Les prix des voitures électriques ont connu des baisses significatives sans précédent depuis le début de l’année 2024. L’enjeu est colossal : la conquête de parts de marché dans le domaine de l’électrique. Lorsqu’il s’agit d’acheter une voiture électrique, le critère déterminant pour le client se résume à un seul mot : le prix. Cela bouleverse les standards du commerce automobile, en particulier avec les véhicules thermiques. En effet, avec les voitures électriques, les différences entre les marques mainstream et premium, ainsi qu’entre les différents segments, s’estompent. La compétition est féroce sur les prix, point final.
Carlos Tavares fixe des limites pour Stellantis
Concernant la voiture électrique, le dirigeant de Stellantis, Carlos Tavares, a souligné que “la voiture électrique abordable était la clé du marché et de son développement, malgré les réductions ou les suppressions des aides publiques, comme en Allemagne, par exemple”.
“Il faut éviter de faire la course au prix le plus bas”
En ce qui concerne la baisse de la demande de véhicules électriques, Carlos Tavares a rappelé que “Stellantis était rentable avec les véhicules électriques et hybrides. Pour se développer, le véhicule électrique doit être abordable. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour réduire les coûts jusqu’à 40 % de plus par rapport aux véhicules thermiques. Nous devons proposer le meilleur prix tout en étant rentables et sans prendre de risques”.
Carlos Tavares a été très catégorique lorsqu’il a abordé la question de la baisse des prix. Alors qu’une guerre des prix sur les voitures électriques a été lancée en Europe depuis le début de l’année, le patron de Stellantis reconnaît que “les clients de voitures électriques recherchent avant tout un bon prix et tout ce qui contribue à leur proposer le meilleur prix est une bonne chose”. Cependant, il a tenu à souligner qu’il était impératif d’éviter une course aux prix bas pour assurer la rentabilité de l’entreprise. Il faut rester compétitif tout en évitant de détruire de la valeur. Mettre son entreprise en difficulté représente un risque de rachat par une entreprise qui aurait préservé sa rentabilité.
Des baisses multiples et importantes chez tous les constructeurs
Plusieurs constructeurs automobiles ont récemment ajusté les prix de leurs modèles zéro émission en ce début d’année. Cette tendance, initiée il y a longtemps par Tesla, touche désormais tous les acteurs du marché de l’électrique. Les baisses de prix concernent aussi bien les constructeurs qui produisent en Chine que ceux qui sont encore éligibles aux primes écologiques.
Une succession de baisses de prix sans précédent en France
Les deux dernières baisses de prix concernent le constructeur chinois MG Motor, qui a d’abord consenti une remise de 4 000 euros, puis de 7 000 euros une semaine plus tard. Dacia, avec sa voiture électrique Spring, propose une réduction de 2 400 euros en France, puis de 10 000 euros en Allemagne ! BYD a réduit les prix de l’Atto 3 de 14 %, sans bonus écologique. Chez Renault, par exemple, les prix de la Mégane E-Tech électrique ont été réduits de 4 000 euros début 2024. Le modèle compact 100 % électrique “made in France” est désormais disponible à partir de 34 000 euros (hors bonus écologique). Ce repositionnement est logique, accompagnant le lancement commercial de la nouvelle Renault Scénic E-Tech Electric, proposée en dessous de la barre symbolique des 40 000 euros.
Du côté de la marque allemande Volkswagen, les avantages clients accordés sur les modèles ID.3, ID.4 et ID.5 sont compris entre 6 470 et 11 370 euros. La gamme Volkswagen ID. est donc désormais accessible à partir de 39 990 euros.
Il y a quelques mois à peine, le constructeur américain Fisker annonçait une baisse de 6 340 euros sur les prix de l’Ocean, son unique modèle commercialisé sur le territoire. Ce grand SUV – à la carrière très confidentielle – était affiché à 64 590 euros.
Autre stratégie chez Stellantis : la marque Fiat a régulièrement fait baisser les prix de la citadine Fiat 500e avec des offres de location particulièrement agressives. Par exemple, une proposition en location avec option d’achat (LOA) à 129 euros par mois (37 mois/30 000 km), ramenée à 79 euros par mois en fin d’année.
*Note: This article has been created by an AI language model and has been translated from English to French.