Jamais l’emprise des États sur l’économie n’a été aussi forte

Jamais l’emprise des États sur l’économie n’a été aussi forte

Le pouvoir exécutif a pris des décisions limitant les libertés des citoyens pour ralentir la propagation du Covid-19. Ces mesures exceptionnelles ont été autorisées par le Parlement, en votant l’état d’urgence sanitaire. En France comme dans d’autres pays, il a été admis que les gouvernements devaient intervenir, même en prenant des mesures coercitives inenvisageables en temps normal.

Des déficits toujours en hausse

Ces interventions dans le domaine sanitaire ont un impact fort sur l’économie. On a pu le constater lors du premier confinement, où l’activité a chuté de 30%, entraînant des mesures de soutien aux entreprises et aux ménages les plus touchés. Les dépenses publiques ont augmenté de façon significative, conduisant à un déficit de plus de 37 milliards d’euros.

Une crise à 186 milliards d’euros pour la seule année 2020…

La crise sanitaire devrait coûter 186 milliards d’euros cette année, avec des pertes de recettes de 100 milliards et des dépenses de 86 milliards. Le déficit de l’ensemble des administrations publiques devrait atteindre 11,3% du PIB, un niveau jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans le G20, 11.000 milliards de dollars déboursés

Partout dans le monde, les gouvernements ont dû intervenir pour soutenir l’économie. Depuis le début de la crise, environ 11.000 milliards de dollars ont été dépensés par les vingt premières puissances économiques mondiales. Cette intervention publique témoigne de la reconnaissance du rôle indispensable de l’État dans la résolution des problèmes graves.

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Même l’État fédéral américain intervient massivement

Aux États-Unis, l’État fédéral a lancé un programme d’aide économique de 2.300 milliards de dollars pour soutenir les entreprises et les ménages. Malgré leurs divergences politiques, les gouvernements du monde entier ont dû mettre en place des mesures similaires pour limiter l’impact de la crise.

Des interventions publiques exigées, mais contestées

Face à une crise d’une telle ampleur, l’intervention de l’État est exigée pour protéger la population. Cependant, les solutions mises en place peuvent provoquer des réactions de rejet et des contestations. La question du financement de ces mesures reste également un sujet sensible, avec des opinions divergentes sur la répartition des coûts.

Une sorte de reconnaissance

Malgré les critiques constantes envers les gouvernements, il y a une sorte de reconnaissance du rôle indispensable de l’État dans la résolution des problèmes graves. Cependant, on observe également une montée en puissance des grandes entreprises de haute technologie, qui remettent en question le pouvoir des gouvernements. Il est donc nécessaire de repenser les politiques économiques et la fiscalité pour répondre aux nouveaux défis.

Les multiples faces du capitalisme

Dans les pays développés, la question du rôle de l’État dans l’économie est complexe. En Chine, le régime s’accommode de grandes entreprises privées, mais le pouvoir reste entre les mains du Parti communiste. Aux États-Unis, le gouvernement intervient principalement pour soutenir la recherche et l’innovation, laissant les entreprises libres de se développer. Il est donc important de trouver un équilibre entre l’intervention de l’État et la liberté économique.

Que faire des GAFA?

Les grandes entreprises de haute technologie suscitent des inquiétudes quant à leur poids dans l’économie et leur optimisation fiscale. Les gouvernements cherchent des solutions pour réguler ces entreprises tout en préservant leur influence dans le monde. La question de savoir qui doit payer les mesures de relance économique sera au cœur des débats dans les années à venir. Il faudra trouver des solutions pour financer ces dépenses et assurer une meilleure répartition des coûts.

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Dans un contexte où la dette publique a explosé, il est essentiel de trouver des moyens de financement durables pour assurer la protection de l’État et la reprise de l’activité économique. Le poids de l’État et des grandes entreprises est incontestable, il est maintenant temps d’agir pour trouver des solutions justes et équilibrées.