Édition 2023
Le 8 mars est une date significative qui vise à célébrer les progrès réalisés par les femmes jusqu’à présent et à saluer les efforts consentis pour atteindre l’égalité. Les femmes et les jeunes filles du monde entier continuent de transformer la société afin de promouvoir l’égalité des sexes. Grâce à leur innovation et à leur persévérance, elles créent des changements dans notre société.
Le 8 mars est également l’occasion de rappeler la fragilité des droits des femmes acquis et de souligner l’importance de l’égalité entre les hommes et les femmes. Le Conseil est fier de contribuer depuis 50 ans aux échanges et aux réflexions sur les grands enjeux d’égalité au Québec.
L’égalité à cœur. Un Québec fier de ses valeurs.
Le Conseil, qui célèbre cette année son 50e anniversaire, souhaite profiter de cette journée hautement symbolique pour mettre en lumière l’audace des femmes qui se sont mobilisées pour la reconnaissance de leurs droits, ainsi que l’engagement continu des groupes et associations communautaires, citoyennes et professionnelles de tous horizons.
À la fois rassembleuses et porteuses d’avenir, les actions déployées dans le cadre du 50e anniversaire du Conseil sont axées sur l’éducation et la sensibilisation. Elles illustrent les avancées et les défis persistants en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.
Campagne du Secrétariat à la condition féminine
Officialisée par l’Organisation des Nations Unies en 1977, la journée du 8 mars permet une réflexion collective sur les progrès de l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que sur les défis qui persistent. La thématique de cette année est la suivante : “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”. En effet, les femmes demeurent sous-représentées, en particulier dans les domaines des sciences et des technologies, ce qui contribue à l’écart socio-économique entre les femmes et les hommes. Il est également reconnu que les femmes les plus touchées par la cyberviolence sont celles qui sont jeunes, issues de groupes sociaux minoritaires ou encore actives dans l’espace public (Conseil du statut de la femme, 2022). C’est pourquoi l’ONU met en avant ce thème cette année, en complément des 17 objectifs de développement durable, et plus particulièrement de celui traitant de l’égalité entre les sexes.
Au Québec, le gouvernement poursuit activement ses travaux en la matière, notamment par la mise en œuvre de plusieurs nouvelles stratégies et plans d’action, tels que la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027 et la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2022-2027. De nombreuses avancées ont été constatées en matière d’égalité au Québec, mais la pandémie et la fragilisation des acquis ont montré qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous remercions toutes les équipes qui contribuent, de près ou de loin, à cette mission importante.
Campagne de l’ONU
Ce 8 mars 2023, rejoignez ONU Femmes et les Nations Unies pour célébrer la Journée internationale des femmes placée sous le thème “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”.
Depuis l’apparition de l’informatique jusqu’à l’ère actuelle de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, les femmes ont apporté d’innombrables contributions au monde numérique dans lequel nous évoluons de plus en plus. Malgré les difficultés, elles ont réussi à faire reconnaître leurs réalisations dans un secteur qui ne les a jamais véritablement accueillies ni valorisées.
Aujourd’hui, l’écart persistant entre les sexes en matière d’accès aux technologies numériques empêche les femmes de tirer pleinement parti de leur potentiel. Leur sous-représentation dans l’éducation et les carrières liées aux domaines des STIM constitue un obstacle majeur à leur participation à la conception et à la gouvernance des technologies. De plus, la menace omniprésente de la violence en ligne fondée sur le genre, combinée à l’absence de recours juridique, les contraint trop souvent à quitter les espaces numériques qu’elles occupent.