La Russie est souvent associée à la marque LADA lorsqu’il s’agit de voitures. Cependant, saviez-vous que la célèbre marque d’armes Kalachnikov a également tenté de se lancer dans la fabrication automobile ? Dans cet article, nous vous raconterons l’histoire de la Kalachnikov CV-1, une voiture électrique russe qui voulait concurrencer Tesla.
Une tentative russe pour rivaliser avec Tesla ?
La marque Kalachnikov est mondialement connue pour son célèbre fusil d’assaut AK-47. Mais saviez-vous qu’elle s’est également aventurée dans la construction automobile dès la fin des années 20 ? En parallèle de la production d’armes, Kalachnikov s’est lancé dans la fabrication de voitures de la gamme Mosvitch. Cependant, ces véhicules n’ont jamais atteint le succès des voitures occidentales.
Mais qu’est-ce que la Mosvitch exactement ?
La Moskvitch, surnommée “la misérable voiture pour des routes horribles” par certains spécialistes, a connu une certaine popularité après la Seconde Guerre mondiale. Dotée d’une robustesse exceptionnelle, elle pouvait circuler sur des routes impraticables grâce à son châssis et ses suspensions inspirés des camions. Exportée vers certains pays de l’Est, la Moskvitch a permis à certains “nouveaux riches” de s’offrir une voiture.
Un échec cuisant pour la Moskvitch 408
Malheureusement, avec la dislocation de l’URSS en 1991, la production de la Moskvitch est stoppée. Toutefois, les installations de production sont restées intactes, laissant la possibilité de relancer la fabrication à tout moment. En 2017, la famille Kalachnikov a envisagé de reprendre la production automobile avec une ambition : créer une berline entièrement électrique répondant aux normes de Tesla. Ainsi est née la Kalachnikov CV-1, équipée d’un moteur électrique de 90 kWh offrant une autonomie de 354 kilomètres.
Un outil de propagande, la CV-1 ?
La Kalachnikov CV-1 a été présentée lors du Forum militaire international de l’armée russe en 2018. Les autorités russes, dont Vladimir Poutine, voyaient en cette voiture électrique une opportunité de rivaliser avec Tesla sur le marché mondial des voitures électriques. Cependant, depuis cette présentation, silence radio. Il semblerait qu’une seule voiture ait été produite pour cet événement, laissant planer le doute sur les réelles intentions de Kalachnikov dans le secteur automobile.
En conclusion, bien que la Russie soit réputée pour ses armes, la Kalachnikov CV-1 reste un projet unique et incertain dans l’industrie automobile. Peut-être que les passionnés de voitures électriques russes devront encore attendre avant de pouvoir conduire une Kalachnikov.