La fibrillation auriculaire : tout ce que vous devez savoir

La fibrillation auriculaire : tout ce que vous devez savoir

La fibrillation auriculaire (également connue sous le nom de fibrillation atriale) est le trouble du rythme cardiaque le plus courant. Ce problème cardiaque affecte environ quatre personnes sur mille en France, soit environ 250 000 individus. De plus, la fréquence de la fibrillation auriculaire augmente avec l’âge, ce qui en fait un problème particulièrement préoccupant pour les personnes âgées.

Un trouble lié à l’âge

La fibrillation auriculaire est directement liée à l’âge. En effet, elle est multipliée par vingt entre les âges de 40 et 80 ans. Environ 10% des personnes de plus de 80 ans souffrent de ce trouble cardiaque, contre seulement 1% des personnes de moins de 60 ans.

Qu’est-ce que la fibrillation auriculaire ?

La fibrillation auriculaire se caractérise par une accélération importante du rythme de contraction des oreillettes, allant de 300 à 500 battements par minute. Seuls certains de ces battements parviennent à se transmettre aux ventricules, ce qui entraîne un rythme cardiaque irrégulier, oscillant entre 40 et 200 pulsations par minute. Lorsque cette tachycardie touche également les ventricules, on parle de “TAC/FA : tachyarythmie complète par fibrillation auriculaire”.

La fibrillation auriculaire peut être occasionnelle (également appelée “isolée”, plus fréquente avant l’âge de 60 ans) ou récurrente. Sa durée peut varier de quelques heures à moins d’une semaine (fibrillation paroxystique), quelques semaines (persistante) ou même plusieurs années (permanente).

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Les causes de la fibrillation auriculaire

Les causes de la fibrillation auriculaire sont diverses et souvent liées à l’usure des tissus responsables de la conduction électrique du cœur. Par exemple, des problèmes au niveau de la valve mitrale, une hypertension artérielle, une hyperthyroïdie, d’autres maladies cardiaques ou une insuffisance cardiaque peuvent entraîner ce trouble. De plus, l’abus de substances excitantes ou des maladies génétiques peuvent également être des facteurs de risque. Il est intéressant de noter que les athlètes d’endurance peuvent développer une fibrillation auriculaire si leur programme d’entraînement est trop intense.

Les complications de la fibrillation auriculaire

La complication principale de la fibrillation auriculaire est l’embolie. En effet, ce trouble cardiaque réduit l’efficacité des oreillettes, ce qui favorise la formation de caillots sanguins à l’intérieur. Ces caillots peuvent migrer vers les artères et obstruer les vaisseaux les plus petits, entraînant ainsi un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une atteinte de la rétine. Environ un quart des 130 000 AVC diagnostiqués chaque année en France sont dus à la fibrillation auriculaire.

De plus, la fibrillation auriculaire peut se compliquer en provoquant une fibrillation ventriculaire potentiellement mortelle.

Les traitements de la fibrillation auriculaire

Le traitement de la fibrillation auriculaire repose sur l’utilisation de médicaments anticoagulants pour prévenir la formation de caillots sanguins et de médicaments antiarythmiques pour ralentir et régulariser le rythme cardiaque.

Qu’appelle-t-on flutter auriculaire ?

Le flutter auriculaire est une forme atténuée de fibrillation auriculaire. Les oreillettes se contractent à un rythme élevé, mais moins rapidement que lors d’une fibrillation auriculaire. Les ventricules ne sont pas synchronisés avec les oreillettes et peuvent se contracter à une fréquence différente, par exemple une fois tous les deux battements d’oreillette (flutter 2/1) ou une fois tous les quatre battements d’oreillette (flutter 4/1). Les causes et les traitements du flutter auriculaire sont similaires à ceux de la fibrillation auriculaire.

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En conclusion, il est essentiel de comprendre les différents aspects de la fibrillation auriculaire, surtout en vieillissant. Consultez un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et des informations sur les traitements appropriés.

Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l’état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L’évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.