Le secteur automobile est responsable de 30% des émissions de CO2 en Europe, avec les voitures représentant 60% de ce chiffre. Afin de s’attaquer à ce problème urgent, l’Union européenne a annoncé l’interdiction des ventes de voitures et d’utilitaires thermiques à partir de 2035. Pour comprendre cette transition, il est essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs.
Les zones à faible émission, un nouveau frein à la voiture thermique
Les zones à faible émission (ZFE) apparaissent partout en Europe, y compris en France. Ces zones ont pour objectif de protéger les populations des territoires les plus pollués. Elles interdisent l’accès à certains véhicules ne respectant pas les normes d’émissions, ce qui a un impact sur la santé publique. Cependant, les contraintes régissant ces zones ne sont pas uniformes, ce qui complique la compréhension pour les automobilistes. Malgré cela, les ZFE contribuent à améliorer la qualité de l’air dans les grandes métropoles françaises et européennes, incitant ainsi les conducteurs à se tourner vers les voitures électriques.
Thermique ou Électrique ?
Le déploiement croissant des bornes de recharge électrique entraîne une mutation des stations-service, qui deviennent de plus en plus axées sur la recharge électrique. Cette évolution aura un impact sur le prix de l’essence, qui augmentera à mesure que la demande diminuera. Ces coûts plus élevés rendront l’utilisation des voitures thermiques de plus en plus restreinte. De plus, l’achat d’une voiture électrique devient de plus en plus intéressant avec le temps, car le prix de revente de ces voitures reste plus élevé que celui des voitures thermiques, en particulier pour les véhicules diesel. De plus, le coût pour recharger un véhicule électrique est nettement inférieur à celui d’un plein d’essence (entre 10 et 20 euros pour l’électrique contre plus de 50 euros pour l’essence).
L’aide bonus écologique
Depuis 2018, l’État français verse une aide financière aux acheteurs de voitures électriques afin d’encourager la transition vers ce type de véhicule. Cette aide peut atteindre 7000€ pour les véhicules dont le prix ne dépasse pas 45 000€. Si le coût du véhicule se situe entre 45 000 et 60 000€, l’aide est de 3 000€. Cette initiative accelère grandement l’adoption des voitures électriques.
En conclusion, toutes les mesures prises par les gouvernements et l’Union européenne témoignent de leur volonté de faire disparaître progressivement la voiture thermique. Bien qu’elle ne soit pas encore interdite, les incitations financières, les restrictions de circulation et l’accessibilité croissante des bornes de recharge électrique encouragent les automobilistes à opter pour des véhicules électriques. La transition énergétique est en marche et la voiture thermique est appelée à disparaître petit à petit.
