Je n’arrive pas à tomber enceinte

Je n’arrive pas à tomber enceinte

Pourquoi je n’arrive pas à tomber enceinte ? Telle est la question que se posent de nombreuses femmes à travers le monde. Malgré le désir évident de devenir maman, l’arrêt de la pilule et l’adoption d’une hygiène de vie irréprochable, aucun signe de grossesse ne se profile. Donner la vie n’est pas aussi simple qu’on se l’imagine. Le projet peut prendre du temps, voire nécessiter le recours à l’aide médicale à la procréation. Pourquoi certaines femmes éprouvent-elles des difficultés à tomber enceintes ? Quand faut-il consulter un médecin ? Que peut-on espérer d’un traitement de procréation médicalement assistée ? Faisons le point sur les causes de l’infertilité et les moyens de réaliser, malgré les obstacles, son rêve de porter la vie.

Pourquoi je ne tombe pas enceinte ?

Ménopause précoce, ligature des trompes, conséquences d’un traitement contre le cancer : divers dysfonctionnements peuvent altérer la fertilité des femmes. En commençant par l’endométriose, touchant beaucoup des patientes qui consultent nos spécialistes de la procréation médicalement assistée. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peut aussi modifier la croissance des follicules ovariens et perturber la production d’ovules. Le stress, la sécrétion excessive de prolactine, un amaigrissement significatif ou, au contraire, une prise de poids importante peuvent induire un phénomène d’anovulation (absence d’ovulation). Enfin, il faut garder à l’esprit que 20 % des cas demeurent inexpliqués.Je n’arrive pas à tomber enceinte

Je ne tombe pas enceinte : d’où vient le problème ?

Avant d’effectuer un diagnostic et de vous proposer une prise en charge personnalisée, les spécialistes doivent trouver l’origine de vos difficultés à tomber enceinte. En cas de suspicion d’infertilité, il reste encore à déterminer lequel des membres du couple pose problème dans le cadre de la procréation. Car l’infertilité, qui désigne l’inaptitude d’un patient ou d’un couple à concevoir naturellement après une année de rapports sexuels réguliers, peut affecter les femmes comme les hommes, voire les deux futurs parents simultanément.

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Je veux tomber enceinte : faut-il faire un bilan de fertilité ?

Pour poser un diagnostic d’infertilité, il est essentiel de soumettre les deux conjoints à plusieurs examens physiques. Du côté de la patiente, les tests de base comprennent une étude hormonale, une échographie et une hystérosalpingographie. Des examens complémentaires peuvent être engagés, en fonction de la situation. Du côté du patient, il est nécessaire de réaliser un spermogramme, afin d’évaluer la qualité du sperme. À ce stade, l’analyse a pour objectif de dénombrer les spermatozoïdes, et d’observer leur activité et leur forme. La fertilité est jugée satisfaisante si l’on arrive à un résultat de 39 millions de spermatozoïdes dans l’éjaculât, parmi lesquels 32 % sont en mouvement et au moins 4 % présentent une forme normale.

Difficultés à tomber enceinte : les causes

Les facteurs qui expliquent l’infertilité féminine sont le plus souvent :

  • La diminution des capacités reproductives à partir de 35 ans, et surtout après 40 ans
  • Une lésion des trompes de Fallope
  • Les effets de l’endométriose

L’infertilité peut aussi apparaître suite à un myome, une maladie sexuellement transmissible ou certaines maladies chroniques, comme le diabète, le cancer, les pathologies thyroïdiennes, l’asthme ou les troubles nécessitant la prise de médicaments antidépresseurs. Une altération du tractus génital (c’est-à-dire un problème au niveau de l’expulsion du sperme), une dysfonction de l’érection, une mauvaise qualité ou une faible quantité de sperme, une anomalie du méat urinaire ou une obésité extrême peuvent justifier l’infertilité chez le patient.

Les perturbateurs endocriniens peuvent-ils expliquer pourquoi je n’arrive pas à tomber enceinte ?

Œstrogènes de synthèse, bisphénol A, DDT, phtalates : les perturbateurs endocriniens, présents dans l’environnement quotidien, ont un impact sur le système hormonal, aussi bien masculin que féminin. Sur l’appareil reproducteur féminin, ils peuvent causer une dégradation accélérée des ovules. Dans les cas les plus sévères, ils peuvent provoquer une stérilité définitive par destruction ovocytaire. À la liste des effets nocifs attribués à ces molécules, on peut ajouter les problèmes de myomes utérins, d’endométriose et d’ovaires polykystiques.

Je n’arrive pas à tomber enceinte : quand consulter ?

Vous avez arrêté votre traitement contraceptif et entretenez des rapports intimes non protégés avec votre partenaire depuis plus d’un an. Pourtant, vous rencontrez des difficultés à tomber enceinte. À ce moment, il est conseillé de consulter un spécialiste de la fertilité. Afin de rester en phase avec votre horloge biologique, il est préconisé d’agir dans un plus court délai au-delà de quarante ans. En effet, les chances de tomber enceinte suite à un rapport sexuel pratiqué durant la période d’ovulation sont de 25 % pour les femmes de moins de 35 ans. Passé l’âge de 40 ans, la capacité reproductive diminue fortement et le taux de réussite chute à 10 %.

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Je veux tomber enceinte : à qui dois-je m’adresser ?

Si vous vous demandez « pourquoi je ne tombe pas enceinte ? », n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un spécialiste dans nos centres de procréation assistée. Lors de votre première consultation à la clinique IVI, votre dossier médical, vos antécédents en matière de reproduction et les traitements déjà suivis ou en cours seront passés en revue. Si la situation l’exige, le médecin prescrira des examens complémentaires, débutant dans la majorité des cas par une exploration gynécologique. À l’issue des différents tests, il sera possible de déterminer avec plus de précision quel type de traitement de fertilité pourra vous être proposé.

Comment la PMA peut-elle m’aider à tomber enceinte ?

Vous consultez pour une altération de la qualité du sperme, un problème d’azoospermie (absence totale de spermatozoïdes dans le sperme), une infertilité liée à un trouble de l’ovulation ou à une malformation des trompes. Vous avez plus de 40 ans et vous éprouvez des difficultés à tomber enceinte. Vous voulez avoir recours à une aide médicale et vous vous demandez quel est exactement le rôle des spécialistes des centres IVI. Pour comprendre les missions de la PMA, voilà une courte définition, qui méritera quelques explications complémentaires. La procréation médicalement assistée consiste à manipuler un ovule et un spermatozoïde pour réaliser une fécondation, afin de répondre à certaines difficultés à concevoir, sans pour autant traiter la cause de l’infertilité. Don de sperme ou don d’ovocytes, insémination artificielle, FIV (fécondation in vitro), ICSI (injection intracytoplasmique), diagnostic préimplantatoire sont quelques-uns des protocoles de PMA.

Quand a-t-on recours au don de gamètes ?

Pour résoudre certains cas de stérilité liés à des anomalies du sperme, une affection génétique héréditaire ou une maladie infectieuse, ou pour contourner un problème de compatibilité rhésus dans le couple, on a généralement recours au don de sperme. Face à la ménopause « normale » ou la ménopause précoce, en cas d’anomalies autosomiques récessives, d’insuffisance ovarienne, de syndrome des ovaires résistants, on vous guidera certainement vers le don d’ovocytes.

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En quoi consiste l’insémination artificielle ?

Qu’il s’agisse d’une insémination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) ou d’une insémination artificielle avec le sperme d’un donneur (IAD), la méthode est la même. La fécondation se fait naturellement à l’intérieur du corps de la patiente, après injection directe du sperme au fond de la cavité utérine. Au préalable, la future maman aura suivi un traitement hormonal, afin d’obtenir entre un et trois follicules fécondables. Ce traitement nécessite une surveillance par échographies et prises de sang, visant à mesurer les dosages hormonaux et à écarter les risques de grossesses multiples. L’insémination artificielle trouve son indication dans les cas d’impossibilité d’éjaculation, d’asthénospermie (problème de mobilité des spermatozoïdes), de traitement anticancéreux. Cette technique peut aussi être préconisée avant une vasectomie.

FIV, FIV-ICSI et FIV Genetic (ancien FIV Plus) : quelle est la différence ?

Dans le cadre d’une FIV (fécondation in vitro), on cherche à provoquer la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde en laboratoire. Cette opération peut être pratiquée avec des gamètes issus d’un don de sperme ou d’un don d’ovocytes, ou avec les cellules reproductrices des deux conjoints. La méthode consiste à ponctionner les follicules arrivés à maturité après traitement hormonal. La fécondation intervient alors hors du corps de la patiente. Le protocole se poursuit avec le transfert de l’embryon dans l’utérus de la future maman. La fécondation in vitro avec ICSI (intracytoplasmic sperm injection) revient à injecter un spermatozoïde directement dans l’ovocyte. Ce qui améliore les chances de réussite en les portant à 50 %, contre 30 % pour la FIV et 15 % pour l’insémination artificielle. La FIV Genetic (FIV + PGS) combine les techniques de la FIV et du PGS (preimplantation genetic screening), en vue de sélectionner les meilleurs embryons avant leur transfert.

Quand la FIV est-elle indiquée ?

La fécondation in vitro classique est particulièrement indiquée en cas d’endométriose, de stérilité relative à des causes immunologiques, et peut également être appliquée dans les situations de stérilité inexpliquée. La FIV peut aussi intervenir pour répondre à certains cas d’infécondité d’origine masculine. La FIV-ICSI, préconisée pour maximiser les chances de grossesse après 40 ans, se révèle bien adaptée en cas de facteur masculin sévère. Pour être mise en œuvre, cette méthode ciblée ne nécessite que quelques spermatozoïdes mobiles, ce qui fait d’elle une réponse pertinente aux problèmes de stérilité masculine.

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