La Ferrari 296 GTS, équipée d’un moteur hybride V6, a suscité de vives réactions parmi les puristes depuis son lancement il y a deux ans. Mais avec ses 830 chevaux sous le capot, elle mérite amplement le badge Ferrari !
Un moteur performant à la hauteur du défi
Jean-Pierre Gagick s’est installé derrière le volant de cette bête de course et a atteint 100 km/h en seulement 2,9 secondes. Quant au 0 à 200 km/h, il ne lui a fallu que 7,6 secondes. La vitesse maximale est de 330 km/h. Ces premiers tests confirment que la Ferrari 296 GTS est à la fois rapide et puissante. Malgré sa nature de cabriolet, elle ne pèse que 70 kg de plus que la version coupé et GTB de la 296. Une prouesse technique qui mérite d’être soulignée.
Des caractéristiques à couper le souffle
Cette Ferrari 296 GTS bénéficie d’un toit escamotable qui se découvre en seulement 14 secondes, à une vitesse pouvant atteindre 45 km/h. Les ingénieurs ont conçu cette voiture avec un centre de gravité aussi bas que possible, en plaçant les batteries juste derrière l’habitacle, au ras du sol. Le moteur V6, quant à lui, est positionné juste au-dessus. Sa particularité réside dans son ouverture à 120°, plutôt qu’à l’angle classique de 90°. Cette configuration unique permet à Ferrari d’intégrer les deux turbos à l’intérieur du moteur, tout en conservant un format compact qui laisse de la place pour le toit. En hommage au passé, l’arche du toit fait référence aux véhicules victorieux des 24 Heures du Mans en 1963 et 1964, les 250 P et 275 P.
Un choix hybride pour une consommation réduite
Pour des raisons de consommation, Ferrari n’avait pas d’autre choix que d’opter pour une motorisation hybride. La consommation de cette Ferrari 296 GTS est homologuée à 6,5 L/100 km, soit la moitié de celle d’une F8 Tributo équipée d’un moteur V8. En mode 100% électrique, elle peut parcourir jusqu’à 25 km, ce qui est relativement faible, mais suffisant pour bénéficier d’un malus réduit, de seulement 1901 €. Bien que certains fans de la marque considèrent que ce V6 n’incarne pas “l’esprit Ferrari”, Jean-Pierre Gagick rappelle qu’il est à la fois une grande tradition et une histoire d’amour au sein de la marque italienne.
Les impressions d’un pilote professionnel
Anthony Beltoise, pilote pour Automoto, est totalement convaincu par le comportement de cette Ferrari 296 GTS. Sa maniabilité et sa puissance sont remarquables, ce qui prouve que ce V6 hybride est une vraie réussite. La sonorité, quant à elle, est à la hauteur des attentes des amateurs de Ferrari. Anthony Beltoise résume ses sensations en deux mots : “Ahurissant et époustouflant !” Selon lui, cette voiture offre une accélération instantanée et une boîte de vitesses incroyablement rapide.
Le face-à-face avec la SF90 Stradale
Passons maintenant aux chronos ! La question est de savoir si la Ferrari 296 GTS va réussir à détrôner sa grande sœur, la SF90 Stradale, qui affiche fièrement 1000 chevaux. Anthony Beltoise a été surpris par la vitesse et la puissance de la 296 GTS, répétant à plusieurs reprises sur le circuit : “Qu’est-ce que ça marche !” Lors des essais sur piste d’Automoto, la 296 GTS a bouclé le tour en 1 minute, 23 secondes et 371 millièmes, un temps qui n’a pas été suffisant pour battre la SF90 Stradale, qui a réalisé le même parcours en 1 minute, 22 secondes et 861 millièmes. Néanmoins, cette deuxième place est déjà une belle victoire en soi.
La Ferrari 296 GTS est à découvrir tous les dimanches à 10h05 sur TF1 grâce à Automoto.
