise du mur existant pour éviter les problèmes de condensation interne et permettre une bonne ventilation.
2. Choisir le bon isolant
Une fois la zone climatique déterminée, vous pouvez choisir le type d’isolant qui convient le mieux à votre situation. Prenez en compte des critères tels que le coût, la durabilité, la résistance au feu, la résistance aux insectes, la faible contribution au réchauffement climatique, la fabrication à partir de matériaux recyclés ou naturels, le lieu de fabrication, l’isolation phonique et l’impact sur la qualité de l’air intérieur.
3. Éviter les ponts thermiques
Pour que votre isolant soit efficace et durable, il est important de prévoir toutes les composantes nécessaires. Cela inclut un pare-air ou un pare-intempéries à l’arrière du revêtement, un pare-vapeur du côté chaud de l’assemblage et une isolation bien équilibrée sans ponts thermiques. Vous pouvez améliorer l’isolation de votre maison ancienne en fixant correctement l’isolant sur les murs extérieurs.
La structure murale en Larsen Truss
Une option intéressante est d’utiliser une structure murale en Larsen Truss, qui consiste en des poutrelles fixées à l’extérieur du mur existant, créant une cavité pour ajouter une isolation supplémentaire. Vous pouvez opter pour de la cellulose soufflée à haute densité ou des isolants en nattes tels que le chanvre, la fibre de verre ou la laine de roche.
Des entretoises thermiques en fibre de verre
Les attaches isolantes en fibre de verre sont fixées directement au cadre du mur et servent de support à l’isolant, évitant ainsi les ponts thermiques et les pertes de chaleur. Les clips Cascadia sont populaires au Canada et aux États-Unis. Ils fournissent une surface solide pour fixer les fourrures et le revêtement extérieur.
Un isolant fixé avec des vis de métal
Dans la réalité, l’isolation extérieure est généralement constituée de panneaux isolants rigides fixés avec des vis ou des clous sur un mur avec des fourrures de bois. Bien que cela réduise légèrement les performances globales du mur, c’est une solution couramment utilisée. Vous pouvez également utiliser des panneaux isolants rigides en polystyrène expansé fixés avec des vis pour éviter les ponts thermiques.
Les risques liés à la condensation
Lorsque vous isolez vos murs extérieurs, il est essentiel de ne pas emprisonner l’humidité entre deux pare-vapeur. Certains panneaux isolants rigides ont des pare-air intégrés, d’autres ont des pare-vapeur, et d’autres n’ont aucun de ces éléments. Il est important de choisir les bons matériaux pour éviter les problèmes de condensation.
N’oubliez pas que l’isolation des murs extérieurs lors des rénovations doit être soigneusement planifiée pour assurer une performance optimale. Faites appel à un professionnel pour concevoir votre assemblage mural et choisissez des matériaux adaptés à votre climat.
